Oil Rush

C’est un studio indépendant russe qui nous propose ce RTS sacrément surprenant. Les petits russes sont, tout le monde le sait, de sacrés pirates mais aussi de gros gamerz ! Heureux parents d’un moteur graphique tout neuf, le studio Unigine Corp s’est donc proposé de le mettre à l’épreuve et de le montrer en réalisant Oil Rush, un RTS à l’envers des tendances actuelles.

Date de sortie: 25 Janvier 2012
Genre: RTS dans l’eau
Plate-forme: PC, PS3, Mac
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Développeur: Unigine Corp

La première chose que j’ai pensé en lançant le jeu, c’est qu’ un soft indépendant ne peut PAS être aussi beau. Vraiment, le jeu est tout bonnement somptueux. Sûrement un des RTS les plus beaux de l’année et pourtant, elle commence à peine. Si le moteur s’avère si performant, il y a matière à penser que nous le retrouverons de plus en plus présent dans les jeux. Les décors et les effets de lumière sont superbes et le jeu se permet la largesse d’offrir au joueur un mode cinématique afin de suivre ses unités au combat avec des angles de vue qui rendraient n’importe quel autre RTS injouable.

Des environnements variés et sublimes, de la mer des tropiques aux froids polaires

Pourquoi ceci n’est pas un problème dans Oil Rush ? C’est à cause de la pensée du jeu qui comme je le disais est aux antipodes des tendances. Si les Total War mais aussi les RTS plus dynamiques comme Dawn of War et consorts s’orientent tous vers une stratégie à travers la micro-gestion toujours plus poussée, Oil Rush leur fait un pied de nez en retirant intégralement le principe de micro-gestion ! Le gameplay consiste donc uniquement de macro-gestion. On capture des plateformes, certaines produisent des unités, d’autres du pétrole, seule ressource du jeu, et on peut contrôler les unités situées autour d’une station pour les envoyer vers une destination. Une fois celles-ci parties, la seule action possible est de les faire revenir, elles se battront sans l’intervention du joueur qui peu, lui, s’asseoir dans son fauteuil et regarder un magnifique combat en se disant que c’est beau. Côté construction, les seules possibilités offertes sont de bâtir des bunkers flottants pour protéger ses plateformes. C’est à la fois agréable et rageant.

Le fameux mode cinématique qui donne un air épique à tout affrontement

Rageant parce que le concept même du jeu est super ! Dans un futur proche, la planète a été presque intégralement recouverte par les eaux en mode Waterworld. On se déplace donc en bateau ou en scooter des mers de plateforme en plateforme à travers un monde où le pétrole est la ressource la plus importante qui se retrouve jonché d’épaves de navires rouillées. Un côté très steampunk donc à se protéger des raiders et autres pirates et assurer son stock d’or noir.

Devant la beauté du jeu et la coolitude de ce concept et des diverses possibilités qu’offrent déjà le jeu, on se prend donc à regretter amèrement que le gameplay ne soit pas plus poussé. La stratégie est toutefois de mise car il faudra bien coordonner ses troupes et que leur nombre assez faible sur la carte simultanément obligera le joueur à essayer d’anticiper au maximum les actions de ses adversaires. Si l’IA n’est pas optimale et facilement prévisible, le jeu prend une dimension très casse-tête en multijoueur. On aurait tout de même aimé pouvoir aller plus loin.

Et comme nous l’a dit Dany sur la page Google+, une petite vidéo, c’est bien !

• Les graphismes époustouflants
• Le mode cinématique qui donne une allure épique aux combats
• L’univers dans lequel il manque juste Kevin Costner avec des ouïes

On râle sur :

• Le fait que le jeu soit plutôt une vitrine pour le moteur graphique qu’autre chose
• Le manque de micro-gestion