C’est un peu ce que je me suis dit lorsque j’ai découvert la sortie de ce jeu cette année. Ne m’en veuillez pas, je cherchais un jeu auquel jouer en attendant Skyrim et je tombe sur la suite d’une des séries les plus mythiques de l’histoire du jeu de rôle sur PC. Il y a de quoi s’exciter un peu, tout de même !
Genre: Action / pseudo-RPG
Plate-forme: PC, PS3, Xbox360
Editeur : JoWood
Développeur : Spellbound
Bref on incarne donc une espèce de héros émo (petit mèche sur le côté) et moustachu qui parcourt le monde en faisant du break dance (ou en marchant comme un personnage de Dragon age : Origins, 2 ans plus tard). Le large panel de compétences et de possibilités offertes par 90% des jeux de rôles modernes s’envole pour laisser non pas 20, non pas 10, mais seulement 8 possibilités de personnalisation qui sont : taper fort, taper vite, tanker, tirer, se planquer, feu, glace, foudre. Wouhouuuuuuuuuu! Si vous aviez prévu de révolutionner le jeu de rôle en proposant une nouveauté où le joueur ne peut presque pas personnaliser son avatar, et parcourt des niveaux linéaires, ne vous fatiguez pas. C’est fait, ça s’appelle Arcania, A Gothic Tale.Ceci étant dit, ce n’est pas le pire jeu de la planète, c’est surtout que c’est la transformation d’une série connue et de qualité en un jeu d’action médiéval pas dynamique et trop simpliste. Les textures sont belles et les paysages aussi. Mais pour ce genre de jeu, allez plutôt du côté d’un Two Worlds 2 ou de Risen, voire, tout bêtement, jouez à Skyrim!
On aime :
- Les paysages, même s’ils sont visibles ailleurs
- La musique est jolie
On râle sur :
- L’animation break dance style
- Le massacre d’une série mythique
- Le nombre de compétences
- L’IA trop facile
- Les 40 000 personnages inutiles dans les villes (qui ne vous disent rien)
- Les personnages ichthyens (leur bouche bouge comme celle d’un poisson quand ils parlent)