par Crayd le 8 mars 2012
 

Populous 2 : Two Tribes

Le choc des titans sponsorisé par Chuck Norris.

Mon premier « God-war » sur ma tendre Megadrive fut donc l’un des premiers jeux du genre. Populous a posé les grosses bases et des concepts qui ont été repris maintes fois. Encore des milliers d’heures qui sont parties en fumée et surtout la première fois que j’ai essayé de tricher pour ma santé mentale.

Date de sortie: 1991 sur Amiga et Atari ST, 1993 DOS, Megadrive, Super Nintendo et MacOS en 1994
Genre: Stratégie en temps réel, God game – quand un homme se prend pour un dieu
Plate-forme: Amiga, Atari ST, MS-DOS, Archimedes, FM Towns, PC-98, X68000

Editeur : Virgin Interactive
Développeur: Bullfrog Productions
Concepter : Joss Ellis

 

[Sur toutes les autres plateformes, je ne sais pas pourquoi, mais le nom du jeu c’est Populous II: Trials of the Olympian Gods, alors que sur Megadrive il porte le nom Populous II: Two Tribes.]

Comme le chiffre « 2 » l’indique, il s’agit de la suite du célèbre jeu Populous où le joueur devait vaincre le peuple ennemi guidé par un dieu rival. On retrouve donc le même principe dans le second titre, dans l’univers de la mythologie grecque plutôt que médiévale.  Comme d’hab le scénario peut se résumer en quelques lignes, le joueur incarne un enfant de Zeus et doit vaincre tous les autres dieux pour gagner sa place au panthéon. Et c’est à coups de poing dans la gueule que le peuple humain que l’on guide devra montrer de quel bois on se chauffe, au pire s’il y en a qui n’ont pas bien compris, on dispose toujours de vingt-neuf pouvoirs magiques à balancer sur l’adversaire.

Le menu est super basique, avec trois rubriques. Une pour créer sa déité, une autre pour faire le mode solo et enfin une dernière pour de l’escarmouche. Je tiens à préciser qu’il n’y a pas de mode deux joueurs alors que sur PC il est possible de faire des LAN (actuellement on peut trouver ce jeu en abandonware, dommage que ce soit illégal de le télécharger ^^).

Personnalisation de la déité et placement des points d'expérience

Dans un premier temps, il faut créer sa déité, le choix de personnalisation n’est pas exceptionnel, mais on peut quand même rire un bon coup en testant certaines combinaisons. On peut donner un nom à l’avatar ainsi créé, sauf que ça ne sert vraiment à rien vu qu’il n’y a pas de sauvegarde. Ensuite, il faut répartir des points d’expérience pour nos pouvoirs dans six catégories élémentaires telles que la terre, l’eau, le vent, le feu, la nature, et les humains (comment ça l’humain c’est pas un élément, et le cinquième élément ça vous dit rien !!! Comment ça, la nature c’est pas un élément ? Vous n’avez pas entendu parler du sixième élément (ou c’est le sixième sens :/)). Et là c’est le méga sida parce que vu qu’il n’y a pas de système de sauvegarde, il faut entrer un code sooooo abused lettre par lettre et forcement si tu te plantes (ce qui arrive souvent) tu es obligé de tout te farcir, autant dire qu’au bout d’une dizaine de fois ça devient super casse pieds. D’où le fait que je me suis mis en tête de trouver comment avancer plus vite dans le jeu en bidouillant un peu le code pour tomber sur LE CODE qui me donnerait satisfaction. En faite, il y a un algorithme bizarre derrière ce truc, en en changeant une lettre ou deux on pouvait facilement tricher.

Petite présentation du niveau avec les diverses contraintes.

Bon une fois que c’est fait ben, on peut jouer au jeu, mais pour ça, devinez quoi, il faut entrer le nom du niveau >.< #. On commence alors la toute première mission dans un niveau assez facile qui permet de vraiment se faire plaisir en utilisant à outrance les colonnes de feu. Le but d’une partie est super simple, massacrer l’adversaire jusqu’au dernier. Il y a de nombreuses façons de faire, par exemple tout simplement, on peut retirer le sol de sous un personnage adverse et hop il tombe dans l’eau et si sa divinité ne fait pas apparaître de terre sous ses pieds, c’est la noyade assurée. Cependant, ajouter de la terre ou en retirer coûte du mana comme pour tous les pouvoirs. On peut obtenir cette précieuse énergie en augmentant le nombre de sa population tout simplement.

Le premier pouvoir est la plus belle trouvaille de l'homme ^^

Pour ce faire, il faut un terrain plat sur lequel nos petits bonshommes vont pouvoir s’installer en posant leur petite ville. Plus l’espace est grand, plus la ville est grande, et donc plus la population grandit dans l’enceinte de celle-ci. Sauf que ça met un certain temps à se remplir et comme l’expression le dit bien, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier car un coup de feu et hop c’est le drame; il y a une véritable tactique à élaborer pour que la population investisse le terrain mais sans trop de risques en cas de catastrophe.

On ne peut pas vraiment guider les troupes, on peut leur donner des ordres généraux du genre « pétez la tronche de l’ennemi pour lui piquer sa maison », « étendez-vous sur toute la map », « rassemblez-vous pour devenir plus forts » et enfin « rejoignez votre Pape ». En fait, il y a un perso qui est désigné comme étant le Pape du peuple et on peut placer sur la carte un point de ralliement Papal. Dès lors toute la population fait en sorte de suivre le Pape qui se dirige vers le dit point. Ainsi, on peut guider les gars là où on souhaite proliférer, mais en plus, il est possible de faire une unité spéciale dans chaque élément. Cette unité est un héros avec des pouvoirs particuliers, on retrouve Hercules par exemple.

La rencontre avec les créatures mythologiques n'est jamais appréciable.

L’adversaire peut faire exactement la même chose que nous et nous balancer des tempêtes, des colonnes de feu, le pire restant le volcan qui apparaît dans un son lugubre ; mais ce n’est pas tout, on peut rencontrer des créatures légendaires qui viendront mettre leur petit grain de sable. Quand tu vois des persos tous gris en forme de statue, tu sais que la Méduse est passée dans le coin, ou quand tu entends un nombre important de décès à la suite, c’est qu’un colosse est passé dans ta ville pour laisser une crevasse derrière lui. Belle transition sur l’aspect sonore du jeu qui est quasiment inexistant, en effet, les seuls sons que l’on entend sont ceux que provoquent les éléments ou quand une créature mythique passe par là.

Après s’être bien creusé la cervelle sur les centaines de niveaux, on finit par se demander combien il y en a et surtout à quel moment on est censé pouvoir battre Zeus car le niveau de difficulté est juste horrible après le niveau 120. Le jeu devient super répétitif à la longue et la seule motivation que l’on a de continuer est de tomber sur un niveau où l’on peut tester tous les pouvoirs.

Le dieu vaincu donne des points d'expérience si la bataille fut belle (là c'est pas gagné)

Finalement, Populous 2 est un grand jeu, tant par sa réalisation que par les concepts de gameplay qui ont juste lancé le genre. Si on devait le comparer avec des jeux plus récents, je suis certain qu’il y aurait plein de points communs, notamment avec un certain Black and White au hasard. Il est clair que la IA de la population n’est pas super bien poussée et que les graphismes sont vieillots, mais honnêtement, par rapport aux diverses suites du titre, il n’y a pas photo, le premier et second Populous sont les meilleurs de la licence (celui sur DS était un scandale !!!). Peut être que les versions PC sont d’une bien meilleure qualité, mais la Megadrive  était plus simple d’utilisation qu’un ordinateur à l’époque, mais je vais faire le test maintenant histoire de juger et je vous invite également à donner votre avis sur le sujet.

 

On aime :

  • Les pouvoirs élémentaires
  • Les animations riches en détails
  • Les principes de gameplay

On râle sur :

  • PAS DE SAUVEGARDE sur console
  • Les interfaces et le graphisme pas toujours top
  • La répétitivité des niveaux

 

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !