Tribes Ascend, FPS Free-to-Play
par Günther le 21 mai 2012
 

Tribes Ascend

Biathlon en 1 temps

Quake c’était bien quand même quand on y repense… des munitions avec une inertie, des déplacements surréalistes, dommage que ce soit vieux… Si seulement il y avait un FPS de ce genre en Free-to-Play, ce serait bien…. oh ! Tribes Ascend, c’est quoi donc ?

Date de sortie: 12 Avril 2012
Genre: FPS Quake-Like alpin
Plate-forme: PC

Développeur : Hi-Rez Studio

Eh bien c’est simple, Tribes Ascend c’est donc un FPS très Quake-like avec des munitions un peu lentes, qui ont de l’inertie, et des déplacements très rapides et nerveux grâce à deux mécaniques : les skis et le jetpack. On adjoint un système de classes, des visuels somptueux et voilà un jeu qui fait vraiment plaisir.

C'est quand même vachement beau

C'est quand même vachement beau

Parlons tout d’abord du système Free-to-Play, les lecteurs du blog savent que je n’aime pas les modèles un peu bancals ou qui se montrent vraiment limitants en termes de gameplay. Bonne note ici, 3 classes sont accessibles, les autres ainsi que les armes et autres avantages sont déblocables en payant ou en jouant pour obtenir des points au fil des parties. Voilà un jeu qui, à mes yeux, partait vraiment bien.

En entrant dans le jeu il est recommandé de passer par le tutoriel qui va dans un premier temps se contenter de montrer des choses très basiques pour finir par amener par de vraies finesses de jeu. Le décor se pose bien et en une vingtaine de minutes nous voilà prêts à jouer ! On doit donc commencer par choisir son camp. Dans chaque match, deux factions s’affrontent, un peu comme dans Counter Strike mais sans jugement de valeur, les Blood Eagles (qui sont rouges et ne jouent pas de guitare) et les Diamond Sword (qui ont la classe et sont argentés/bling bling). Ensuite on choisit la classe qu’on va incarner un moment. Non, pas toute la partie, parce qu’on peut changer en attendant le respawn. 9 classes triées en 3 catégories : légères, normales et lourdes. Seules trois classes (une de chaque catégorie) sont accessibles dès le début. La catégorie va influer sur deux points très importants : les points de vie et l’aisance de mouvement. Car oui, cette énorme exo-armure avec une arme lourde est très résistante, mais pour faire des sauts dans tous les sens, ce n’est pas des plus pratique !

Les fameux Blood Eagles (en rouge) et Diamond Sword (en argenté)

Les fameux Blood Eagles (en rouge) et Diamond Sword (en argenté)

Les fantassins lourd et leur air patibulaire...

Les fantassins lourds et leur air patibulaire...

Et on s’en rend encore plus compte quand on utilise les fameux skis ! Parce qu’essayer de faire tourner un fantassin lourd lancé sur des skis, c’est un peu comme tenter de faire traverser un parcours d’obstacle à un chien sur un planché ciré : laborieux. Même si on ne voit pas forcément de skis à proprement parler aux pieds de la plupart des personnages, le principe est exactement le même. Il devient impossible de marcher mais le personnage glisse et accélère grâce aux pentes et aux chutes. La plupart des niveaux ressemblent à des arènes fermées par de grandes parois sur les côtés et le point de respawn est généralement en haut, histoire de prendre son élan dès le début. Les skis se combinent avec un jetpack qui permet de décoller pour aller très très haut si on veut (ce qui ne sert à rien à part à mourir écrasé dès qu’il n’y a plus de carburant) et permet de ne pas perdre de vitesse en montée pour aller de plus en plus vite et quadriller la carte en un temps record et en étant presque intouchable.

Je dis « presque » parce qu’avec ces histoires de projectiles à inertie, parfois même assez lents, et le nombre de personnes sur le champ de bataille réparties entre les deux équipes, personne n’est vraiment à l’abri des balles, qu’il s’agisse de celles qui lui sont destinées ou des balles perdues. La fameuse inertie oblige d’ailleurs à prévoir plus ou moins à l’avance la future position de l’adversaire, et donc, à se servir de sa tête, surtout quand on sait que les trajectoires peuvent être courbées par le biais d’une astucieuse rotation du bassin. Pas de celui du joueur, bien sûr, qui aurait pour seul intérêt un grincement de chaise, mais de celui du personnage afin d’orienter l’arme un peu différemment.

Les éclaireurs dotés d'une rapidité effroyable

Les éclaireurs dotés d'une rapidité effroyable

Toutes ces finesses de gameplay sont pour l’instant d’ordre très général. Mais il faut ajouter à ça la myriade de possibilités offertes par les diverses classes. Chacune possède ses armes propres et ses capacités. Ainsi il sera possible d’adapter sa stratégie à tout ça. De se caler dans un abri en plein milieu de la carte avec l’ingénieur et de construire des tours pour essayer de créer une zone sécurisée pour le porteur du drapeau par exemple.

Car il y a aussi, comme le veut ce genre de jeux, plusieurs modes de jeu : capturer le drapeau (et le garder bien sûr), exterminer tout le monde, capturer des points de contrôle et une arène pour un public un peu plus restreint. Des classiques du genre qui marchent très bien ; en phase d’annihilation, pas besoin de s’inquiéter trop de mourir le premier, chaque équipe a un nombre de vies, et on puise dans cette réserve à chaque mort pour pouvoir continuer. Le côté habituel de ces modes permet de satisfaire les habitués mais aussi de ne pas perdre les joueurs dans des finesses que soulèveraient des objectifs originaux quand il y a déjà tant à penser entre ses skis, son jetpack et la vitesse de ses balles (plus le simple fait de viser à haute vitesse).

Finalement, entre toutes les composantes, que ce soit l’ambiance, le gameplay ou la qualité, ce qui à mon sens rend ce jeu très agréable, c’est qu’on peut assez facilement réussir à faire quelque chose et que le simple fait de filer à toute vitesse avec ses skis et son jetpack suffira à ravir une grande partie des joueurs. Pour les plus hardcores, les finesses sont suffisamment nombreuses et intéressantes pour scotcher au jeu. Surtout quand on pense que c’est gratuit !

On aime :

  • Les superbes visuels
  • Les skis
  • La vitesse
  • Le jetpack
  • Les classes
  • L’approche du Free-to-Play

On râle sur :

  • Sincèrement… je vois pas…

On aime


On râle sur


Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.