Tape, Tape, Tape avec tes pieds dans Noitu Love 2
par Günther le 1 août 2012
 

Noitu Love 2

Pétez leur la gueule avec amour

C’est sûrement le jeu qui m’attirait le plus dans le Junebug Royale Bundle, Noitu Love 2. Un titre de film pornographique nippon d’un goût douteux, des graphismes rétro, un sidescrolling beat’em all (comprendre « un jeu où il faut péter la gueule à tout plein de monde avec une vue de profil ») et la stimulation de seulement 2% de mes capacités intellectuelles. Comment ne pas être intéressé ?

Date de sortie: 2009
Genre: Beat’em all aérien en 2D
Plateforme: PC, Wii

Développeur : Konjak

Un des boss surdimensionnés du jeu, si c'est pas gros, c'est naze

Un des boss surdimensionnés du jeu, si c'est pas gros, c'est naze

Dans les faits, je suis très satisfait de Noitu Love 2, il correspond pile poil à ce que je cherchais, à savoir : un petit jeu pas prise de tête pour se défouler tranquillement entre midi et deux, sans avoir spécialement besoin de réfléchir, et qui tourne sur mon PC au boulot. Si vous aussi vous nourrissez secrètement ce genre de désirs incongrus, profitez-en.

Comme je vous le disais, Noitu Love 2, c’est un jeu dans lequel réfléchir est un principe secondaire. En fait, comme de nombreux jeux du genre, l’objectif du hardcore sera de finir le niveau dans un temps record en se faisant toucher le moins possible, tout ça pour voir apparaître un magnifique ‘A’ (voire ‘S’ pourquoi pas) à la fin. Et non, ce n’est pas exactement le même que celui que se coltinent les jeunes conducteurs ! Et comme toujours, cet exploit n’est pas une mince affaire et demande de tracer à travers les divers ennemis qui se tiennent sur le chemin tout en évitant leurs attaques, ce qui finit par tenir du réflexe.

Des fois, on ne sait pas trop ce qu'il se passe à l'écran, c'est là qu'il faut frapper généralement !

Des fois, on ne sait pas trop ce qu'il se passe à l'écran, c'est là qu'il faut frapper généralement !

Pour ce faire, vous disposez d’une panoplie d’attaques et de mouvements réduite mais très efficace et impressionnante. Donner des coups de pieds, poings, lames, bidules… difficile de savoir avec quoi ce personnage frappe vraiment tellement l’animation est faite pour induire la suggestion et le dynamisme plus que quoi que ce soit d’autre. Il sera possible aussi de faire un double saut périlleux qui fera une attaque façon Sonic (à savoir un tourbillon) ou un dash qui vous permettra de traverser rapidement un ennemi en lui découpant… euh… en lui découpant ce qui passe en fait ! Et en combinant tout ça le concept est un peu d’arriver à la fin sans s’arrêter et sans toucher le sol, ou, au contraire de faire exploser des robots à l’infini !

Mais attention, pas d’amalgames, il y a une histoire, si, si, vraiment. Courte, certes, mais tout de même, ils ont pris la peine de se creuser la tête pour fournir un scénario qui mérite d’être remarqué. Il s’agit, comme l’indique le titre, de la suite du premier auquel, je l’avoue, je n’ai pas joué. De ce que j’ai pu retracer, la ville subissait une invasion de robots funky. Leur leader a été emprisonné(e) et désactivé(e) (je ne sais toujours pas avec certitude s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle). Dès le début de Noitu Love 2, les robots sont de retour et leur leader s’échappe / revient. La ville est de nouveau menacée ! Outre cette triste banalité de la poursuite après le leader pour en apprendre plus, le jeu offre quelques twists réussis et des questionnements sur le voyage temporel, en clair, même s’il ne s’agit pas du point le plus important de Noitu Love 2, l’histoire est plutôt sympa et suffisamment expéditive pour ne pas se perdre dans des tribulations insupportablement incongrues et absurdes.

Mon boss préféré : Le robot-super-héros-chanteur de karaoké !

Mon boss préféré : Le robot-super-héros-chanteur de karaoké !

Bref Noitu Love 2 n’a rien d’un grand jeu, ne prétend pas l’être, mais fait bonne figure avec son gameplay nerveux, ses visuels rétros et ses animations sympathiques. Le son est très basique, mais tant pis, on s’éclate à éclater tout ce qui passe en branchant juste assez son cerveau pour maraver les boss rapidement et sans se faire trop massacrer.

On aime :

  • L’action débridée surréaliste
  • Défoncer sa souris et son clavier
  • L’opérette aux élans de Vaudeville qui sert de scénario
  • Le style rétro des graphismes

On râle sur :

  • C’est court !
  • La musique ne sert pas à grand chose

On aime


On râle sur


Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.