Je vais devoir demander votre indulgence, une fois n’est pas coutume j’ai eu une période de blanc. J’ai fini le test de Rebuild 3 il y a environ 1 mois, puis l’écriture de l’article a tardé. La faute à la combinaison chaleur + nouveau travail + manque de motivation (surtout). Mais le retour des articles est là, ça y est ! Un édito suivra rapidement j’ai des choses à dire !
Mon royaume pour une patate !
Il était une fois l’apocalypse zombie, une période charmante, désirée, et pourtant bien peu désirable. Les humains vivaient heureux, reclus dans leurs chaumières dans des quartiers rikikis et une relative sécurité. En effet, si l’intérieur de leurs chaumières était bien douillet, ce n’était pas vraiment le cas des rues. Aller faire ses courses à l’épicerie du coin devenait une épreuve de force.
C’est ainsi qu’en 2017, la première palissade fut bâtie. Mélange de bouts de bois d’origines diverses, elle protégeait les rues et les humains purent, après un peu de nettoyage, se remettre à exister en communautés. C’était magnifique, mais il fallait rapidement s’organiser. Récupérer de la nourriture, des ressources pour améliorer la communauté était nécessaire.
Rapidement, à force de s’agrandir et d’explorer, les humains trouvèrent d’autres humains, plein, des différents : Des éleveurs de porcs cannibales, des hippies technophiles, un restant de gouvernement marginalisé et bien trop zèlé.
Petit à petit, le problème, outre la cohabitation, devint de soigner le fléau zombie qui infestait le monde moderne. Et pour ça, il fallait d’abord en trouver la source.
On prend la même et on recommence
Au fond, je n’ai pas grand-chose à dire sur Rebuild 3. Le fait est que c’est un numéro 3, presque un 4. Les deux premiers étaient des jeux flash et Crayd avait d’ailleurs fait un article sur le sujet il y a quelques années.
Rebuild 3 reprend sur les mêmes bases mais devient un « vrai » jeu. Pour ça deux moyens sont employés : Premièrement une harmonisation massive du jeu. Pour les premières versions, les différents éléments du jeu étaient plutôt décousus et partageaient des styles assez différents. Ici pas question de disparité, tout a un style cartoon. Harmoniser tout ça permet aussi de régler certains des problèmes d’ergonomie.
L’autre aspect important, c’est une campagne avec une histoire étonnamment longue et développée. Dans les jeux de gestion, les storylines sont souvent négligées. Ici la développeuse de Rebuild 3 a gâté ses joueurs avec une campagne à fins multiples et plutôt ouverte sur les allégeances envers les diverses factions du jeu.
A part ça, le jeu a assez peu changé, le concept reste toujours aussi plaisant et la gestion aussi. La campagne est intéressante mais se fait un peu longuettes à certains moments. La faute, peut-être, à avoir voulu faire ma review rapidement (c’est la triste vérité qui se tourne en bonne blague…). Rebuild reste un jeu extrêmement agréable, peut-être pas pendant 30 heures en une semaine, mais avec un peu de parcimonie, c’est un petit bonheur !
On aime
- Le concept
- Les graphismes cartoons rigolos (et alternatifs)
- La difficulté du jeu dans les modes avancés
- L’écriture de la campagne
- Les fins multiples
On râle sur
- Y jouer trop longtemps d’un coup