Comme annoncé il y a peut, Plants Vs Zombies revient en force, en attendant de nouveaux trailler et le second opus, je me suis mis à la version Facebook.
Une adaptation vers Facebook
Depuis le premier opus, le principe du jeu est resté le même dans le fond, il faut toujours empêcher ces fichus zombies de nous manger le cerveau en piétinant nos gentilles petites plantes anti-chaire putréfiée. Il y a cependant pas mal de nouveautés qui viennent clairement rafraichir le jeu, même s’il s’agit d’une version « béta » (comme une majorité des Facebook games).
Avant toute chose, l’univers graphique passe d’un genre cartoon aux contours noirs et aux personnages proportionnés, a un style totalement kawaï (un classique des jeux Facebook). Même si le jeu est très coloré, ça ne fait pas saigner le nez pour autant, les développeur peuvent être content du résultat, le tout reste très lisible et le fait d’adopter une vue isométrique (encore un truc récurent de ce type de jeu) est des plus judicieux, le seul truc qui me chagrine un poil, c’est que certaine plante sont faite en 3D, ça tranche un peu avec le reste.
On retrouve également les interfaces incontournables avec en haut de l’écran les informations sur les gains du joueurs, son niveau et en bas, la liste d’ami(e)s qui pourrait devenir de potentiels alliés ou des rivaux car on peut aider ses potes en leur offrant des cadeaux, soit les bombarder en finançant une attaque de manche cervelle.
Un petit aperçu du jeu dans la vidéo suivante montre bien les nouvelles possibilités.
Un changement de tactique
Il faut oublier l’ancien titre et toutes les stratégies que l’on avait établies car ici, les choses ne sont plus tout à fait les mêmes. Le Crazy Guy nous accueil pour expliquer à ça façon comment jouer selon les nouvelles règles. Cette fois, on se rapproche beaucoup plus d’un tower défense classique dans lequel les zombies suivent le chemin de dalles de chaque parcelle de terrain que l’on contrôle et que l’on peut aménager. Il devient alors très stratégique de bien construire son jardin en disposant les bâtiments qui rapport de l’argent et de l’expérience et les dalles d’une certaine façon pour augmenter la distance à parcourir des ennemis.
Dans le tout premier jeu, l’argent servait à déverrouiller l’accès à de nouvelle plante et permettait l’achat d’objet utile sur le champ de bataille. En début de partie, on choisissait un certain nombre de plante à mettre sur le terrain sans limitation d’utilisation. Hors maintenant, on déverrouille de nouvelles pousses en acquérant des parcelles et il faut dépenser des pièces pour constituer son stock de plantes qui n’ont qu’une seule utilisation par bataille. Certain objet comme la tondeuse à gazombi, la lampe ralentisseuse, les gants de jardin sont générés par des bâtiments spéciaux, mais c’est le spray qui est le plus utile, il permet, moyennant un peu d’énergie solaire de ralentir les zombies momentanément ou d’augmenter temporairement la puissance des plantes.
Puisqu’on parle de gain, comme dans tout free-to-play ou social game, on retrouve une monnaie virtuelle que l’on peut acheter avec de vrais sous à savoir les « Gems » (qui est un accélérateur de construction et de croissance des plantes), une monnaie que l’on peut acheter et gagner dans le jeu les Zombucks (qui sert à payer les invasions de zombies chez les ami(e)s et l’achat / amélioration des bâtiments) et enfin les pièces qui servent uniquement à faire pousser les plantes. Le gain de pièce est plus important que celui des Zombucks ce qui permet de planter plus vite que l’on ne perd de plante.
Une guerre sur deux fronts
Le jeu ne s’appelle pas « Adventure » pour rien, en effet, grâce au camping-car du barbu roux, on va pouvoir voyager à travers 12 villes pour affronter de nouveaux zombies, obtenir des objets bonus et surtout se faire un max de pognon. Dans chaque ville, il y a des étapes à franchir avec des étapes clés et un niveau de fin permettant de déverrouiller une nouvelle parcelle. Cette dernière étape de la ville nécessite l’aide d’ami(e)s que l’on peut solliciter par invitation, mais il est possible de zapper le recrutement en payant quelque Zombucks, au moins si on n’a pas d’amis, il est toujours possible de jouer en solo de très longue heures pour avancer ou de débourser quelque euros. On peut rejouer autant de fois que l’on veut et retourner à la ville que l’on souhaite et heureusement, sinon on ne pourrait plus avancer.
En parallèle, il est nécessaire de bien protéger ses propriétés qui subissent également des offensives soit de manière aléatoire, soit parce que vos ami(e)s ont décidé que l’aventure ne les intéresse pas et qu’il est plus avantageux de venir vous piller (même si c’est coûteux). Il est donc possible de déployer les plantes sur les parcelles le long des chemins menant vers vos bâtiments. Il y a plein de tactiques pour gagner facilement les affrontements, mais à mon avis, celle qui est la plus efficace est de mettre l’entrée de chaque chemin dans le carrefour central afin que les plantes des parcelles proches puissent également participer aux festivités !
Plants Vs Zombies Adventure est une très bonne suite de la licence au format des jeux Facebook, on y retrouve les principes fondamentaux et des nouveautés qui confèrent une dimension stratégique et tactique plus importante qu’avant. Et même si le coté « social » n’apporte rien de plus si ce n’est que l’on peut faire des cadeaux ou des zombies à ses amis, je suis certain qu’il y aurait d’autres choses plus intéressante à faire. L’ambiance sonore n’est pas en reste, les musiques sont classes et les bruitages collent bien à l’univers, après il faut aimé le style kawaï et une progression un peu lente. Quoi qu’il en soit, j’ai bien l’impression que cette suite sur Facebook est plus intéressante que le Plants vs Zombies 2 enfin à voir.
On aime :
- L’univers graphique et le passage à l’isométrie
- Les mécaniques de jeux ont changé, mais restent dans la même idée
- Le fait d’avoir deux lieux de jeu, chez soi et les villes
- La possibilité de jouer sans être bloqué sans dépenser ou inviter des ami(e)s
On aime pas :
- Les bâtiments sont parfois gênants pour interagir derrière celui-ci
- La superposition des zombies empêchent de pouvoir les cibler facilement
- Les plantes accessible uniquement par l’achat réel (on frise le pay-to-win)