J’avais vu l’annonce avec un oeil intrigué, Motion Twin voulait faire un petit jeu browser sur nos écoles. Le studio bien connu pour ses jeux sur navigateurs aux mécanismes évolutifs et communautaires a jeté son dévolu sur un secteur atypique après nous avoir fait jouer des heures durant à Hordes ou, plus simplement, La Brute.
Bien choisir sa mission, c'est primordial, sinon on se sent bête !
Et ta règle de trois, cancrelat !
Mais que fait-on dans ce cadre scolaire ? Hé bien c’est plutôt simple, vous allez prendre le contrôle du professeur Norray une référence sur patte à tout ce qu’il y a de plus bad-ass (une d’avocat texas ranger demi-indien champion du monde de lever de pied) et allez jouer le rôle d’un consultant qui va prendre une classe à sa charge pour quelques cours et va devoir redresser les cancrelats qui la peuplent grâce à ses méthodes personnelles. Concrètement les objectifs sont soit sujet au nombre d’élève obtenant au moins une certaine mention, ou au fait de s’assurer qu’aucun d’eux n’aura une note inférieure à une certaine valeur.
Le jeu se conçoit comme un petit RPG, chaque cour est un combat en 10 tours au cours duquel vous allez devoir vaincre la bêtise de tous vos élèves ou, en tous cas, gérer votre temps pour vous assurer d’atteindre votre objectif. Les classes sont composées de trois rangs de bureaux et, forcément, les élèves qui apprennent le plus sont ceux qui seront à l’avant.
Oui, vous attaquez vos élèves comme s'ils n'était que des mobs de RPG
Au tableau !
Pendant ce cours/affrontement, vous allez avoir deux types d’actions : les actions gratuites et les actions d’attaque. Les actions gratuites sont celles qui vous font utiliser des objets, celles en rapport avec votre chouchou ou tout bêtement des réorganisations de classe. Le chouchou est un élément clé puisque chaque lève dispose de sa compétence spéciale que vous pourrez utiliser s’il est votre chouchou, il faut donc bien le choisir ! Les attaques sont des cartes d’actions tirées aléatoirement parmi celles que vous avez débloquées. Trois sont tirées à chaque tour et il faut faire avec pour s’occuper au mieux des élèves.
Pause bien méritée après avoir subit ses élèves. Au choix, Canapé, PC, ou boulot. Ouais... non... pas boulot.
Le repos du guerrier
Entre chaque cours, vous aurez la possibilité d’accomplir une action en salle des profs ou chez vous (en fonction de l’horaire du cours). Ces actions permettent de regagner un peu de santé, de self-control comme on l’appelle, car les élèves pèsent sur votre moral, ou d’influer un peu sur vos notes ou gains d’expérience. Ensuite, le système des jeux navigateurs viendra vous frapper d’un grand coup dans les côtes en vous demandant gentiment d’attendre pendant 6 heures pour la prochaine leçon ou de payer 50 pièces. Les pièces s’obtiennent à l’issue des cours ou en versant de vrais sous depuis votre vrai portefeuille. Et elles vous servent à accélérer le jeu que ce soit en sautant cette attente ou en achetant les objets du jeu comme les très utiles soda de self-control (comprenez potions rouges) vous permettant d’enchaîner les cours sans trop vous soucier de votre santé mentale. Vous continuez ensuite le cycle jusqu’à la fin de l’année scolaire où vous recommencez au niveau 1 en conservant quelques avantages et en débloquant un niveau max plus élevé.
Paye tes excuses...
Pour conclure sur ce petit jeu, si on apprécie les cours qui sont plutôt sympathiques, il faut reconnaître que le bat blesse quand il s’agit de l’attente, chose assez courante dans le modèle de Motion Twin mais qu’on préfère dans Hordes (attente des autres joueurs) ou Kingdom (attente de ressources). L’autre défaut principal de Teacher Story face à la concurrence d’autres jeux du studio, c’est l’implication de la communauté. La seule interaction avec d’autres profs c’est de leur envoyer un élève qui débloquera un objectif additionnel, fera gagner quelques XP en plus et puis voilà. Face à Hordes, par exemple, qui impose la collaboration pour voir sa ville survivre, il n’y a pas photo, la qualité d’interaction est très inférieure, et c’est un peu dommage. Mais pour le plaisir du système de combat, pourquoi pas ?
On aime
- Les petits clins d’œil
- Les combats/cours
- La thématique atypique
On râle sur
- L’attente
- Le manque d’interaction entre joueurs
- La répétitivité
