par Crayd le 18 juillet 2012
 

Sins of a Solar Empire

entraînement pour futur empereur galactique

Si en regardant les étoiles vous pensez instinctivement à l’exploration spatiale, la rencontre d’extraterrestres hostiles et l’empire galactique, il y de fortes chances que vous aimiez Sins of a Solar Empire !

 Éditeur : Kalypso Media
Développeur : Ironclad Games

Type : Stratégie / Gestion
Multijoueurs : 2-10 joueurs en LAN ou en ligne
Support : PC

Sortie France : 24 juillet 2008, (5 février 2008 aux Etats-Unis)
Web : Site web officiel

 

Depuis bien longtemps, avant même d’avoir vu pour la première fois Star Wars et tous ces films de science fiction, je m’imaginais déjà partir dans l’espace à bord d’un vaisseau spatial que j’aurais construit moi-même, un peu comme dans Heart of Darkness. Je rêvais de conquêtes spatiales et d’exploration et un jour j’ai pu goûter à mon premier 4X qui s’appelait Pax Imperia : Eminent Domain qui était pour moi une référence (d’ailleurs, j’y joue encore de temps en temps). Et c’est avec un vrai plaisir que j’ai testé le titre d’aujourd’hui qui est une sorte d’hybride entre une 4X et un RTS temps réel. En effet, on retrouve bien les mécaniques classiques (exploration, exploitation, extension de l’empire et extermination d’où les 4X ^^), cependant, tout est très simplifié par rapport à un autre jeu du même genre.

Vue globale d'un système. Il peut y avoir plusieurs systèmes et donc plus d'une centaine de planètes.

Dans ce premier opus, il n’y a pas de mode campagne, seulement des scénarios et un mode éditeur pour créer ses propres configurations pour une escarmouche (d’ailleurs, je le trouve vraiment mal fait cet éditeur, il n’est pas ergonomique du tout par rapport au reste du jeu). Après avoir fait les 4 tutos pour pour nous apprendre les bases du jeu, on peut choisir son mode de jeu, en solo contre l’I.A. ou en multi-joueurs online ou LAN !!! Eh oui, Sins of a Solar Empire fait partie de ces rares jeux qui peuvent se jouer en Lan, ce qui devient de moins en moins possible hélas.

Une fois l’écran de chargement passé, on se retrouve avec notre petite planète mère, deux frégates et un vaisseau colonisateur, le grand classique. Suivant la race sélectionnée parmi les Tec (humain marchand), les Advents (des cyborgs au pouvoir psy, des psyborg ^^) et enfin les anciens maîtres de la galaxie, les Vasaris. Concrètement, les différences entre les factions sont vraiment minimes, les noms et les visuels changent mais les effets pas vraiment. Du coup, le jeu est très bien équilibré, ce qui n’est pas plus mal d’un côté, au moins c’est vraiment la stratégie et les compétences du joueur qui vont être décisives.

Grosse attaque destinée à détruire les installations de l'adversaire.

La première des choses qui m’a immédiatement surpris ce sont les graphismes qui sont vraiment pas mal et plutôt bien optimisés. La seconde surprise concerne le super zoom que même Sauron envie : on peut aller de la vision globale de la galaxie jusqu’à voir le petit chasseur qui doit faire 5m de long au plus. Même si on passe plus de temps à gérer son empire avec une vue plus large, il est toujours jouissif d’aller zoomer sur une belle grosse bataille, surtout quand on en sort victorieux XD.

Arbre de recherche de l'empire pour les structures orbitales, les relations avec les autres factions et les ressources.

On retrouve des éléments encore une fois bien connus, comme un arbre de recherche de technologies correctement fourni, la possibilité de gérer les relations diplomatiques, la construction de structures orbitales et bien sûr la création d’une flotte. La petite nouveauté est l’existence de pirates de l’espace que l’on peut payer pour aller semer la zizanie dans les empires alliés ou concurrents histoire de faire le sale boulot à notre place, c’est pratique et efficace. Pas besoin de se battre, il suffit juste de donner une grosse prime aux malfrats. Il y a tout un tas de petits raccourcis présents sur l’écran principal pour faciliter la jouabilité et permettre une prise en main facile. Je tire mon chapeau aux efforts qui sont faits sur l’ergonomie. En bas à gauche, on trouve 4 cartouches dans lesquels apparaissent des notifications pour chaque événement. On peut ainsi les surveiller facilement en naviguant grâce à la touche « espace ».

Il est très important de détruire au plus vite les vaisseaux amiraux avec un niveau trop élevé.

Le nombre de vaisseaux à créer est assez conséquent, entre les petites frégates armées jusqu’aux dents et les croiseurs aux capacités spéciales, en passant par les gros vaisseaux amiraux qui peuvent prendre des niveaux pour acquérir diverses compétences uniques, il y a franchement de quoi s’amuser. Il est vrai que l’on ne peut pas créer de toutes pièces son propre engin en choisissant le type de canons, de moteurs, de boucliers etc…Mais au moins ça simplifie les choses et ça équilibre le jeu, c’est notamment pour cette raison que j’ai tendance à vouloir « classer » ce jeu dans les STR plus que dans les 4X. Il en va de même pour la gestion des relations diplomatiques, c’est assez basique au final. Et heureusement, car cela permet vraiment de se focaliser sur l’aspect « bataille » plutôt que sur le reste ; déjà que j’ai mis 8h pour finir toutes les recherches et massacrer mon unique adversaire, s’il fallait aussi gérer plus en profondeur certains aspects, le temps aurait été triplé.

Les bombardiers laser nettoient bien les planètes avant de les coloniser

Je ne m’attendais pas à être aussi pris par le jeu, ce qui nuit grandement à ma capacité à tester d’autres jeux pour le blog. Cela dit, après plusieurs jours non stop dessus, on en fait le tour et on se rend compte qu’il manque un peu d’événements aléatoires pour rendre le tout plus fun, un peu comme dans Galactic Civilizations II : j’aimais bien tous les petits événements aléatoires qui donnaient de la profondeur au jeu. En multi par contre, il est certain que ça doit être exceptionnel et même si ça prend plusieurs jours de jeu, c’est pas grave, on peut enregistrer pour reprendre plus tard, c’est pas beau ça ?

 

Comme un cheveu sur la soupe, l'écran de victoire pop d'un coup.

On aime :

  • L’ergonomie vraiment bien pensée
  • Les effets de particules et le graphisme en général
  • Les nouveautés qui sortent des sentiers battus

 On râle sur :

  • Le manque de campagnes (existant dans les versions suivantes)
  • Pas de bonus attrayants
  • Le nombre de modes ridicule

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !