par Crayd le 27 mars 2012
 

Speed Devils

faites vos jeux, attention, rien ne va plus !

Pilotez des caisses rétro-américaines ou de récentes sportives et enclenchez le turbo pour des courses tumultueuses dans un univers riche en rebondissements.

Date de sortie: 14 octobre 1999 aux Etats-Unis – 18 novembre 1999 au Japon et je ne sais pas en Europe
Genre: Course WTF !!!
Plate-forme: Dreamcast

Développeur et éditeur : Ubisoft

Les peintures sont au Top et les caisses ont la classe !

Je ne suis pas un expert de ce genre de jeux et c’était bien souvent sous la contrainte de mon Popa que je jouais avec lui à ces jeux qui me semblaient fades et inintéressant au possible. J’avais tord, sans être devenu un fan pour autant, il est vrai que j’ai commencé à prendre goût à faire des tours de circuits grâce à un jeu en particulier qui se voulait surtout arcade, j’ai nommé Speed Devils. En regardant l’illustration du boitier, on comprend tout le concept du jeu (ou presque), on va faire crisser les pneus, cabosser de la carrosserie, faire exploser des voitures et se faire du poooognon. Le seul truc un peu étrange, c’est ce diable rouge au sourire sadique et au nez phallique qui met un peu trop mal à l’aise si on le regarde trop longtemps.

Le bookmaker qui nous sponsorise avec un air du parrain

 

 

Ce qui fait l’originalité du titre c’est la façon dont on nous présente les choses, en effet, le joueur incarne un pilote sollicité par un bookmaker qui vient frapper à la porte de notre garage. Il nous propose de faire des courses pour une compétition secrète où des richards tapis dans l’ombre misent sur les concurrents comme au poker (cf la vidéo à la fin de l’article). Le but final étant de battre Driver X et de gagner le championnat, ainsi, Speed Devils se démarque un peu de son grand frère nommé Speed Buster sur PC avec quelques nouveautés.

On commence avec la caisse que le boss nous donne, une belle affaire...

 

 

 

 

Il y a quatre paliers à franchir du rang D jusqu’au A, des récompenses sous forme de trophées et des fanions sont gagnés au travers des circuits sacrément dangereux du bon vieux continent d’Amérique. Arriver premier n’est pas une mince affaire car en plus de devoir affronter des concurrents qui deviennent de plus en plus durs à battre, sur chaque niveau, les level designers nous réservent des surprises. On peut donc voir un T-Rex surgir des studios de cinéma sur le circuit d’Hollywood, en Louisiane une tornade peut nous emporter et on assiste en direct à un crash de vaisseau extraterrestre dans le Nevada, il s’en passe des choses en Amérique ! Je pense que ces obstacles expliquent pourquoi la plupart des concurrents ne sont pas très offensifs, exceptés les deux ou trois premiers du classement, les développeurs avaient peut être peur que le jeu soit trop difficile (mais c’est pas le cas). Il y a également un grand nombre de raccourcis et de passages secrets sooo abused qui permettent de gagner tellement de temps qu’au final, si l’on connait bien le terrain, on gagne à tous les coups, c’est le plus gros défaut du jeu selon moi (pas les raccourcis, le fait de gagner facilement).

On va passer entre ses pattes, faut que ça passe !!!

Il n’y a que 12 voitures différentes, ce qui est très peu, heureusement qu’il est possible de les bolider et de mettre plein de superbes couleurs différentes sur la carrosserie parce que ce serait une honte d’avoir si peu de diversité (déjà que…). Le pilotage est assez simple malgré une sérieuse tendance à chasser du cul et à s’envoler au contact de certains obstacles (pétage de plomb quand on vole dans le ciel à cause d’une pelleteuse !!!) sans parler du fait que les voitures sont indestructibles. Elles se transforment en poubelle chevrotante à force de rentrer dans le décors et les autres voitures, mais pas d’explosion comme sur la jaquette. Les lumières et les reflets sont plutôt corrects et dans l’ensemble le jeu est agréable visuellement pour l’époque. Le character design et le ton des discours donne une réelle personnalité aux pilotes, ici on se centre d’avantage sur les personnes que l’on affronte plutôt que sur les voitures, ce qui est rare dans un jeu de bagnoles conventionnel et c’est une véritable plus value, on n’affronte pas des voitures, mais des gens. Il est possible de jouer en VS, mais l’intérêt est plutôt réduit vu que du coup, il n’y a pas les autres concurrents pour créer du challenge. Il y a un mode arcade, mais pareil, c’est pas super intéressant sauf peut être pour s’entraîner.

 

On s’attend donc à une expérience de jeu au top, mais pas mal de petits défauts viennent gâcher un peu le plaisir. Globalement, ce n’est pas le jeu qui aura marqué la Dreamcast alors qu’il aurait vraiment pu faire un tabac, ça n’empêche pas de passer de nombreux bons moments sur le jeu car il est vraiment facile à prendre en main et l’ambiance originale permet de rester dans le flow.




On aime :

  • Le coté What The Fuuuuuck
  • Les pilotes ont une vraie personnalité
  • Les couleurs que l’on peut mettre aux voitures
  • Les musiques jazzy

On râle sur :

  • La physique complètement insane
  • Le nombre ridicule de voitures
  • Le manque de difficulté

Hey papy, c'est peut être le plus vieux, mais ça roule toujours pour lui !

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !