Un masque blanc sur la jaquette, un mec un peu bizarre, non, ce n’est pas un flyer des Anonymous, mais bien Borderlands 2, le FPS/RPG post-apocalyptique qui fait déjà rêver un max de joueurs à l’idée d’explorer de nouveaux horizons désertiques, ou pas ? J’ai pu poser mes mains dessus à la Gamescom, et, y a pas à dire, ça détend !
Tout d’abord, qu’est-ce qui donnait à Borderlands, premier du nom, son charme ? Personnellement, si j’y repense, je dirais : ses graphismes en cel-shading, son univers post-apo et ses classes de personnages. Borderlands 2 garde, bien évidemment, la recette qui marche et essaye de la pousser bien plus loin.
Les classes, au nombre de 4 dans le jeu de base, sont toujours là : Sirène, Assassin, Capitaine, et Gunzerker (j’adore son nom) auront chacun une compétence signature que les arbres de talents permettent de booster avec de nombreuses synergies. L’assassin, par exemple, peut se rendre invisible quelques instants pour tuer des ennemis au corps-à-corps avec une efficacité redoutable dans un dash. Certains talents lui permettront de réinitialiser la durée de la compétence à chaque ennemi tué. Imaginez les combos ! Pour avoir testé le Gunzerker avec un peu plus d’attention, la possibilité d’aligner deux flingues, quels qu’ils soient (oui, le combo fusil d’assault / lance-roquette marche) a quelque chose de fondamentalement jouissif et bourrin.
Une cinquième classe annoncée récemment viendra rejoindre la danse : le Mechromancien, un soldat bien particulier qui invoque un gros robot au combat et pourra lui donner de nombreuses capacités et bonus à travers ses talents, notamment avec l’arbre Best Friend Forever. Il n’était pas possible de la tester puisque son développement n’est même pas terminé (nous avons pu voir les manques de textures ici et là pour cette jeune mécanicienne), mais le concept est en tous cas très sympa.
L’équipe de 2K Games nous a présenté d’abord un groupe de trois testeurs au niveau 50 partant à l’assaut d’une des nouveautés du jeu : un boss de raid, celui qui sera débloqué après la fin du jeu et implique un combat long et complexe même pour une équipe de joueurs optimisés et disposant d’un très bon équipement. Bref, de quoi rallonger la durée du jeu facilement en ajoutant d’énormes boss. Si le jeu était ouvert aux mods, je suis sûr que nombre de fans se précipiteraient pour concocter des abominations (ceci est ouvertement une perche tendue aux développeurs).
Le test se faisait dans une arène, deux joueurs en coopération face à des vagues et des vagues d’ennemis pas très gentils et bien tenaces. Le concept tourne bien, il y avait du challenge, le truc le plus blasant étant qu’il ne faut vraiment pas mourir sous peine de devoir recommencer la quête intégralement depuis le début. Et quand je dis ça, j’entend, aucun joueur, car le mort est obligé d’attendre en hauteur que son allié termine ou meure avant de pouvoir relancer. Chose assez déplaisante, mais bien hardcore.
On attend donc de pouvoir mettre la main sur la version finale pour rendre un vrai verdict, mais à vu de nez, Borderlands 2 semble être une réussite. Le point tournant sera, définitivement, son histoire et sa fin qui, nous l’espérons, sera meilleure que dans le premier. Mais ça ne devrait pas être trop difficile à faire !