par Guest le 12 mai 2013
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Editeur
  • 01 mars 2012
  • Gestion
  • iPhone, iPod, Android
  • EA et l’équipe de Matt Groening
  • EA
 

The Simpsons Springfield

Le Springfield de vos rêves !

Je ne n’ai pas besoin de vous présenter l’univers des Simpson, bien connu du grand public (Oh génial je suis devenu culte dans le monde D’oh ! Ça mérite un donut…. MMMmm…un donut !) depuis sa sorti et dès lors adapté sur une multitude de supports telle que des films, la série télé, les nombreux goodies et encore beaucoup d’autres. Il y en a eu moult autres avant celui-ci, la plupart se révélant graphiquement ou scénaristiquement parlant, décevants. Cependant, ce jeu par sa conception mérite d’être testé !

(Si Homer savait écrire, ça donnerait quelque chose comme, hmmm… comme cet article, surement.)

Homer fait souvent des réflexions qui dénoncent l'absurdité de ce genre de jeux, encore de l'autodérision qui ajoute une note d'humour

– Je sais que vous voudriez tous être à ma place, pour manger des donuts, boire de la bière…. MMmm la bière… Hey Lisa tu peux leur expliquer à ma place, je vais allez me chercher une Duff.

– Aujourd’ hui il est possible de remodeler notre ville pour qu’elle soit plus propre, avec plus d’arbres, plus axée sur l’écologie…

– D’oh mais qu’est ce que tu écris comme bêtises… on s’en fiche de tout ça !!! Tu peux fabriquer des tas de bar Moe, grâce à la sortie de mon nouveau jeu dans le monde des applications mobile et tablette.

– Oui papa mais-euh laisse moi faire… on a affaire à l’un de ces stupides jeux popularisés par Fessebook, le simple fait de vivre dans mon pathétique univers donne un autre souffle à ce style de jeux déjà bien (trop) exploité.

 

Pour être plus sérieux… si on peut dire.

Conçu pour être joué sur la longueur comme toutes les applis de ce genre

Le jeu s'adapte en fonction des saisons et des fêtes, comme Halloween, la Saint Valentin, Noël etc...

Dès le début, on se retrouve plongé dans le monde de Matt Groening et son équipe avec une cinématique mettant en place le cadre et le scénario. On ne manque pas d’apprécier les dialogues drôles et décalés bourrés de critique sur les comportements de la société Américaine. Ici la collaboration de l’équipe de Matt Groening et EA (la compagnie la plus pourrie de l’Univers) nous offre une aventure inédite de ce cher Homer Simpson, qui comme à son habitude va induire une catastrophe qui influera sur tout Springfield. Le scénario mis en place se montre à la hauteur d’un épisode de la série donnant aux fans un véritable plaisir à jouer, du moins au début.

La force d’un jeu culturel

The Springfield et le crétin du village

Plus on avance dans la construction de la ville, plus on a envie de faire de cette ville la plus belle d'entre toute !

On se retrouve dans un décor recouvert de débris issu de la catastrophe causé par se cher Homer Simpson, qu’il faut dès lors aider afin de reconstruire Springfield et retrouver tous les citoyens. Les dialogues percutants et drôles propres à chacun des personnages ne manquent pas de leur donner vie et de rappeler l’esprit de la série, même ce stupide Flanders est de la partie, ils deviennent un élément indispensable pour apprécier l’univers comique dans lequel on est plongé avec brio. D’autre part alors que dans d’autres jeux du même type les dialogues représentent une gêne voir un élément de lassitude pour le joueur, ici cela constitue une force qui donne la sensation d’être un Springfieldien (ou… quoi que ce soit je sais pas comment ça s’écrit).

Les graphismes déployés sont identiques à ceux de la série, quant au travail sur les animations et le gameplay, il est de grande qualité. Les graphismes se montrent étonnamment bons pour un jeu sur mobiles et tablettes, digne d’un jeu issu d’une autre plateforme en fait, cela pouvant s’expliquer de par le poids de celui-ci (à peu près 1 Go).

Donuts. Quelle arnaque.

Le cours du donut n'a jamais été aussi élevé.

Malheureusement, malgré cet effort graphique rendant le jeu plus proche du monde de la série, la bande son ne fait pas montre de la même rigueur. En effet, on pourrait s’attendre en lançant le jeu à entendre la mythique musique du générique de début, or cela n’est pas le cas, de plus même si à certain moments on peut entendre les voix originelle américaines déclamer quelques dialogues et onomatopées, les dialogues ne sont perçus que par les bulles. Ici le son n’apporte rien de plus en lui-même ni au gameplay ni à l’ambiance du jeu.

L’interface quant à elle, est assez bien conçue, rapide et intuitive. Son utilisation et fonctionnalité sont parfaitement mises en place avec une charte graphique qui s’intègre à l’univers voulu, leur positionnement sur l’écran ne perturbe et ne gâche rien au jeu.

La construction d’un nouveau Springfield

Les autres Springfield

Les Springfield des autres dimensions, enfin des autres joueurs que l'on peut parasiter

Le jeu propose une grande panoplie de constructions fidèles à la série, allant des différents bâtiments aux éléments de décor. Le petit plus est que le jeu fournit des éléments en parallèle sur la série et met en place des changements graphiques selon la période de l’année (Noël, st Valentin…) ainsi que des événements exclusifs tels que la journée de la raclée. Cette mise en parallèle entre la série et le jeu sert à la fois de pub et renforce le travail d’immersion. Tous ces événements permettent d’obtenir des costumes que l’on peut affecter à différent personnages débloquant ainsi de nouvelles missions uniques, des bâtiments et autres gadgets. De plus, il est possible aux joueur de collectionner tous les personnages de l’univers des Simpson donnant un intérêt et un désir supplémentaire d’obtenir, d’acheter tout. Ils n’ont pas omis d’intégrer une fonction sociale avec d’autres joueurs à travers le monde grâce à différents Springfield existant dans des univers parallèles mis en œuvre par le scientifique binoclard. Il est alors possible d’aider ou bloquer les autres joueurs en utilisant différentes fonctionnalités.

Le but étant de construire en utilisant de l’argent, il faut donc obtenir ces finances par l’intermédiaire des bâtiments, de jeux à gratter achetable aux Kwik E Mark et bien entendu par des quêtes propres à chaque personnage avec qui il est possible d’interagir. Il y a des objectifs caractéristiques tels que regarder la télé une bière et des chips à la main pour ce vieux Homer ou encore jouer du saxophone ou faire ses devoir pour Lisa. Tout ces éléments précédemment évoqués permettent d’obtenir de l’expérience et de l’argent pour allez plus loin dans cette aventure de construction. Les moindre détails ne sont pas mis de côté, suffit de zoomer sur Homer quand il nettoie Springfield pour apercevoir la raie de ses fesses et ses trois poils sur le caillou, il en va de même pour tout les personnages et bâtiments. Afin de rajouter encore plus de gestion à ce jeu, les concepteurs on mise en place le conformomètre, celui-ci consiste à réguler le confort des habitants de Springfield en remplissant un certain nombre de critères tels que le nombre d’arbres, de maisons…

Les différents critères sont des moins conventionnels

L’un des problèmes que l’on rencontre dans ce jeu est le coût de certain bâtiments ou objets  à payer en donuts (Mmm…donuts), qui servent de monnaie pour certaines fonctionnalités. Il existe différent moyens d’obtenir ces fameux et délicieux donuts à ne pas laisser à portée de main de ce cher Homer, qui est soit le passage de niveau, l’achat de la boîte mystère ou payer cash pour les obtenir, la gamme de prix pour les acheter est de 5 euros pour 100 donuts à 90 euros pour 2400 donuts, sa fait un bon paquet pouvant être fini en une journée par le chef Wigom… Ces donuts permettent d’acheter des bâtiments et des personnages exclusifs qui donnent des bonus pour avoir plus d’argent et d’expérience fournis par les quêtes et les bâtiments. De ce fait, les donuts représentent un coût important à payer mais sont un avantage pour optimiser la gestion de la ville, et accessoirement le moyen de rentabiliser le jeu pour les développeurs, comme toutes les applications de ce genre. (Se référer à Mon Petit Poney, le capitalisme c’est magique, article dans lequel nous abordons la question avec finesse et doigté)

L’un des jeux Simpson les plus aboutis, tant grâce à sa qualité graphique que par ses mécanismes et gimmicks. Il ne manque plus qu’une boîte de ces (coûteux) donuts pour l’apprécier pleinement.

[Un excellent wiki sur le jeu en anglais ici]

On aime :

  • Les éléments du gameplay
  • La diversité des bâtiments, des bonus et personnages
  • Les dialogues percutants et les graphismes
  • La fluidité du jeu

On n’aime pas :

  • L’absence d’intérêt de la bande son
  • La limitation dûe au coût des éléments acquis par les donuts
  • Les longues attentes pour certains objectifs
Merci à notre guest Allan pour ce test de haute volée, dont je soupçonne cependant qu’il ne soit pas tout à fait impartial, vu sa passion notoire pour l’univers des gros jaunes ;)

On aime


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