par Crayd le 13 mars 2012
 

Dad’n Me

Ou comment être sociable

Quand on en a marre, que l’on veut taper le premier qui passe dans la rue, on ressent de la frustration puisque l’on ne peut pas le faire en vrai (ou alors c’est pas bien). Avec Dad’n Me, vous pourrez accomplir cet objectif et vous lâcher sur les gamins qui traînent dans la rue.

Date de sortie: 2005
Genre: Action- Baston distribution de torgnoles gratuites 
Plate-forme: Web (jeu Flash)
Musique : Dustball
Programmation : Tom Fulp (Thomas Michael)
Graphisme : Dan Paladin (Daniel Paladin)

Jouer au  jeu Dad’n Me

Fraîchement arrivé dans un quartier Américain accompagné par son papa céréale killer, le joueur incarnera un enfant légèrement différent des autres. Ne connaissant pas le nom du perso violet au masque de tête de mort on va l’appeler « José », afin de pouvoir savoir de qui je parle.

Donc José est un bon petit gars avec un sacré taux de testostérone et un sens de la sociabilité un peu particulier. Généralement, il entame la conversation à coups de poing dans la tronche et la conclut en coupant court à la conversation dans un petit bain de sang délicatement signé avec son couteau. Effectivement,le nombre de coups est assez varié (coup puissant – coup rapide) et on peut faire un nombre de combos élevé (bon j’ai plus le screenshot, mais j’ai réussi à faire 128 combos, quoi ? Moi, un mytho ?). Il est possible de saisir les petits gars dans la rue et de faire un tête à tête ; ce « rentre dedans » peut se révéler fatal, mais après tout c’est important le contact. Les interlocuteurs représentent une large catégorie de styles, on rencontre des afros, des petits blanc, des émos, des rappeurs, des métaleux et des ninjas. Par contre il n’y a pas de filles dans le jeu, de toute façon c’est pas bien de frapper les nanas.

Le premier ami de notre Héros :)

Après avoir distribué un certain nombre de pains, la barre de rage augmente et une fois le maximum atteint, dans un flash puissant, la foudre tombe sur José  et il devient alors plus fort, plus rapide et des petits nuages violets flottent autour de lui. De plus, les malchanceux qui se trouvent sur sa route risquent fortement de finir calcinés tant la force des coups est importante. Il est également possible de prendre certains éléments du décor (les poubelles, des bombonnes de gaz, ou une tondeuse) pour les jeter sur les gens, ce qui se révèle super utile contre certains adversaires un peu difficiles à atteindre.

Le truc à bascule change aléatoirement quand on refait une partie, c'est inutile, mais c'est sympa.

La violence du jeu est toute fois atténuée par un style graphique cartoon et coloré sans être dans du « Happy tree friends » pour autant. Le character design particulier est plutôt efficace, il est peut être dommage de ne pas avoir fait davantage de visages différents, car on a l’impression de voir le même perso malgré les différents vêtements et les coupes de cheveux. Les décors sont bien détaillés et en plus ils sont interactifs, par exemple on peut écraser le château de sable du début, on peut jouer au foot et au basket. Les mécanismes de jeu ne sont pas sans rappeler Street Of Rage dont vous pourrez retrouver une superbe review qu’un mec génial et modeste a fait XD.

Les joueurs deviennent agressifs quand on leur pique la balle, ça tacle sévère.

La musique et les effets sonores sont propres et entraînants, encore une fois, le style adopté fait tellement penser à un cartoon que l’on pourrait retrouver sur Nickelodeon qu’une sorte de filtre de désensibilisation s’intercale entre le jeu et les joueurs. C’est probablement pour cette raison que les punching-balls vivants ne crient pas des masses sous les coups qu’ils se prennent ; dans un élan de sadisme pur, j’aurais bien imaginé un perso crier un truc du genre « Moooom snif snif », mais bon…

Le mode rage est activé et ça fait mal quand on envoie des coups.

Il n’y a pas beaucoup de niveaux,  il n’y a qu’un seul en fait -_-‘ et c’est super dommage, en même temps le but de ce jeu n’était autre que celui de promouvoir le site sur lequel il est hébergé à savoir Newgrounds.com, il suffit de voir tous les rappels au logo pour s’en rendre compte. Le jeu n’est pas si difficile que ça, mais il faut le prendre en main, car il y a parfois des passages où il faut comprendre comment l’ennemi attaque. Et vu qu’à chaque mort, on revient au début du jeu, on a l’occasion de bien comprendre. D’ailleurs, l’IA des personnages est plutôt pas mal, même si apparemment ils ne comprennent pas bien qu’il ne faut pas traverser la route quand une voiture passe. Il n’est pas toujours évident de toucher un adversaire, car il faut être bien en face et à la bonne distance.

Dad’n Me a eu un énorme succès et a reçu le prix du meilleur jeu par IGF en 2006, ce qui me semble bien mérité pour ce petit jeu bien sympa qui défoule bien pour une petite heure de jeu. Riches de ce succès, les concepteurs se sont donc lancés dans la réalisation de jeux toujours aussi cools en montant leur boîte nommé The Behemoth. On retrouve enfin les standards des premiers jeux du genre, une histoire sommaire, un gameplay simple et surtout, du FUN !

 

A gauche on retrouve Daniel et à droite Thomas

On aime :

  • Le style cartoon
  • La musique légère
  • Les petits détails sympas

On râle sur :

  • La courtitude du jeu
  • La difficulté à certains passages du jeu

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !