par Crayd le 8 avril 2013
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Prix
  • 29 avril 2011
  • Action - Plate-forme
  • PC (steam)
  • Alientrap
  • 9,99€
 

Capsized

il ne fallait pas se crasher!

Suite à un problème, il faut quitter le vaisseau mère et l’atterrissage risque d’être difficile. Une fois sur place, le comité d’accueil très chaleureux n’a qu’un seul but: nous offrir la vie éternelle.

Encore un élément de scénario qui ajoute également de la diversité au gameplay et qui introduit un nouveau type de bonus: le bouclier magnétique.

Ca va s’crasher

 

Je ne sais pas de quelle nationalité sont ces pauvres bibendums, on va dire qu’ils sont de notre petite jungle française. Le spationaute que l’on incarne est un chanceux par rapport à ses collègues morts durant l’accident de leur vaisseau. Il va devoir retrouver ses semblables afin de repartir, ou du moins essayer. Dans un premier temps on pourrait penser que cette luxuriante planète va proposer un jeu qui rappelle Flashback (la version Genesis), mais le joueur n’aura pas vraiment le temps d’admirer le décor coloré riche en détails et animations. Cette étrange forêt est habitée de divers créatures pacifiques et autres plantes bizarres, et lorsque l’on s’arrête le temps de respirer, on se rend compte du travail de titan qui a été fait sur l’univers, les lumières et les effets de particules qui ajoutent une petite touche de réalisme. Assez vite on se doute que l’activité principale ne consistera pas à se balancer de branche en branche à l’aide de notre grappin énergétique surpuissant qui peut même déplacer d’énormes rochers. On va plutôt faire hurler ce bon vieux fusil d’assaut en faisant exploser diverses bestioles. On dit que les rayures attirent les guêpes, mais là, c’est plutôt le blanc qui attire les embûches car entre les insectes volants, les animaux hostiles et les autochtones, on a l’impression d’avoir mis les pieds dans une fourmilière de mangeurs d’hommes!

 

Metal Slug spirit

 

L'information relative à la vie et le reste se trouve malheureusement en bas de l'écran. Pas toujours évident de garder l'œil au bon endroit

Par chance, il y a des munitions et des bonus qui vont grandement nous aider à survivre, même si l’on consomme très vite le peu de vie que l’on a. On retrouve les grands classiques du matos du pacificateur tel qu’un pulsar, un blaster, un lanceur de poudre nano, bref, tous ce qu’il faut normalement pour se débarrasser des nuisibles. De plus, chaque arme possède un tir secondaire qui permet de jouer différemment en fonction de ce que l’on tient entre ses mains. Cela n’empêche pas de finir en chair à pâté très souvent… bien que cela dépende de votre façon de jouer. On a également la possibilité de tirer une bourrasque (un peu à la Magicka) pour repousser les ennemis, des éléments du décor et même pour faire des sauts plus intéressants. Sans oublier l’équipement incontournable du spationaute, le jet pack dont l’utilité est assez relative suivant les niveaux, d’autant qu’il faut généralement récupérer du fuel pour l’utiliser.

 

Faut sauver l’soldat Brayanne

 

Entre chaque niveau, on retrouve généralement 3 cases sans texte pendant le chargement. Elles permettent de mettre en place un petit contexte scénaristique qui ajoute un peu de profondeur au jeu.

La progression du jeu est bien faite, et le scénario justifie le déroulement de l’action. Durant les temps de chargement, on nous présente généralement le scénario sous la forme d’une BD avec trois images qui suffisent largement à comprendre le propos et ne présagent souvent rien de bon pour le niveau à venir. Les personnages au look Métalslugien finissent par constituer un petit groupe de survivants mais qui ne servent pas à grand chose vu qu’ils n’ont pas d’arme et qu’ils n’interviennent pas non plus dans la résolution du niveau. Ils sont plutôt sereins car même en nous voyant nous faire découper et en entendant les tirs ou les autres bruits bien stressant, ils restent sagement dans leur coin. On n’a qu’une envie, c’est de trouver un autre gun et de le refiler à l’un de ces bonzes pour qu’un autre joueur vienne nous apporter son aide dans un mode Coop. Mais avec une caméra aussi réactive, qui se fissure quand notre santé est faible ou quand on ne voit plus son pointeur de visé, un second joueur pourrait poser des problèmes de visibilité. Il aurait néanmoins été sympathique de parcourir le décor à deux sur ces musiques de grande qualité qui rythme sacrément bien le jeu.

Les développeurs n'ont pas fixé tous les bogues apparemment, ce n'est pas grave en soi cela dit.

Capsized est un bon jeu 2D qui ne présente pas de concepts révolutionnaire, mais qui sais utiliser des briques de jeux qui fonctionnent en les mixant correctement pour un résultat bluffant, notamment grâce à un univers sonore et visuel qui savent capter l’attention des joueurs. Malgré une bonne diversité d’armes, de bonus et d’ennemis, le jeu n’offre pas une rejouabilité suffisante, du coup, il se finit plutôt vite surtout si on est doué (pas comme moi), en 5 ou 6 heures c’est plié en mode facile. On reste un peu sur ça faim et l’on ne sait pas trop comment définir le ressenti après une partie (perso il y a un niveau qui m’a bien saoulé).

 

 

On aime :

  • Graphiquement ça claque, il y a une véritable recherche sur l’environnement
  • Les musiques et les sons d’une manière générale sont bien appropriés
  • La mise en scène en quelque plans fixes façon  bande dessinée
  • Le sentiment de ne pas être le bienvenu sur la planète

On n’aime pas :

  • Le rythme du jeu peu devenir très vite insoutenable, on va trop vite avec le grappin
  • Les petits bogues et les détails qui manquent de finition
  • La répétitivité de l’action
  • Soit je suis mauvais, soit le jeu est bien chaud, les hardcores vont être heureux

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !