par Crayd le 5 juin 2014
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Editeur
  • 21 mars 2014
  • Construction et maïtrise de la nature
  • PC/Mac browser
  • StormAlligator
  • Armor games
 

Tinysasters 2: rise of the nexus

Quand la planète se rebelle

Le monde est en constante mutation et les humains cherchent à la fois leur bien-être, l’expansion, le confort, la croissance… sauf qu’il y a toujours des événements imprévisibles. Dans Tinysasters 2: Rise of the Nexus, il va falloir constamment s’adapter aux « caprices de Dame Nature » et faire progresser sa ville.

Au commencement

Le jeu est plutôt érgonomique, bien pensé, tout se trouve facilement.

Je suis le maître du monde

Tiré d’un jeu Ludum Dare réalisé en 48 heures, Tinysaster premier du nom était un jeu en pixel Art dont les concepts du jeu ont étaient repris et retravaillés plus en profondeur. L’écran d’accueil rappelle immédiatement l’un de mes jeux préférés, à savoir  Popoulous 2 : Two tribes, ce n’est, bien sûr, pas la seule similarité. Le but du jeu n’est pas de vaincre un adversaire à l’instar de Popoulous, mais de faire grandir la civilisation en s’adaptant  aux caprices de la planète notamment par la modification de l’environnement. De manière assez logique, il faut accumuler des ressources pour construire des villes pour avoir de la main d’œuvre, créer des cultures, des scieries, des usines, des temples, bref des bâtiments qui fournissent diverses ressources pour améliorer les constructions et continuer de croître pour accomplir des quêtes… atteindre des objectifs précis.

Au feu les pompiers !

Quand la forêt brûle, il n'y a rien pour l'arrêter, sauf les prières peut-être.

L’intelligence humaine contre la nature

La production est essentielle à la croissance, mais face à tous les cataclysmes tels les incendies, tremblements de terres, ou typhons en tous genres, il est difficile de garder un rendement constant. En construisant des usines, on augmente la productivité et l’efficacité des structures. Avec l’école, il est possible d’étudier l’environnement, de prédire l’arrivée de catastrophes naturelles et d’optimiser la production, mais étrangement, celle-ci produit de la magie (peut-être un genre de Poudlard). Si l’intelligence et la technologie sont importantes, il ne faut pas non plus négliger le rôle de la spiritualité. L’édification de temple donne la possibilité de protéger la ville grâce aux prières. Comme quoi, la religion ne musèle pas toujours l’avancée scientifique.

La croissance sans limite

l'univers est composé d'iles flottantes

12 niveaux pour découvrir le fonctionnement du jeu

Le jeu propose 12 petits niveaux et deux modes de jeux, un mode en temps limité où il faut faire le meilleur score en 10 minutes, et un autre qui consiste à résister le plus longtemps possible. Dans tous les cas, le but et les stratégies de jeux restent les même : il faut se protéger de la nature, se défendre d’elle afin de construire toujours plus, de produire, et de grandir. Même s’il est facile d’avoir une production toujours croissante,  l’espace finissant par manquer surtout lorsque les zones constructible se transforment en dessert.

Tinysaster 2 est un petit jeu flash sympathique mais qui manque un peu de cohérence, par exemple le personnage qui nous présente le jeu est une sorte de gnome lépreuchaunesque vert avec des ailes de fée, une créature qui rappelle très clairement la nature, et qui pourtant nous aide à nous en protéger. Comme un bon nombre de petits god games / jeux de gestion, la nature apparaît comme l’ennemi public numéro 1. Une chose que mon côté écolo regrette toujours un peu, un jeu un peu plus basé sur l’équilibre des forces ou un nature amicale serait assez agréable pour changer. Si vous avez des suggestions, les commentaires sont là pour ça !

Toutefois, au-delà de la petite critique, il faut bien avouer que l’habileté nécessaire pour atteindre les objectifs rend le jeu intéressant et addictif.

 

On aime

  • L’ergonomie du jeu
  • Le style épuré tant graphiquement qu’au niveau des mécaniques

On râle sur

  • La répétitivité du jeu
  • Le fait que la nature est l’adversaire principal

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !