Retour de la Gamescom 2013 après avoir vu Endless Legend et Dungeon of the Endless d'Amplitude Studios sur PC
par Günther le 3 septembre 2013

Amplitude à la Gamescom

2 jeux à venir

Les français qui nous avaient offert Endless Space s’apprêtent à revenir avec deux jeux qui font envie, très envie, surtout au singe qui écrit ces mots ! 4X et Rogue-like, voilà comment me séduire ! Vous vous en doutez, après une telle introduction, impossible pour moi de rester fondamentalement objectif, mais ça n’a, de toutes façons, jamais été le concept du blog.

Notez les flous qui jouent un rôle agréable en donnant un côté figurines.

La vue des villes dans Endless Legend avec cette esthétique basée sur l’hexagone et les chiffres pour les combos

Endless Legend

Déjà annoncé depuis peu, le premier jeu est un 4X, oui, un autre, mais c’était, de toutes façons l’objectif du studio dès le début, si vous retournez voir notre interview d’il y a un an, ceci ne vous surprendra pas.

Pas question par contre de rester dans l’espace et de continuer de broder comme le font certains en sortant une suite à peine un an ou deux après. Non, le jeu se rapprochera cette fois-ci plus de Civilization ou Age of Wonders que de Master of Orion. Vous l’aurez compris, adiòs l’espace lointain, bonjour le médiéval fantastique, un milieu où, à l’heure actuelle, la concurrence est encore plus fournie !

Mais alors que verra-t-on de nouveau ? Très simple, tout d’abord, le jeu prend la tangente grâce à sa direction artistique. A l’origine, les membres du studio nous confient avoir voulu utiliser des visuels réalistes, puis, face au nombre de 4X prenant ce parti, l’équipe décide de privilégier complètement une esthétique basée sur des formes anguleuse, de faire un hommage à l’hexagone qui sera, encore une fois, au centre des représentations. Le tout combiné à des flous sur l’écran donnant un côté tilt-shift au jeu, et, par extension, un côté « Je bouge des figurines sur une table et c’est cool » (la langue française n’ayant pas de mot pour décrire cette satisfaction).

L'effet tilt-shift donne particulièrement bien dans ce cas.

Voilà à quoi ressemble une bataille, mêmes graphismes, et tout se passe sur la carte d’origine.

L’autre chose digne d’intérêt, c’est l’histoire, le background. Car si à sa sortie Endless Space restait très vague sur ce sujet et qu’il l’est toujours un peu même si les choses se sont bien développées, ici, le studio a envie de raconter des choses. De raconter comment vous jouerez les derniers représentant du peuple Endless qui s’étaient caché face à l’imminente destruction de leur monde et ressortent en voyant la vie réapparaître sans savoir que la réelle fin du monde est pour bientôt et qu’il faudra essayer d’y trouver une solution en le sauvant ou en s’enfuyant. On nous annonce, dès le départ 8 factions jouables qui auront chacune une compétence et une trame scénaristique dédiées. L’une des factions, par exemple, représente un clan de commerçants, ceux-ci pourront connaître tous les échanges commerciaux effectués sur la carte. Un espionnage façon PRISM qui permettra de frapper efficacement les transits de ressources vitales !

Le jeu demeurera cette fois planétaire, il n’est pas question de jongler sur les systèmes mais sur des ressources, le fait de bloquer des passes ou d’étendre sa ville de façon calculée. Par exemple, on étend, comme d’habitude, sa ville en construisant des bâtiments sur les hexagones environnant, jusque-là, normal. Mais ce faisant, il sera possible de faire des combos permettant d’accroître la production de ressources !

Vous l’aurez compris, Endless Legend se déroule dans le même univers qu’Endless Space, avec un lien logique entre les deux assez flou.

Distinguer le contrôle des salles, c'est simple, s'il fait sombre, c'est pas à vous, si on dirait une boite de nuit, c'est à vous !

En bas, avec le cube jaune, les restes de la navette. Ensuite le donjon se déploie dans la pénombre.

Viens dans mon donjon

Et c’est pour ça, entre autre, que vous trouverez Dungeon of the Endless qui est issu d’un délire de designer et va devenir le rogue-like du studio. Alors, comment ce petit jeu fera le lien entre les deux 4X ? Par un stratagème tout simple : l’histoire. En effet, vous incarnerez un explorateur de l’espace infini dont la navette s’est crashée sur une planète inconnue. Il aura la lourde tâche d’explorer le bâtiment dans lequel il s’est écrasé et de remonter jusqu’en haut en respectant les problèmes caractéristiques des rogue-like, à savoir : « tu ne comprends pas ce qui t’arrives, mais si tu meurs, t’es mort ! » Et si, malgré tout, vous arrivez en haut, vous découvrirez un lien secret réservé aux plus hardcores des hardcores.

Ils devraient vraiment penser à faire un "Disco Club Manager"

Le menu est bas à gauche permet de construire des choses. Il est tout simple, et suffit.

Et forcément, comme chez Amplitude ils aiment faire les choses avec un twist, le jeu revoit les mécaniques fondamentales du rogue-like. Ici il n’est plus question de faire une action par tour, le jeu et les combats avancent en temps réel. Dungeon of the Endless combine en fait rogue-like et tower defense. En avançant dans le donjon vous pourrez vous approprier les pièces traversées qui seront alimentées en électricité par le générateur de la navette et recevoir des constructions pour les défendre ou régénérer ses personnages.

Oui, ses personnages: l’ouverture des portes déclenchera divers événements comme l’apparition de monstres, la découverte d’objets ou de nouveaux rescapés qui vous aideront à atteindre le sommet. Et la rencontre de nouveaux personnages a ouvert une autre idée au studio : le multijoueur. On pourra donc explorer le donjon jusqu’à 4 joueur qui auront chacun leur navette et pourront collaborer, sauf au moment de changer d’étage. Au moment de changer d’étage, il faudra prendre le générateur de la navette et le déplacer jusqu’aux escaliers de l’étage suivant. Ce faisant toutes les portes s’ouvrent, ce qui implique beaucoup de monstres. Et le premier arrivé fait passer tout le monde au niveau suivant, et obtient un bonus.

Bref, ces deux annonces nous font plaisir et nous font miroiter le meilleur. On espère donc qu’on pourra compter sur Amplitude pour continuer de nous faire rêver !

Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.