par Crayd le 14 janvier 2013
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Editeur
  • Site officiel
  • 27 août 2008
  • Beat them all et le reste
  • XBLA, PSN, Steam
  • Behemoth
  • Behemoth
  • www.castlecrashers.com
 

Castle Crasher

toujours plus gros, toujours plus fort, toujours plus de plus !

Fallait pas kidnapper les filles du Roy, fallait pas voler le joyau magique, mais surtout, fallait pas interrompre leur petite fête sinon les chevaliers Rouge, Vert, Jaune et Bleu n’hésiteront pas à découper ceux qui se mettront sur leur chemin. Behemoth parvient encore à réaliser un jeu de haute qualité.

Force Verte, force Jaune, force Rouge, force Bleue…

Les quatre protagonistes charismatiques et super bourrins aux pouvoirs démesurés cachent au fond d'eux une âme de romantiques pour vouloir sauver les princesse, à moins que ce soit une autre motivation

Castle Crashers c’est un peu un mix entre Golden Axe et Power rangers, on incarne un héros parmi quatre chevaliers d’un château qui vient de subir l’attaque d’un puissant magicien qui, en plus d’avoir dérobé le joyau de pouvoir du royaume,  emmène les princesses du pauvre Roi. La guerre est donc déclarée, les premiers à se lancer dans la course contre l’envahisseur ne sont autres que les illustres guerriers, ces clones ne s’identifient que par leur couleur et leur pouvoir magique élémentaire particulier personnel. Le bleu pour la glace, vert pour le poison, jaune pour le feu et rouge pour la foudre (j’aurais inversé les deux derniers d’ailleurs mais bon). En dehors de leur pouvoir, ce sont les mêmes personnages, cependant, on peut débloquer d’autres persos qui possèdent également leurs propres capacités. Bref les héros vont traverser diverses régions du monde et rencontrer des ennemis toujours puissants et étranges. La vingtaine de missions proposées permet vraiment de s’amuser pendant un bon moment si on s’attache toutefois à faire le jeu un peu plus en profondeur  pour trouver quelques secrets et objets cachés. Le rythme du jeu est bien équilibré par contre, on alterne bien entre des moments purement linéaires de baston et d’autres moments où il faut « simplement » fuir une bestiole géante qui fait trembler toute la forêt. A l’occasion, il est également possible de faire une halte dans un commerce pour acheter des objets et des armes histoire de faciliter la progression qui n’est pas si simple que ça, surtout lors des boss  originaux qui offrent un véritable défi. Pour les joueurs qui aiment la coopération, après avoir massacré le boss, vous devrez déterminer qui mérite le baiser de la princesse du niveau, il n’y a pas de conséquence particulière à ça, mais on se prend au jeu.

 

Avancer, mettre la misère au méchant et recommencer…

Le premier boss du jeu est une grosse brute qui prend presque tout l'écran pour lui et qui ne supporte pas l'alcool trop fort (tapette va !)

Il est quasi impossible de ne pas savoir prendre en main ce jeu ultra intuitif, en même temps il n’y a pas tant de boutons que ça et on fait toujours la même chose. Très réactif et plein de punch, on prend plaisir à défourailler les adversaires et à récupérer de l’or sur leur carcasse. Il y a un grand nombre d’armes qui peuvent aller de la simple épée, à la fougère, au sabre laser, en plus de l’arme principale, on peut très vite utiliser  un arc comme arme secondaire et surtout user de magie surpuissante. En fonction des ponts d’expérience que l’on attribue aux caractéristiques (force, résistance, magie et agilité), les personnages sont plus ou moins efficaces sur les monstres, même s’il y a un certain déséquilibre entre un perso optimisé agilité car en plus d’aller plus vite, l’arc se transforme en une vrai gatling qui enchaîne les tirs si vite que les ennemis n’ont pas la possibilité d’approcher. En plus de la possibilité d’être accompagné par trois autres joueurs, on peut trouver des pets tout mignons aux pouvoirs différents et bien pratique comme celui qui indique la position d’objets secrets ou celui qui régénère le personnage. Il y a un truc que j’aime tout particulièrement, ce sont les clins d’œil aux autres jeux qu’ont crées les développeurs, ainsi quand on mange un sandwich, on se transforme en une sorte de super méta gros chevalier qui n’a besoin de rien d’autre que de ses poings pour stopper les opposants, ce qui est marrant, c’est que les coups dans les airs sont les mêmes que le roulement de poings de Dad’n Me, on rencontre également des personnages qui proviennent d’autres jeu de leur cru (à vous de les retrouver). Un point me reste en travers tout de même, c’est la récupération des fameux sandwiches de culturiste : une fois que l’on en récupère un, il est sélectionné par défaut ce qui fait que l’on risque d’en utiliser un sans le vouloir à moins de bien changer d’objet.

 

Un univers graphico-sonore cartoon Behemothien

Course effrénée dans une vielle grange longue de 200 m pour éviter le méga Yéti mutant qui au fond ne veut que nous faire un gros câlin.

Dès le premier coup d’œil, on sait immédiatement qui a fait le jeu pour peu que l’on ait déjà joué à une autre de leurs productions. En effet, le style graphique ne laisse pas de doute, les animations rappellent quelque chose de facilement identifiable et finalement l’humour que l’on retrouve tout du long est la vraie marque de fabrique du studio. Les décors diversifiés sont riches en détails, les environnements ont tous une ambiance propre qui nous donnent vraiment la sensation de voyager d’un coin du monde vers un autre, les obstacles que l’on rencontre sont eux également bien caractéristiques et représentent une culture différente. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve les personnages classe malgré qu’ils soient très simplistes, je trouve qu’il y a une patte graphique qui sort des chantiers battus. Les effets de particules, explosions, fumées et autres sont réussis d’autant plus que je peux vous assurer que ce n’est pas toujours évident à réaliser sur flash (du moins pour que ce soit bien fait), le seul aspect super négatif à ça, c’est lorsque tout le monde se met à faire de la magie, c’est le chaos total, on ne voit plus rien, on ne sait plus si ce sont des trucs alliés ou pas, bref, le vrai cirque. D’un point de vue sonore, les thèmes sont héroïques à souhait, sauf durant nos petits achats dans les marchés où l’on se croirait dans un ascenseur. Les bruitages sont cohérents avec la globalité du jeu et même si la profusion de sons des grosses bastons ne permet pas toujours d’identifier ce qui se passe, on a l’impression d’y être.

 

Une fois de plus les développeurs de The Behemoth nous proposent un jeu de qualité qui procure autant de plaisir que nos bons vieux beat them all de l’époque de la Megadrive (en ce qui me concerne). Le jeu a toujours autant de succès, quelque DLC sont venus rallonger la durée de vie du jeu. Au delà de ça, vous trouverez facilement sur le net des vidéos de l’animateur / graphiste pour voir comment ils font. Je ne peux que vous conseiller ce jeu surtout quand on aime faire les jeux en coop dans un univers héroïc fantaisy loufoque dont la sublime fin du jeu vous restera en tête (j’en dis pas plus). Enfin certaines fois les chiffres sont bien représentatifs de la réalité avec plus de 3 000 000 de joueurs à travers le monde, on peut dire que c’est une belle réussite.

Une fois un boss vaincu, un énorme butin pop de ses entrailles pour nous régaler de pognon, c'est souvent le moment où l'on est en compétition avec les autres joueurs.

On aime:

  • L’univers graphique et sonore loufoque propre à Behemoth !
  • Le multi-joueur à quatre, c’est un peu tout l’intérêt du jeu
  • On ne va pas vraiment parler de l’histoire, mais plutôt du rythme et de l’enchaînement de l’action

On râle sur:

  • Quand il y a trop d’effets d’explosions, boules de feu et autres, on ne voit plus l’action
  • Le déséquilibre au niveau des spécialisations (si on est archer on évolue plus vite)
  • La durée de vie du jeu (si on trace comme des porcs sans essayer d’aller plus loin)

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !