par Crayd le 19 avril 2012
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Septembre 2011
  • Gestion stratégie contre l'invasion de zombies
  • Browser
  • Sarah Northway
 

Rebuild 2

Après l'apocalypse de zombies, on reconstruit

Mon thème préféré de retour pour un jeu flash de gestion et stratégie. Incarnez le chef d’une ville envahie par une horde de zombies ! Si vous avez aimé Rebuild, vous adorerez la suite.

Disponible ici : Armor Games

Dans cette suite, les mêmes ingrédients sont utilisés et améliorés. La première chose qui se remarque d’entrée, c’est cette superbe musique qui donne une ambiance sonore lourde et glauque, les sons d’interférences de radio, les quelques notes de piano ou les tressaillements de guitare ne sont pas sans rappeler Silent hill.

On ouvre notre journal intime pour y indiquer notre nom de personnage, notre sexe, l’objet bonus de départ, le nom de la ville et le niveau de difficulté (c’est une manière très originale de commencer la partie plutôt que d’aller dans les options). Le jeu se passe en janvier 2014 où tout le monde est devenu un zombie. Tout le monde ou presque : seuls quelques survivants tentent de survivre en s’organisant en petits groupes de réfugiés. On incarne le leader d’un petit camp qui doit s’étendre et compter 25 bâtiments dans sa ville pour devenir auto-suffisant et pour gagner la partie.

Les avatars sont faits avec les visages des amis de Sarah

Puisque le chef, c’est nous, de nombreuses tâches nous incombent. Il faut gérer la population, car si on n’a pas assez de place ou de nourriture, la situation peut vite devenir ingérable. Il faut faire attention à avoir assez de nourriture pour tous, le moral doit toujours être à un niveau supérieur à 30%, sans quoi les copains ne veulent plus faire les missions qui leur sont assignées voire pire ! Du coup, quand un gars tape à la porte en présentant un bus rempli de jeunes femmes dedans, forcement, ça redonne un peu de moral.

Grâce aux compétences de leader, il est plus facile de recruter des survivants

Pour la stabilité de la ville, il faut donc récupérer du matos et des ressources en explorant les alentours. On peut ordonner aux habitants de fouiller une maison, de récolter les champs ou de les détruire pour construire des logements, garder la ville, convaincre des survivants de nous rejoindre, étendre la ville, tuer du zombie, faire de la recherche dans les labos… Ainsi chaque survivant possède des caractéristiques correspondant aux diverses tâches, la capacité à trouver des trucs, l’habilité à construire, le sens du combat, l’aptitude à faire de la recherche et le leadership. Toutes ces caractéristiques peuvent être améliorées grâce aux objets que l’on trouve et que l’on équipe aux collègues ou à soi-même, ainsi le chapeau de cowboy que j’ai pris au départ donne plus de leadership et les chiens sont de fidèles gardes du corps et de bons fouilleurs. Une fois que les différentes tâches sont attribuées, on peut passer au jour suivant et se préparer au pire sauf si l’on gère bien.

Il faut être un bon leader et répartir les tâches correctement, ici pour l’agriculture

On reçoit un rapport de mission pour chaque tâche terminée. Dans les textes de ceux-ci, il y a de nombreux clins d’œil à l’univers Zombie. Par exemple, après sa mission de fouille, un personnage parle de Twinkis (zombie land) alors qu’un autre, après avoir tué les zombies d’un centre commercial, s’arrête à la boutique de comics pour lire une histoire dont le personnage central est un shérif qui repousse des zombies (The walking dead). Aléatoirement, les zombies attaquent la ville et si personne ne surveillait le camp, les survivants peuvent être blessés, ou mourir tout comme au cours d’une mission d’ailleurs. Heureusement, pour tout ce que l’on décide de faire, un pourcentage nous indique la probabilité de loser ou pas. De temps à autre, des événements particuliers peuvent survenir, comme la venue d’un survivant recherchant un abri ou un commerçant en caravane blindée qui souhaite faire du troc. Il y a également une bande de gangsters qui viennent piller dans les réserves.

Le champ de vision de la ville s’agrandie, permettant d’explorer les différents coins à la recherche de ressources et de survivants.

Bien que sympathique au niveau graphique, je ne comprends pas le manque de cohérence entre le styles adoptés pour le header, les logos et la ville qui ne va pas du tout avec les interfaces plutôt réalistes sous forme de dossier, les survivants dont les visuels sont des photos… cela manque de pertinence et d’homogénéité. On navigue facilement dans les menus ; même si tout ne me semble pas toujours ergonomique, ça marche et on s’y retrouve assez vite. Les avatars des personnages ne sont pas non plus d’une qualité parfaite, mais ça donne un certain style un peu à la « Angela Anaconda » (vieux souvenirs d’enfance). Par contre on parle de zonzon, mais où sont –ils ? On en voit un à l’écran titre ou dans les invasions aléatoire, mais on ne ressent pas vraiment l’ambiance qu’il devrait y avoir, même la ville est toute belle, pas de ruines de tanks ou d’impacts de balles. En gros, si on ne nous dit pas qu’il y a une invasion et que c’est l’apocalypse, ben on ne le voit pas.




Moi qui suis un grand fan de zombies, je suis plutôt heureux de voir qu’il est possible d’aborder le thème avec différents genres de jeux, il faut avouer que c’est marrant de faire exploser du zombie et de voir de la cervelle un peu partout, mais parfois, comme avec Zombies, run!, il est appréciable de solliciter d’autres habiletés que celle de faire un massacre. Même s’il y a des petits détails qui ne vont pas à mon sens, le gameplay est bien fait, on prend un véritable plaisir à jouer, pour preuve, je suis resté plus de 1h30 dessus. Pour un petit jeu flash, c’est plutôt une belle réussite et les casual gamers devraient être rassasiés.

Quand les zombies attaquent, il y a une petite animation qui indique si ils passent les défenses ou non

On aime


  • Le concept de gérer une ville dans cet univers post-apo zombie
  • Les rapports pleins de clins d'
  • oeil
  • La musique

On râle sur


  • Le graphisme pas cohérent sur tout
  • L'
  • ergonomie pas toujours optimale
  • Le manque de lisibilité de certaines typos (oui faut bien trouver des trucs à critiquer)

Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !