par Crayd le 15 mai 2013
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Editeur
  • 21 mars 2013
  • Arcade, runner de liane en liane
  • Android, iOS
  • Tribeflame
  • Fingersoft
 

Benji bananas

un jeu qui donne la banane

Se jeter dans le vide et se rattraper de justesse grâce à une liane, manger des tonnes de bananes et vivre avec sa petite famille qui se construit au fils du temps, voilà le quotidien de Benji (sûrement un cousin de Günter).

Un petit singe qui se balançait

Ooooyooooyoooooo !!!

Les développeurs ont vraiment fait un très bon travail d'optimisation du jeu tant au niveau des images qu'au niveau de la programmation. Les graphismes évoquent ces bons vieux jeux aux couleurs acidulés comme Sonic sans pour autant faire du "pixel art".

Dès que j’ai vu cette petite tête de singe, je me suis tout de suite dit qu’il fallait tester ce jeu. D’une prise en main des plus simples, en même temps avec une seule touche à actionner au bon moment, on ne peut pas faire plus simple. C’est dans un sublime décor de jungle chamarrée que le jeu se déroule, on incarne Benji dont la seule occupation est de parcourir sa forêt afin de récolter le plus de bananes. Comme dans tout running game, il faut aller le plus loin possible, cependant, avec la notion de scoring de ces fruits jaunes, le jeu prend une autre dimension. A la différence d’un « Paf le chien » ou de « Berzerk Ball« , on est loin d’être passif devant son écran en attendant que le personnage se crash sur le sol. Au contraire, l’habileté du joueur est tout de même bien sollicitée, car il faut bien calculer le moment ou l’on décide de s’accrocher à une liane (en fonction de la vitesse et de l’angle d’approche) et savoir à quel moment on décide de laisser l’animal  se propulser dans le ciel (l’angle est important).

Combo bananas !

Avec certaines améliorations, le jeu devient de plus en plus intéressant en récompensant toujours plus l'habileté du joueur, ici lorsque l'on lâche correctement une liane, on effectue un "perfect swing" ce qui permet de doubler voire de quadrupler les gains !

Le fait de pouvoir se déplacer via les lianes permet alors de se déplacer plus ou moins comme on le souhaite (on ne peut pas revenir en arrière). On peut alors essayer de prévoir la trajectoire pour récupérer des bonus et les bananes. Mais attention à ne pas rester agrippé sur la liane une fois lancé à grande vitesse, sinon on risque de faire des tours complets est de perdre de la vitesse, il ne faut pas non plus toucher l’écran trop tôt car le personnage arrête de planer un peu et accélère sa chute afin de prendre plus de vitesse pour repartir de plus belle. Dans le premier niveau, les lianes sont nombreuses et longues, il y a plein de bananes et des bonus près du sol qui permettent de redécoller un peu afin de retarder l’inévitable crash. On retrouve les classiques du genre, à savoir, l’aimant pour attirer les bananes vers Benji, le piment rouge pour donner plus de vitesse ou encore un bonus de secours bien utile qui permet de rebondir sur un trampoline tenu par deux singes qui nous accompagnent dans la chute.

Technique de drague ultime: avoir des bananes

Joyeux anniversaire !

Quand Benji récupère des bananes, ce n'est pas parce qu'il est affamé, mais parce qu'il est amoureux. Chaque banane qu'il attrape resserre un peu plus les liens qui l'unissent à sa bien aimée

Qu’est ce qui motive ce cher Benji à cueillir autant de bananes et à recommence encore et toujours ? Et bien c’est son amour pour une belle femelle avec qui Casanova souhaite fonder une petite famille. Dans le mode de jeu nommé « Grand tour », le joueur doit atteindre des objectifs comme récupérer une certaine quantité de bananes, parcourir une certaine distance, franchir certain obstacle et parvenir au « monde » suivant. Il en existe 5 en tout, séparés par une grande crevasse que l’on franchit par une liane d’une longueur telle que l’on peut se demander à quoi elle est accroché (on pourrait le demander à Spiderman, il a probablement la réponse lui qui peut pisser sa toile même quand il n’y a pas d’immeuble). Le passage d’un monde à l’autre se fait dans une cinématique (qui permet le chargement du niveau suivant) au rythme d’une musique classique qui n’a rien à voir avec l’univers du jeu, le kitsch est à son comble avec l’apparition d’un arc-en-ciel, de vols d’oiseaux et d’étoiles.

Une fois les objectifs atteints et après s’être crashé, on passe une étape de la relation amoureuse, le jeu prend alors des allures de sim-dating (oui c’est un peu tiré par les cheveux). Au départ Benji rencontre sa bien aimé, il a un rendez-vous, puis il se marie, ils ont un petit singe, un second et un troisième. Je ne sais pas jusqu’où ça va, mais la curiosité me pousse à continuer de jouer notamment pour ça, vont-il avoir encore des enfants ou vont-ils se séparer, ou faire une intoxication de bananes ?

La banane multi-usage

Et si la monnaie du monde devenait la banane ?

Le shop apparaît à chaque fin de niveau, ce qui permet d'améliorer dans les partie suivante, mais il est dommage de ne pas pouvoir le faire dès le début de la première partie !

On peut déverrouiller (moyennant un gros régime de bananes) chaque monde afin de jouer uniquement dans ce même environnement, mais à ce moment là, il n’y a plus de missions ce qui est assez dommage. Il est vrai que c’est plus monotone, mais au moins on peu aller plus loin. Chaque monde fait découvrir de nouveaux éléments de jeux à prendre en compte dans la façon de jouer. Le second niveau nous emmène à Waterfall, un monde avec une grosse cascade dans lequel des tonneaux tombent, sur les îlots d’où les lianes pendent, on trouve parfois des plantes piquantes qui cassent le groove du jeu, non seulement on perd des points (j’en ai assez de répéter banane à tout va), mais en plus on perd quasiment toute notre vitesse, heureusement il y a des bonus qui les congèlent, les rendant destructible à l’impact.

Le niveau d’après est un peu plus simple avec certaines lianes qui sont remplacées par des serpents qui se décrochent de leur point d’attache une fois qu’on les saisis, encore une fois à chaque problème il y a une solution, il est possible alors d’améliorer des capacités permanentes et d’acheter des bonus ponctuels afin de faciliter le jeu, et tout achat se fait par cette monnaie virtuelle de la banane. Il est possible de personnaliser Benji en lui changeant sa coupe de cheveux ou en lui ajoutant de nouveaux cris de joie lorsqu’il se jette dans les airs (ce qui ne sert pas à grand choses puisqu’il est préférable de couper ces agaçants bruitages).



Vous l’aurez compris, il faudra une immense quantité de fruits pour acheter toutes les améliorations et autre bonus, aussi trois solutions s’offrent à nous : jouer pendant des heures et faire une surdose de ce jeu, ou débourser quelques euros pour acheter de la monnaie virtuelles (vous pouvez justifier vos achats en disant que vous achetez des bananes), ou encore chercher sur le nets des astuces par très légales afin de contourner le problème (je ne cautionne pas cette dernière solution d’ailleurs, il n’y a plus d’intérêt à joueur dans ce cas).

Que peut-on dire de plus sinon qu’il est agréable de trouver des jeux de qualités de ce genre, même s’ils ne poussent pas assez certain concepts. Cependant, les développeurs finlandais sont constamment en train de faire des mises à jour, on en est déjà à la version 1.9, donc on peut espérer qu’il y ait des nouveautés suffisamment intéressantes pour continuer à collecter des bananes. Comme beaucoup (et peut être trop) de jeux sur smartphone et tablette, c’est un petit jeu d’arcade sympathique qui vous fera patienter ludiquement dans les transports ou dans tous ces lieux où vous devez attendre que le temps passe. Qui sait, peut-être qu’un jour c’est Günter qui aura la chance d’avoir son propre jeu.

On aime :

  • Graphiquement très beau et coloré
  • Une très bonne optimisation des performances (sur smartphone)
  • Un gameplay simple mais qui ne manque pas d’une certaine finesse

On aime pas :

  • Malgré un son d’ambiance sympa, les bruitages et la musique entre chaque monde sont trop casse pied ou en rupture avec le reste du jeu.
  • A force de voir toutes ces bananes, on finit par se retrouver avec un régime de banane à la maison sans s’en rendre compte.

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !