Hier, je vous parlais donc de la Gamescom et aujourd’hui, je continue ! Il y a encore beaucoup de choses à dire, alors ne perdons pas plus de temps en boniments !
Beaucoup de nouveautés pour le jeu multijoueur
Leagues of Legends avait annoncé il y a quelques temps un nouveau mode de jeu qui appelle TRÈS sévèrement à l’échange de grosses baffes. J’ai donc pu brièvement le tester. Le principe est simple, plus qu’un seule ligne d’attaque, pas de jungle, de chemins détournés, non. une autoroute avec 3 tours pour protéger chaque camp, des petits bonus de vie sur le chemin et aucun moyen de se soigner en retournant vers son QG la queue entre les jambes. C’est jouissif et pourtant un chouïa déséquilibré (notamment parce que je pensais faire une partie normale et que j’avais pris un support… Mais ça reste agréable pour se défouler entre deux parties classiques. Il y a aussi le mérite de pouvoir jouer rapidement.
Wargaming qui après nous avoir offert World of Tank, nous propose World of Warplanes, à savoir : la même avec des avions. Wargaming qui m’a impressionné par le nombre de goodies qu’ils m’ont donné. Le studio continue de proposer des jeux réalistes et bien faits et je suis assez impatient de retourner poser mes doigts sur leurs avions, vous en réentendrez sûrement parler.
Un MMORPG à la troisième personne dans une ambiance de science-fiction : Firefall m’a aussi bien tapé dans l’œil, nous allons pouvoir tester la bêta fermée, et nous essayerons de vous en dire plus. Le stand était superbe, une demi- sphère aplatie. Au premier étage, la possibilité de tester le jeu, au rez-de-chaussée de magnifiques écrans tactiles permettant de se documenter avec classe sur les monstres et les classes du jeu.
Dans le domaine du multijoueur j’ai aussi pu poser mes doigts pleins de désir sur le très médiatisé Planetside 2. Le trailer réalisé par Blur m’avait fait pousser des couinements de plaisir (comme toutes les vidéos de Blur, en fait), malheureusement, le jeu n’est, à mon sens, pas à la hauteur. Un FPS multijoueur dans un univers de SF qui reste tout mou, ne permet pas de sauter comme un malade, de se déplacer rapidement ou d’avoir un jetpack, non, vraiment, le jeu ne m’a pas inspiré… Heureusement, j’ai pu me rattraper avec Hawken (Sébastien est tout jaloux) que nous avions déjà évoqué. Et, il n’y a pas à dire, piloter un gros robot bien réactif avec propulseur et artillerie bourrine, ça a quelque chose de jouissif !
Un manque de séduction de beaucoup de gros éditeurs
Un hall Capcom, Konami, Ubisoft et Sony qui ne m’a pas fait vibrer plus que ça à part peut-être pour le très intriguant Tokyo Jungle sur PS3 qui propose d’incarner un chien cherchant à survivre dans les ruines de Tokyo (malheureusement le jeu était en Allemand et les animateurs discutaient donc j’ai arrêté rapidement ne comprenant pas tout), et le superbe Castlevania: Mirrors of Fate sur 3DS que je n’ai pas eu le temps de tester. J’ai aussi choisi d’éviter les 4 heures de queue qu’il fallait faire pour voir Assassin’s Creed 3. De toute façon, en tant que jeu Ubi, il aura, j’en ai peur, un DRM chiant…
Après tout ça, il restait quelques bonnes surprises, Raiderz, un MMORPG offrant un gameplay dans l’esprit de celui de TERA, lui aussi en bêta fermée, nous vous en reparlerons sûrement, j’ai été assez séduit par ce qu’il propose malgré son petit manque de dynamisme à côté de son prédécesseur et concurrent. Une flopée de choses bien peu intéressantes entre Blizzard, Activision et EA (toujours plus de Call of Duty, de WoW et de Battlefield). Il restait tout de même Kalypso Media avec un certain nombre de très bonnes surprises. Outre le très beau Legend of Pegasus, ce 4X plutôt attendu, il fallait aussi y voir Dollar Dash, un petit jeu familial mais assez drôle sur XBLA où chacun incarne un voleur qui essaye d’accumuler un maximum d’argent quitte à le voler aux autres joueurs (chouette message pour la jeunesse). Alien Spidy, un petit jeu de plateforme assez sombre où on incarne une araignée funky qui pourra sauter assez classiquement ou utiliser ses toiles pour traverser les niveaux avec classe. Et l’intriguant Omerta, qui fait partie de ces jeux que je veux tester en étant installé chez moi et non dans une convention bruyante, dans lequel il faudra incarner un jeune parrain aux dents longues pour construire un empire mafiosi dans les Etats-Unis des années 30s.
Et, la cerise sur le gâteau, le jeu inattendu au petit stand, le bébé de Reef Entertainement qui est habituellement un éditeur et un distributeur : Rambo ! Créant leur propre hardware pour l’occasion, le jeu est un Time Crisis-like à la première personne fait plaisir à voir. D’abord, parce que c’est Rambo, merde ! Mais on m’a mit dans les mains deux nunchaks de Wii (ou quelque chose de ressemblant), pas de wiimote, mais une sphère lumineuse posée sur la table à un mètre de moi. Un nunchak pour se mettre à couvert, un pour tirer, les deux pour viser. Une façon de jouer assez déstabilisante mais bien gérée. On attend vraiment d’en voir plus, parce qu’en plus de ça, le jeu est somptueux ! Son plus gros défaut, c’est la création d’objets spécialisés je pense qui peut faire grimper le prix du jeu assez rapidement sans forcément apporter grand chose…
Voilà, en « résumé », en rapidement, les diverses choses que j’ai eu le plaisir de voir cette année à la Gamescom. Notre habitude récurrente de nous intéresser plus aux petits éditeurs et aux indépendants nous a suivi même là. On va avoir quelques jeux à tester grâce à la récupération de quelques clés bêta, mais d’abord j’ai encore deux articles à écrire et les vidéos. Elles arriveront sûrement la semaine prochaine seulement pour la simple raison que j’ai à faire la synchronisation du son et de l’image (oui ils sont séparés on manque de matos) et les sous-titres parce que, forcément, tout est en anglais, y compris moi-même. Bref, j’essaye de tout vous dire au plus vite !