Petit titre indé qui a fait beaucoup parler de lui, on a enfin joué à SteamWorld Dig du studio Image&Form. C’est parti, ‘creusons’ un peu..
Wouin-hou-wouuuuuuinnn… pouet pouet pouet (air célèbre)
Il était une fois un petit robot qui creusait des tunnels sous son petit village miteux pour essayer de lui ramener sa gloire d’antan. Malheureusement, ce mineur de génie mourut inopinément et légua tout à son neveu, un autre petit robot au visage carré. Curieux de voir ce que son oncle lui avait laissé, il quitta un endroit quelconque pour se rendre dans le village miteux en question.
Mais un peu avant d’arriver il tomba malencontreusement dans un trou avant de découvrir, avec effroi, son tonton décédé, sa pioche, et une josiane robotique toute affriolante (pour un robot). Elle le guida alors vers l’extérieur et il prit la décision de fouiller l’héritage onclesque… non… tontonesque ? Bref, son héritage pour explorer les tréfonds de la terre et redorer le blason dudit village ! Et s’il avait imaginé ce que les abysses lui réservaient, il aurait sûrement vendu l’exploitation minière contre une chips…
Des ptits trous, des ptits trous, toujours des ptits trous…
Côté gameplay c’est très simple, Steamworld Dig est un metroidvania minier. Voilà, vous savez tout ! Comment ça pas assez ?
Bon développons un peu, le principe de Steamworld Dig, c’est de creuser, le jeu repose sur ça, pour s’enfoncer toujours plus loin dans les entrailles de la terre. En fait, c’est un peu l’enfant batard de Spelunky et Terraria à bien des regards. On creuse comme dans Terraria (ce qui permet d’avancer ET de récolter des ressources pour acheter de l’équipement), et on explore et se bat comme dans Spelunky avec plein de mécaniques et de power-up très chères aux metroidvanias et un système de téléporteurs pour pas avoir à remonter jusqu’à la surface à pied à chaque fois que le sac est plein.
Bref tout ça est bien beau et faisait extrêmement peur à la part de mon être qui est allergique à Minecraft, Terrarria, et la majorité des jouets de ce genre dans lesquels le joueur peut faire un peu ce qu’il veut avec une mécanique de base simple : récolter des ressources pour construire des trucs dans un monde ouvert (aucun dénigrement ici, c’est juste pas mon truc). Et pourtant, entre son ambiance western steampunk et son approche metroidvaniesque, Steamworld Dig m’a séduit.
Une histoire sobre, un gameplay simple, en quoi est-ce remarquable ?
En rien. Ce qui est remarquable, c’est la qualité d’écriture, les personnages amusants et surtout la richesse. Premièrement, c’est le joueur qui crée lui-même son donjon et son parcours. S’il chie quelque part et rate une partie ou galère à remonter, c’est sa faute. A contrario, il peut faire preuve d’une organisation drastique pour quadriller sa mine au poil. Enfin… « au poil » ou presque puisque certains blocs sont plus résistants voire indestructible. Mais que ce faisant il va aussi libérer des choses plus ou moins agréables. Il y a plusieurs actes, à chaque acte son décor mais aussi monstres et ses nouveaux coups de pute. Qu’il s’agisse des piscines acides ou des monstres peinard qui partent en berzerk une fois déterrés. Le charme de Steamworld Dig est dans son ambiance générale que tout vient renforcer !
Un vrai petit coup de plaisir que ce Steamworld Dig qui malgré une mécanique de base simple arrive à se renouveler en proposant des challenges différents et des power-up qui changent la donne. Tout ça en nous livrant une histoire et un univers forts sympathiques. Un « Steamworld : The Heist » a été annoncé avec Steam-Powered Giraffe dans la bande-son, je peux vous dire qu’on garde l’œil ouvert de ce côté-là !
On aime
- L’univers
- L’écriture
- Les personnages
- Tuer des montres à la pioche
- Quadriller sa mine
- La gérante du saloon ! Brrrrrr….
On râle sur
- Ce bloc qui nique les couloirs si parfait de la mine
- Le coup de pioche de trop