Rise Of Venice, les rats, la peste, et les complots. Miam ou pas ?
par Günther le 21 novembre 2013
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Editeur
  • 27 Septembre 2013
  • Gestion commerciale méditerranéenne
  • PC
  • Gaming Minds
  • Kalypso Media
 

Rise of Venice

Sea, sex, and sun. Money too !

Que j’ai eu du mal à écrire cette review, ce petit article pour vous dire ce que j’ai pensé. Et ce pour une cause toute simple. Je ne vois pas vraiment ce qu’il y a à dire ! Kalypso Media nous a offert un jeu de gestion qui m’a fait saliver dès la Gamescom, oui, et ensuite ? Hé bien c’est là qu’est mon problème, vous allez voir !

Rintintin au pays des vénitiens !

Non non, pas de chien, c’était le nom de mon marchand, pas facile à porter comme nom, n’est-ce pas ? Une seule raison à cette difficulté, quand on cherche à monter dans la noblesse vénitienne un sobriquet ridicule n’aide pas, mais chez Goreroll, on aime les challenges ! Bref, l’objectif principal du jeu vient d’être décrit en quelques ligne, escalader les échelons de la noblesse pour devenir doge à la place du doge !

A cette entreprise plusieurs échelons importants, lancer son premier navire, commercer, embaucher son cousin germain pour diriger un convoi, mettre papa au conseil et toutes ces manœuvres de politicien fourbe ! Le tout sur une toile de fond méditerranéenne, hé oui, quand on veut être roi du pétrole à la renaissance c’est là que tout se passe. Le jeu offre par ailleurs une campagne qui ajoute des intrigues interfamiliales et historiques au chemin du vers le pouvoir vénitien et pas mal de petites missions pour obtenir divers avantages afin de dynamiser ce cheminement !

Ptin... voilà j'ai bombardé de screens pour en avoir une bien du coup fallait que je fasse ma connerie...

Ce gif indique comment fonctionnent les cutscenes du jeu, et c’est un des trucs qui est vraiment joli à mon sens !

Oui, vers Chypre ! Vous avez gagné rien du tout !

Savez-vous où est mon convoi ?

La route est longue

Et quand on commence en tant que petit armateur freelance, la route est longue pour commencer à avoir le moindre pouvoir. On part avec trois sous en poche et un bateau et on achète du bois dans la ville voisine pour le revendre dans l’autre, tisser des relations, suc… faire ami-ami avec un vendeur de brochettes à la sauvette !

Et puis, au fur et à mesure, on achète des licences commerciales dans divers ports on se met à commercer des trucs qui coûtent vraiment cher, on se prend au jeu des intrigues, on embauche un prostitué homosexuel pour répandre le mot comme quoi le fils de tel famille marchande traînerait un peu trop avec lui (et croyez-moi, dans une société catholique intégriste, ça fait mal) et on se heurte aux problèmes pointus entre Gêne et Venise. Tout ça tout simplement en agitant à gauche à droite une myriade de petites jauges et en choisissant la vitesse de défilement du temps. Seule chose qui n’est pas affectée par ceci : l’art de la guerre !

En effet, on peut aussi faire le choix de se munir d’une escorte, voire même, soyons fous ! De créer des convois spécialement pour chasser les pirates, parce que les pirates, c’est sale, et ça pille ce que les bon marchands commercent ! Et qu’en plus on ramasse une prime à chaque fois, si c’est pas beau la vie ! Le système de combat est affreusement simple ! Une escorte est composée de 3 bateaux maximum, impossibles donc que les affrontements n’opposent plus de 6 bateaux, le joueur contrôle un seul bateau à la fois et choisit le comportement des deux autres. On choisit la manœuvre à effectuer (tirer un boulet normal, un boulet à chaîne, aborder, toutes ces choses) et c’est parti pour déglinguer des ennemis ! Aborder un bateau permet, bien évidemment, de récupérer plus de marchandises et d’hommes, mais c’est aussi plus risqué.

Plus d'options graphiques, c'est possible un jour ?

Plus d’options graphiques, c’est possible un jour ?

Mais pourquoi ?

Le jeu est assez joli pour un jeu de gestion, l’ambiance agréable, finalement tout marche bien et j’en adore l’ambiance, mais alors pourquoi diable ai-je eu tant de mal à écrire cet article ? Et c’est là qu’est une information importante. Outre sa durée de vie très longue et le fait que je voulais voir le bout de cette satanée campagne de mille heures (qui déjà a fait s’écouler le temps), et malgré l’adoration sans borne que je voue à cette période de l’histoire, le jeu a échoué à me passionner.

Venant de Kalypso Media j’attendais plus, il manquait un je ne sais quoi au jeu pour qu’il soit excellent, ou, qu’au contraire il soit suffisamment mauvais pour exciter ma plume. Rise of Venice est, somme toute, un jeu de gestion correct, mais moyen. Il est en solde Steam jusqu’à Vendredi, et une réduction de 33% peut constituer une bonne raison de se le procurer, mais malgré ça je peine à vous le recommander vraiment tant il manque d’un petit quelque chose d’attachant, si vous aimez les jeux de gestion, je pense sincèrement que les prochains mois amèneront de meilleures vendanges !

On aime


  • La renaissance
  • Venise
  • L'
  • ambiance
  • L'
  • esthétique des cinématiques
  • Intriguer comme un bâtard !

On râle sur


  • La platitude du jeu malgré tout ce qu'
  • il fait bien
  • Ne pas avoir accès à la Méditerranée occidentale (MARSEILLE CON !)
  • Oh ! Port Royale !
  • Le manque d'
  • options graphiques (Fenêtré sans mise en pause ? Fenêtré optimisé, allo ?)

Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.