par Crayd le 16 août 2012
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • Editeur
  • 06 mars 2012
  • MMO free to play sur mon bateau oh oh !
  • PC/Mac
  • Bigpoint
  • Bigpoint
 

Pirate storm: death or glory

sur les mers de la lassitude

Prendre le large sur un petit bateau avec un équipage de petites frappes, voguer sur les mers à la recherche de navires à piller, affronter des monstres géants à coups de harpon, voilà ce que propose ce jeu. C’est un beau programme, dommage que cela ne se révèle pas aussi attrayant que cela devrait.

Une fois inscrit, on lance le jeu flash avant toute chose, il faut suivre un tuto bien complet (quoi qu’un peu long). Immédiatement, c’est les graphismes qui m’ont interpelé, les îles sont très détaillées, les bateaux et les monstres sont classes. Pour un jeu flash MMO, c’est techniquement du bon travail, c’est fluide, on peut même déplacer et organiser les éléments d’interface à sa convenance. Le souci par contre, c’est que le tout est vraiment trop petit : par exemple, il est difficile de lire la quantité d’or que l’on possède, pour gérer sa trésorerie c’est pas top. En règle générale la taille de la police de caractère n’est pas suffisante, on se tue les yeux à essayer de déchiffrer tout ça.

On peut gérer l'équipement du navire en changeant aussi bien les pièces d'd'artilleries que les voiles

Chaque partie se ressemble, le principe est toujours pareil, on voyage sur les mers calmes de ce monde où la piraterie est chose commune, on balance des boulets sur les bateaux ennemis et/ou on harponne les créatures des mers, on gagne un peu de pièces d’or pour acheter des munitions ou des équipements pour son bateau, on gagne de l’xp pour faire évoluer son bâtiment et on recommence pour devenir le plus grand des pirates. Les combats sont ultra basiques et ne nécessitent pas de compétences particulières, il n’y a pas de stratégie à adopter. Les tirs sont automatiques et touchent toujours la cible en causant des dégâts qui varient aléatoirement. Ce qui distingue donc un joueur d’un autre, c’est son niveau et son équipement. Or pour avoir un bon équipement, il faut dépenser des diamants que l’on trouve en très petite quantité ou qu’il faut payer.

La carte du monde dont la fonctionnalité n'est accessible qu'avec un compte premium.

C’est donc encore un bon exemple de « pay to win », j’ai pu en faire l’expérience. Un joueur m’a lancé un défi que j’ai accepté, on est donc téléportés vers une autre map ou l’on passe au moins 5 minutes à se trouver avant de laisser parler la poudre, pour gagner, c’est très simple, il suffit d’attendre et d’utiliser les munitions les plus puissantes que l’on possède. Dans mon cas, j’ai utilisé des brise crânes et le pauvre gars n’a rien pu faire malgré son niveau supérieur. Une chose que je ne comprend pas c’est l’utilité des ports : puisque l’on peut accéder à tous les menus à n’importe quel moment, je me questionne sur l’intérêt d’aller dans les ports, si ce n’est pour se protéger des attaques adverses.

Une fois dans le port, on peut accéder à la taverne pour les quêtes, le marché etc...

Sinon, il y a trois modes de jeu : pvp, défi du jour et exploration; dans chacun des cas, le gameplay ne change pas. En pvp, évidement, il s’agit d’affronter d’autres joueurs. Les défis du jour changent chaque jour (d’où le nom), mais quoi qu’il en soit, il faut toujours dépenser des munitions souvent bien coûteuses, réparer le bateau et surtout éviter de couler, car pour revenir, il faut encore cracher de la tune et en plus on perd tous ses équipements (canon, harpon, voiles etc…) . Surtout que la destruction du navire peut arriver très vite, par exemple en passant près d’un animal hostile, il peut nous attaquer direct, il suffit que l’on soit aux prises avec un bateau pirate et que des chasseurs de prime se radinent pour servir de bouffe pour les poissons.

Les créatures que l'on peut recontrer ne peuvent être tuées qu'avec des harpons

Le jeu en lui même est clairement fait pour que les joueurs dépensent du pognon, il y au moins 4 façons différentes d’accéder au marché pour acheter du matos et donc faire en sorte que le joueur dépenses ses sous. De plus, il y a des fonctionnalités qui sont présentées dans le tuto, comme le fait de se déplacer sur la carte plus rapidement, qui ne sont finalement accessibles que si l’on possède un compte premium. Il est possible de plonger dans la mer pour trouver des objets particuliers et précieux : les 10 premières utilisations sont gratuites, puis ensuite on est limité à une utilisation par jour; si l’on possède des diamants, on peut en faire plus. Bref pour pouvoir vraiment jouer au jeu et accéder à tout, il faut faire marcher sa CB.

Petit combat pvp vraiment inégal !

C’est très décevant de voir que les activités du joueur soient restreintes au seul fait d’acheter de l’équipement pour ensuite faire sonner les canons et siffler les harpons. Il n’y a pas d’histoire ou de contexte particulier pour légitimer l’aventure, tout juste quelques messages pour introduire les quêtes. Il est possible de faire des guildes et de jouer avec ses amis, mais pour constituer son groupe, il faut encore dépenser de l’argent. Finalement, malgré les belles peintures, le jeu est sans profondeur, il manque clairement d’intérêt. Pourtant, il n’aurait pas été difficile de proposer d’autres choses intéressantes pour le joueur, comme par exemple gérer son équipage, trouver des trésors sur les îles, explorer des bateaux coulés et pourquoi pas aborder des bateaux. Il manque vraiment quelque chose pour que ce soit un jeu de piraterie.

On aime :

  • L’univers de la piraterie
  • Les graphismes très détaillés

 On râle sur :

  • Le gameplay répétitif qui manque d’originalité
  • Le « free to play » qui est en réalité un « pay to win »
  • Le manque de musiques et des bruitages trop rébarbatifs
  • L’interface trop petite et pas toujours optimale

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !