C’est l’histoire d’une petite cellule qui voulait devenir la plus grosse possible jusqu’à bouffer toutes les autres !
L’ambiance sonore et visuelle fait penser à un jeu qui se déroule dans l’espace, sauf qu’on se trouve dans un milieu infiniment plus petit où les cellules se « développent », ce n’est pas vraiment la même échelle (quoi que selon le MIB les échelles sont relatives). Les musiques acoustiques zen et le graphisme épuré à base de particules rappellent flOw alors que concrètement ça ressemble davantage à Spore dans les quelques première heures de jeu au niveau des mécaniques principales.
Le joueur contrôle une cellule dont l’objectif est d’atteindre une certaine taille pour achever le niveau. Pour ce faire, il suffit d’absorber les autres cellules de couleur bleue par contact en se déplaçant vers l’une d’elle, mais à chaque clic dans la direction souhaitée, la cellule perd de sa taille en expulsant de petites particules qui poussent les autres cellules. Il faut donc bien choisir des cellules suffisamment petites et proches pour ne pas arriver au contact est se faire absorber par l’autre cellule devenue trop grosse et rouge. Dit comme ça, on pourrait croire que c’est assez simple, sauf que ça peut très vite devenir super chaud au point de devoir changer de jeu sous peine de se mettre à s’arracher les cheveux et de s’écrire FFFFUUUUUUU sur le front. Heureusement qu’il est possible de ralentir ou d’accélérer le temps.
En fait il est important de garder en tête que si notre cellule touche une cellule plus grosse, on se fait absorber tel un œuf dans une bouteille avec une allumette dedans. Ainsi, suivant les types de niveaux, la difficulté et le gameplay doivent être revus autrement, notamment ceux où il y a tellement de cellules à gober qu’il faut faire super attention aux choix que l’on fait et à sa trajectoire sous peine de provoquer une réaction en chaîne qui fera rapidement grossir toutes les autres cellules autour de nous.
Chaque niveau fait découvrir une nouveauté qui donne une autre dimension au jeu. Le plus difficile restant la gestion de l’attraction des cellules qui attirent les autres (ça ressemble à des trous noirs, du coup on dirait que l’on se trouve dans l’espace). Certaines fois, il faut affronter des cellules ennemies qui ont un comportement bien particulier, c’est une véritable course pour absorber l’autre.
Malgré un principe plutôt répétitif et l’inexistence d’un contexte scénaristique, cela n’empêche pas Osmos d’être un jeu intéressant sur lequel on peut rester plusieurs heures. Encore une fois, les jeux indépendants montrent qu’il est possible de produire de petits jeux qui méritent le détour. Après le portage sur plateformes tactiles, il pourrait être encore plus classe de jouer en multi-joueur sur le net.
On aime :
- Les superbes musiques acoustiques
- Le gameplay original
On râle sur :
- La difficulté de certains niveaux (je suis persévérant mais quand même)
- Le graphisme qui devient plutôt lassant au bout d’un moment.