Borderlands 2, une affaire de bisounours chez Goreroll
par Bisounours le 10 décembre 2012
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Editeur
  • 21 septembre 2012
  • Western futuro-spaghetti sauce bolo-RPG
  • PC, XBOX, PS3
  • Gearbox Software
  • Take Two Interactive
 

Borderlands 2, le bisounours sur le coup

Toute cette créativité au service de la violence

Nous autres bisounours avons une vie difficile, un peu comme les mannequins dans les conventions de jeux vidéo. Du coup, parfois, la pression s’accumule et, des fois, je l’avoue, un petit peu de violence permet de décharger tranquillement cette tension sur des nabots virtuels tout en polygones. Et Borderlands 2, pour ça, c’est plutôt bien !

Regardez comme il est mignon ce bazooka ! Vive l'abondance d'armes !

Regardez comme il est mignon ce bazooka ! Vive l'abondance d'armes !

Plus, toujours pluuuuuuuuuuuuuuuuuuus !

Borderlands, premier du nom, c’était un FPS en cel-shading dans un décor post-apocalyptique, un environnement super funky, un buggy rigolo, des personnages complètement barrés et un scénar dont le bouquet final fleurait bon le caniveau selon beaucoup de critiques. Je sais pas, moi j’avais bien aimé, mais en tant que bisounours, notre génétique nous empêche de ne pas aimer les choses. Mais surtout, c’était une monstrueuse quantité de pistolets, de bazookas et de fusils divers colorés, rigolos et avec des propriétés faramineuses.

Bon… dans Borderlands 2, on prend la recette et on recommence mais en mieux et en plus. Surtout en plus, surtout pour les armes en fait. Un des trucs les plus jouissifs de Borderlands 2, c’est quand même cet outrageux paquet d’armes arc-en-ciel qui circulent partout et sont toutes générées aléatoirement. Mais au-delà de juste proposer quelques types d’armes différents, le jeu va plus loin en ressortant les éléments présents dans le premier opus tout en ajoutant un élément violet : le Slag, qui va peindre l’ennemi en violet ce qui permettra ensuite de lui infliger le triple de dégâts avec toutes les armes non-slag et ce tant que l’ennemi est tout violet et tout mignon. Dans le cas de gros truc très méchants, c’est vraiment un effet très, très, TRES appréciable.

Le rechargement des Tediore, j'ai lancé le vieux par terre, et un nouveau apparaît

Le rechargement des Tediore, j'ai lancé le vieux par terre, et un nouveau apparaît

Mais les concepteurs ont aussi décidé de renforcer l’impact des marques des armes. Dans le premier il y avait un impact visuel, désormais la marque du constructeur va avoir un impact réel sur le gamplay. Par exemple, les armes fabriquées par Hyperion vont avoir une visée qui sera de plus en plus précise quand l’arme tirera. Le premier coup a toutes les chances du monde de partir dans le décor, mais la fin d’une rafale fera mouche très facilement. Un truc très bien sur un fusil d’assaut ou un fusil à pompe, beaucoup moins sur un fusil sniper par exemple. D’autres vont avoir des chargeurs plutôt réduits mais une grande précision, ou alors mitrailleront automatiquement plusieurs coups sur un tir zoomé. Et enfin, Tediore, notre constructeur préféré, propose des armes avec un système de rechargement assez alternatif : quand le chargeur est vide, on jette l’arme, elle explose et se reconstruit, chargée, dans votre mimine pour continuer de décharger des tempêtes de rouge, de vert ou de violet sur la foule de nabots enragés face à vous. Et ça, c’est bon.

Le concept-art d'un Goliath enervé... oui, c'est plutôt moche !

Le concept-art d'un Goliath enervé... oui, c'est plutôt moche !

Mais Borderlands 2, c’est aussi plus d’ennemis, si on retrouve les classiques bandits et monstres sauvages du premier qui pourront être un peu plus déclinés et se voir évoluer, on voit aussi apparaître les Goliaths par exemple, des mecs très sympathiques qui peuvent fournir de bons fous rires. Il s’agit d’espèces d’énormes montagnes de muscles avec une arme dans chaque main, une résistance impressionnante et un casque généralement ridicule. Dans le cas d’un tir dans la tête, le casque saute, le Goliath s’énerve et ilne reste que son crâne au bout d’un tentacule carotidien tout rouge et brillant. A partir de là, il se mettra à aller faire des gros câlins à tous les gens autour de lui, un peu comme certains bisounours. A chaque fois qu’il étouffera quelqu’un dans son étreinte, il régénérera sa vie et gagnera un niveau, ce qui implique qu’il deviendra plus gros. C’est une très bonne technique pour dévier les tirs et c’est très drôle à regarder, par contre des fois ça fait vraiment un gros truc qui vous fonce dessus à la fin… et ça, c’est douloureux.

Sus au Beau Jack !

Le méchant derrière les manipulations du premier Borderlands, le patron d’Hypérion : Handsome Jack, ou en français le Beau Jack, et son masque dégueulasse, est de retour et c’est un personnage vraiment très… vilain ! Vous repartez dans la peau d’un « Vault Hunter ». L’ouverture du vault, dans le premier opus, a fait apparaître l’Eridium sur Pandora, une ressource précieuse qui a fait la fortune d’Hypérion. Mais un nouveau vault est apparu, et il contiendrait, selon les rumeurs, un truc encore plus cool. Le Beau Jack ne rêve bien sûr que de s’approprier ces trésors et cette puissance et il faut l’en empêcher aux côtés de compagnons plus ou moins saints d’esprit. Il y a deux semaines, avec le gros con, nous pensions approcher de la fin, et en fait… non. Rebondissement étonnant là où nous ne nous y attendions pas  et bim, c’était reparti pour un tour, et en arrivant à la fin, il reste toujours le new game +, histoire de recommencer avec des ennemis à sa hauteur pour atteindre le niveau 50 et aller avec ses amis essayer de tomber le boss en équipe qui devient ainsi accessible.

Un des personnages les plus hauts en couleurs, c'est Tiny Tina !

Un des personnages les plus hauts en couleurs, c'est Tiny Tina !

Tout ça en ayant aussi une myriade de quêtes secondaires pour se faire les dents ou découvrir un peu plus ce somptueux univers et ses personnages les plus tordus. Que ce soit les quêtes complétements stupides de Claptrap, le robot mégalo, qui sont toutes empreintes de ses délires de grandeur et de son humour grandiose. Ou aller aider Tiny Tina, la mignonne enfant, à organiser une petite « tea party » avec ses amis un peu absurdes, une quête adorable avec un insecte dans un bocal, une poupée et un nabot.

Tous ensemble, tous ensemble !

Et là où un jeu comme Borderlands prend son essor, c’est en coopération. On le sent, le jeu est fait pour, on le savait depuis le premier. Dans le deuxième, tout ça est encore plus vrai. Les classes ont été refondues avec leurs trois arbres de compétences chacune qui vont venir renforcer énormément de choses. Au niveau 5 vous gagnez votre premier point afin d’acheter la compétence emblématique de la classe qui va faire une grosse partie du gameplay du personnage. Le Gunzerker (j’ai les noms en anglais, j’avoue) va par exemple pouvoir faire preuve d’une grande poésie en tenant une arme dans chaque main pendant un moment après l’activation (oui, même deux fusils à pompe). Ce qui lui donne un accent bourrin assez rapidement. Ensuite les arbres vont venir compléter ça. L’un se concentre sur une alchimie avec des pistolets pour pouvoir tirer, tirer et encore tirer sans jamais recharger en changeant juste d’armes régulièrement. Un autre va venir renforcer le gunzerking, la compétence de classe, en venant allonger sa durée, réduire son temps de rechargement et permettre d’avoir des chargeurs beaucoup plus grands dans toutes les armes. Enfin, le dernier offre un potentiel tank très fort avec énormément de passifs pour récupérer de la vie et encaisser les attaques comme personne.

Les arbres de compétences du Gunzerker

Les arbres de compétences du Gunzerker

Et les classes interagissent aussi très bien entre elles. Le Gunzerker, vous l’aurez compris, sera plutôt un tank. Le capitaine et ses tourelles de défense et ses bonus de groupe viendra apporter une influence très positive au groupe entier. Un assassin pourra soit faire un excellent sniper, soit un ninja qui circulera pour éliminer efficacement au corps-à-corps de la piétaille comme personne. Et la sirène permettra de contrôler bien mieux le flot du combat. Et il sera bien sûr possible d’échanger des objets avec ses amis en coopération, même si vous les avez ramassés pendant que vous jouiez tout seul ! Du coup comme on peut échanger entre ses personnages aussi, bah, il y a moyen d’instaurer un vrai trafic d’armes !

Boobs

Boobs

Des avantages partout !

Au final, un jeu, c’est quoi ? C’est un gameplay et une histoire, on en parle depuis tout à l’heure et je vous dis qu’ils sont très sympas. C’est aussi une durée de vie, une rejouabilité, et ça, c’est dans la boîte entre la quarantaine d’heures de jeu pour un premier run, le new game+, les diversités de classes, les options du mode coopératif, les arènes à faire pour le score avec ses amis et le boss bonus de fin. Et le plus fantastique, c’est que recommencer le jeu avec un nouveau personnage permet quand même de garder des avantages de sa partie précédente ! Les bad-ass achievements par exemple, qui sont des petits hauts faits à accomplir en jeu, permettent de gagner de nombreux bonus passifs qui sont appliqués à tous les personnages du compte, pas seulement au personnage qui les a accomplis !

Enfin, un jeu c’est aussi une ambiance qui passe par ses graphismes, ses voix et ses musiques. Et là, on est gâtés, Borderlands proposait un joli cel-shading, Borderlands 2 reprend la recette et son aspect BD et ajoute du détail, de la vie, de l’animation et de la classe à tout ça, de nombreuses options de personnalisation des personnages et des véhicules. Les musiques sont toujours aussi efficaces pour une ambiance réussie et les voix sont grandioses. Le gros con a joué en français, pour pouvoir râler, et il m’a avoué, un peu ivre, que les voix étaient bien, et moi j’ai joué en anglais et les voix originales sont grandioses et desservent parfaitement l’humour du titre et ses personnages plus loufoques les uns que les autres.

Il faut aussi reconnaître la qualité de la version PC qui propose un menu fouillé avec plein d’options, ce qui n’est pas toujours au rendez-vous et ne fait pas du jeu un simple « portage » ! Tout ça accompagné d’une IA plutôt efficace qui va, quand votre vie tombe à zéro et qu’il vous reste seulement un court instant pour tuer quelqu’un et pouvoir revenir dans la partie sans passer par le checkpoint, reculer pour se mettre à couvert et vous énerver assez copieusement. Et ça, c’est cool !

Ouais, High Five Claptrap ! Faisons un câlin !

Ouais, High Five Claptrap ! Faisons un câlin !

Mention spéciale donc à Boderlands 2, que j’ai aimé en bon bisounours, comme tout le reste, voire même un peu plus pour tout ce qui le compose.

On aime

  • L’histoire
  • L’humour
  • Les personnages
  • Les graphismes
  • Les animations
  • Le voice-acting
  • Les répliques
  • Les armes
  • La durée de vie
  • L’ambiance
  • Toujours plus d’armes

On râle sur

  • Rien, moi, j’aime tout, je laisse ça au gros con !
PS : L’avis du gros con arrive bientôt, le jeu aura la même note sur les deux mais il vous exposera son point de vue, forcément négatif !

On aime


On râle sur


Le bisounours est un bisounours comme les autres, il est mignon, il aime tout, il respecte tout, et il fait des câlins aux gens. C'est tout !