La semaine dernière, Florian dérivait sur Naosol et c’était bien sympa. Ce vendredi, il sera aussi question de musique. Doude oblige, ça sera Heavy Metal pour tout le monde. Parce que ça commence à bien faire les niaiseries.
Vomitron donc, petit groupe de Metal mi-expérimental mi-on-se-fout-des-étiquettes-de-toute-façon, au nom d’une rare élégance, est renommé pour ses reprises de bon goût tout en alliages lourds de chansons outrageusement connues (du genre Eye of the Tiger ou le thème des Ghostbusters). Ils nous ont pondu en Septembre une galette intitulée No NES for the Wicked n’ayant pour seule ambition que de compiler des instrus des thèmes les plus connus de la NES. Dans le tas, on retrouvera la musique de Contra, Zelda, Castelvania et Ninja Gaiden, le tout entrecoupé d’interludes musicaux tirés de Tetris.
Est-ce que tout cela n’est pas un peu facile ? Est-ce que cette maudite mode des musiques 8 bits rétros, harponneuses de geeks nostalgiques, n’a pas un peu vécu ? Est-ce qu’il suffit de jouer le thème de Zelda au violon ou à l’accordéon pour buzzer (z’avez vu, je ressors des termes rétros pour l’occasion moi aussi, aha, lol) et accrocher le badaud ? Ces questions sont légitimes, et je comprends que certains vieux de la vieille se sentent irrités lorsqu’ils voient (entendent) cette appropriation de leurs références à des fins purement marketing. Mais il y a une question autrement plus importante : est-ce qu’on en a quelque chose à foutre ?
Il n’y a pas grand chose à dire sur cet album si ce n’est qu’il est accrocheur, que c’est un plaisir d’écouter l’exécution parfaite des morceaux et que, nom d’une chèvre pixelisée, ça envoie de l’énergie pure. Le mieux est encore de le prendre pour ce que c’est – un bon trip bien débile – et de remuer la banane au rythme de ces hymnes mythiques. Pas besoin d’avoir usé ses pouces sur un pad carré étant petit, ça marche très bien sur moi qui n’ai jamais gamé que sur Pécé ! En plus, il y a une jolie photo sur la pochette (osez prétendre que ce n’est pas pour ça que vous avez cliqué sur l’article !) pour achever le violent rentre-dedans que nous fait Vomitron. D’aucuns diront que plus d’une heure d’instrumentale pure, c’est lourd. Les cuistres. Moi, j’ai succombé.
Au passage, mention spéciale au site de Vomitron, qui a tout de même la grande classe avec ses néons violets !