par Crayd le 6 décembre 2011
 

Fallout 3

Les radiations ça pique !

« I don’t want to set the world on fire …” J’avais essentiellement joué à Fallout 2 et quand j’ai entendu parler de la production du troisième volet, j’ai commencé à mettre mes quelques caps de côté pour me l’offrir. Un petit dossier sur les jeux post-apocalyptique est prévu, je vais donc me faire plaisir en parlant de Fallout 3 (on verra plus tard pour les autres opus)

Date de sortie: 30 octobre 2008 [Europe et Australie]
Genre: Action RPG de la balle
Plate-forme: Xbox 360, Playstation 3, PC
Distribution: Commerce, Steam ou web
Éditeur : Bethesda Softworks

Développeur: Bethesda Game Studios

Guerre, la guerre ne change jamais…C’est après une cinématique bien déprimante que l’on a l’étonnante surprise de commencer le jeu en incarnant notre personnage dès sa naissance. Je n’ai jamais vu une intro de jeu, le concept de répartition des points de création et un tuto de jeu aussi bien pensés. J’avoue que ce début m’a bien amusé, j’aurais eu envie d’en voir d’avantage. Franchement la mise en bouche est vraiment bluffante et bien pensée.

Une fois que l’on commence réellement les hostilités en sortant de l’abri 101, on peut refaire son personnage au point de passer d’un mec à une nana, d’un blanc à un black, bref on peut complètement changer (mais alors pourquoi ne pas faire une goule ou un super mutant ? ^^). Le monde futuriste des années 50, post apocalyptique hostile et gigantesquement désertique aux froides couleurs bleutées est bien différent des précédents opus  (ça fait beaucoup de qualificatifs quand même). Le fait de passer d’un jeu en 2D à la 3D est une réelle plus value. Finis les déserts de sable où tout est rouillé et bienvenue à la poussière où tu redeviendras poussière. La technologie est bien plus présente et le monde a évolué, en bien évidement (enfin jusqu’au boum qui a tout cassé).

Béhémotte géant en ligne de mire

Je ne sais pas où il va mettre la bouche à incendie, mais ça va faire mal !

On y rencontrera des Raiders super cools qui te passeront le bonjour après t’avoir fait avaler un peu de plomb. Les costumes font plus penser à ce que l’on peut voir dans Mad Max, mais cela reste crédible. Les divers ennemis et notamment ces saletés de crabes géants sont plutôt bien réalisés; même si j’aurais aimé voir plus de diversité dans la faune, on ne s’ennuie pas trop dans ces terres désolées, sans parler des mutants ou des goules. Je me souviens avoir lutté contre un béhémot géant pendant plus d’une heure (oui j’ai profité d’un petit défaut du jeu pour en massacrer un en étant au niveau 10).

Personnage de Fallout 3 qui se fait exploser

"Bon les gars, 8 litres de sang c'est pas assez, vous en metterez 10...non 12 litres !

Heureusement que l’on a de beaux petits jouets pour vaporiser la vermine. On trouve très vite ce qui est efficace et l’on s’amuse à voir combien de litres de sang contiennent nos ennemis en leur demandant gentiment à coups de chevrotine. Un détail tout particulier est porté sur cet aspect pour le plus grand plaisir des psychopathes raffolant du gore; de plus l’assistant au tir est toujours aussi pratique et efficace (en plus on peut voir de beaux ralentis).

Les nombreuses compétences que l’on débloque au fil des niveaux sont intéressantes et leur utilité se fait ressentir pour certaines. Une fois spécialisé dans le crochetage et les sciences, plus rien ne nous résiste, on récupère très vite ce dont on a besoin pour avancer. D’ailleurs, encore une fois, ces petites phases de jeu sont réellement bien faites, comme quoi à Bethesda, on se creuse bien la tête.

Après ces compliments, un peu de mécontentement quand même. L’histoire est pas mal et les quêtes annexes permettent vraiment de créer de la profondeur de jeu. Mais les rebondissements sont un peu les mêmes, on retrouve des idées des titres précédents, mais surtout, ce qui me gêne vraiment, c’est les phases de dialogue d’un ennui mortel. Le plan serré sur l’interlocuteur qui devient fixe et qui ne bouge plus sauf du visage c’est tellement dommage, sans parler des personnages qui dorment que l’on réveille, qui se mettent debout et s’approchent juste pour dire « salut », là les gars c’est trop pour moi.

Vue sur les ruines de Washinton dans Fallout 3

Le travail sur les décors est juste magnifique ♥

Si je ne m’arrête pas là ce n’est plus une review mais un dossier que je risque d’écrire, donc je vais conclure sur ces quelques phrases. Fallout 3 est une très bonne suite et un jeu vraiment bien pensé, il y a de très bonnes idées et l’écart qui a été fait avec les anciens jeux ne gênent pas du tout. Plutôt que d’une suite, je parlerais plus d’un dérivé du jeu qui est réussi. Les nouveaux joueurs auront très certainement plus apprécié que les puristes (quoi que, j’attends plutôt vos commentaires à ce sujet). L’aventure est prolongée grâce à pas moins de cinq add-on, que je n’ai pas tous essayés pour le moment, je vais rattraper le retard, noël approchant, je pense que ma liste sera longue cette année :p.

Pip boy le pouce en haut

La mascotte emblématique des Fallout toujours aussi cool

 

On aime :

  • L’univers retro-futuriste à l’ambiance visuelle et sonore adéquate
  • L’humour et l’hémoglobine
  • La durée de vie et le nombre de quêtes annexes
  • Toutes les bonnes petites idées du jeu

On râle sur :

  • Le manque d’évolution du décor qui est vraiment triste
  • Pourquoi n’y a-t-il pas un seul véhicule ? Même pas une trottinette !!!
  • Pas de multijoueur, c’est très dommage car il y a matière à faire.
  • Les bogues du moteur physique sont parfois un peu gros.

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !