par Crayd le 26 juillet 2012
 

Dead Island

pour passer de belles vacances :)

Vous avez certainement vu le sublime trailer de Dead Island en slow motion dont tous les autres éditeurs s’inspirent. Avec mon nouvel ordinateur (il était temps) je n’ai plus d’excuse, je vais enfin pouvoir tester des jeux plus récents et depuis le temps que celui-ci me fait de l’oeil, il fallait absolument que je le teste.

Editeur : Deep Silver
Développeur : Techland
Support : Xbox, PC, PS3

Type : Action / FPS option boucherie
Multijoueur : 2 à 4 joueurs
Sortie France : 9 septembre 2011
Web : Site web officiel

 



La cinématique d’intro donne un ton assez particulier au jeu (loin du trailer juste au dessus), notamment grâce à la musique entraînante « Who do you voodoo! » chantée par l’un des personnages que l’on peut incarner, à savoir le bad boy Sam B. D’ailleurs, sans y faire tout de suite attention, on remarque que les trois personnages jouables sont dans cette première séquence. Petite remarque qui a de l’importance selon moi, comment se fait-il que les cinématiques ne soient pas d’aussi bonne qualité que le trailer ? Quitte à utiliser les modèles in-game tout au long du jeu, autant faire comme Dead Rising et faire un trailer qui respecte la qualité graphique globale du jeu. Sinon, go faire des cinématiques dignes de ce nom, bref…

L'attaque la plus utile reste le bon high kick pour essayer de faire tomber à terre les adversaires et les finir au sol.

Chaque perso a sa spécialité, arme à feu, lame, masse et armes de lancer. Ils ont également des stats un peu différentes qui influent légèrement sur le gameplay (très bien fait d’ailleurs)  et chacun possède un arbre de compétences avec des différences notables qui déséquilibrent les persos. Par exemple, Pruna, la spécialiste des armes à feu, possède des compétences qui procurent des bonus à tous les joueurs en mode coop (jusqu’à 4 joueurs en même temps). Peu importe celui ou celle que l’on incarne, le « scénario » est le même pour tous. On sort de son lit dans son hôtel dans un état plus ou moins lamentable (les nanas ont toujours les vêtements déchirés, je me demande pourquoi). On ne comprend pas trop ce qui se passe, c’est sombre, le bordel un peu partout et lorsque l’on va dans la chambre de droite au fond du couloir, le protagoniste ne s’étonne même pas de voir deux cadavres au sol, le papa et la maman du trailer (par contre la fenêtre que la petite fille traverse s’est réparée).

On est limité en place et en armes, il faut savoir se détacher de certains objets

Dans ce mini tuto, un mec nous guide pour sortir de l’hôtel et trouver des secours. La première rencontre avec les zombies oblige le joueur à fuir (en même temps avec des zombies niveau 51 en face, il n’y a pas trop le choix). On retombe dans les vapes alors que l’on vient de se faire sauver, on se re-réveille et on manque de se faire dégommer la tête par un mec qui veut savoir si l’on comprend ce qu’il raconte afin de déterminer si l’on devient un zombie ou pas. Heureusement, on est immunisé contre ce qui transforme tout le monde en cadavre ambulant. Résultat, comme Frank ou Chuck, il va valoir se taper tout le boulot de sauvetage de l’île et des pauvres gens trop flippés pour sortir. On se retrouve à parcourir l’île d’un bout à l’autre à pieds, puis en pickup et ensuite via des téléports histoire de ne pas perdre trop de temps à voyager et à devoir calmer l’armée des cadavéreux toutes les 2 minutes.

Quand on se fait choper, c'est comme dans les Call of duty avec les chiens, il faut réagir vite lors du QTE pour éviter les suçons !

Heureusement que l’on gagne de l’XP pour avoir plus de vie, faire plus mal et obtenir des compétences essentielles pour survivre, car ce n’est clairement pas grâce aux quelques items qui redonnent de la vie (pomme, snack, boisson énergisante ou médikits) que l’on peut penser pouvoir résister. D’autant plus que les ennemis évoluent en parallèle en augmentant de niveau. Au départ, il n’y a qu’un seul type de zombie, les touristes qui faisaient bronzette qui te font croire qu’ils sont morts jusqu’à ce qu’ils te chopent pour te faire sentir leur haleine ou les speedy gonzales comme dans Left 4 Dead . Puis il y a les balaises, généralement, ce sont des mecs de 2m de haut que l’on entend crier de loin. Il y en a d’autres, mais je ne vais pas vous gâcher la surprise.

On se croit invincible dans les véhicules, jusqu'à ce qu'on s'arrête trop longtemps !

Le plus simple reste de les écraser avec les véhicules, sinon, on peut leur apprendre les bonnes manières avec les nombreuses armes modifiables que l’on trouve ici et là. Un peu comme Dead Rising 2 ou Fallout New Vegas, on peut réparer nos armes et les améliorer en utilisant des « ingrédients » trouvés sur l’île. Petite remarque, je ne comprends pas comment il se fait que l’on puisse voir des objets que l’on ne peut prendre alors qu’ils sont là, typiquement, la bouteille d’alcool : on ne peut prendre que celle qui ressemble à du Jack Daniels et parfois, on ne peut pas les prendre car la bouteille fait partie du décor ÔoÔ, c’est quoi se délire ? Pareil pour les boites de conserve qui sont modélisées par terre mais on ne peut pas les pendre, sans parler des objets qui peuvent être utiles qui ne peuvent pas être utilisés comme les extincteurs. Dernier râle, pourquoi l’alcool se met automatiquement dans le menu de sélection rapide, combien de fois je me suis mis à boire en pleine baston et à mourir comme une loque à cause de ça, surtout que chaque mort coûte de l’argent (nécessaire pour les réparations et modifs).

Le menu rapide est bien adapté pour les manettes, un peu moins pour les PC

Le jeu est très beau, les quelques musiques sont bien choisies (surtout celle avec le morceau de guitare qui rappelle Diablo 2), les voix et les bruitages sont de très bonne qualité. Ce qui manque au final, c’est un scénario, avec des personnages charismatiques et pas caricaturaux, parce que concrètement, on retrouve les stéréotypes habituels du genre. Pour les habitués, on finit par vite comprendre les mécaniques de jeu, les missions deviennent redondantes et à force de voler le pognon dans les affaires de vacances, de massacrer et piller les défunts, on sent que l’on tourne un peu en rond. Il y a parfois des petites surprises qui redonnent de l’intérêt, ce qui nous pousse à continuer et à en voir plus (ce qui est bien vu la suite). J’adore le jeu, malgré les défaut et les limitations, j’en attendais un poil plus, mais c’est une belle avancée, vivement Dead Island 2 (enfin s’il existe ^^).

Séquence émotion, triste, larmes et violons! Mais on ne connait ce personnage que depuis 5 minutes, l'effet dramatique ne peut pas prendre !

On aime :
• La collection d’extraits qui nous apprend des choses sur les coutumes locales, les habitants de l’île et un peu d’histoire, ce qui a servi de toile de fond pour le jeu
• Les graphismes vraiment beaux et le soucis du détail
• La possibilité de jouer en coop, même s’il faut que tous les joueurs aient le même niveau d’avancement dans le jeu en solo

On râle sur :
• Les objets que l’on ne peut prendre qu’à des moments particuliers
• Le son du menu qui me les brise au bout d’un moment
• Le manque de drama dans les scènes « tristes », on n’y croit pas
• Un scénario qui pourrait être un peu plus profond peut être

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !