Dishonored, le prochain jeu d’Arkane Studio qui a fait baver le monde avec son trailer sombre dans une cité aux allures steampunk mettant en scène un énigmatique assassin. Pour continuer de faire parler de sa ville, Dunwall, Bethesda a organisé une petite exposition gratuite que nous avions mentionnée mercredi dernier à la Fnac de Saint-Lazare.
Je m’y suis rendu la semaine dernière pour avoir le plaisir de découvrir une dizaine de concept arts imprimés en grand format pour l’occasion. Deux artistes star, et deux types de visuels : en entrant sur la gauche, la ville de Dunwall, et à droite des portraits. Parlons donc de l’un, puis… de l’autre.
Les concept arts de la ville sont tous signés de la main de Viktor Antonov, en charge de la direction visuelle du jeu. L’illustrateur n’en est pas à ses débuts puis qu’il a déjà réalisé, entre autres, la création de l’univers de Half Life 2 et du film The Prodigies. Il nous explique que tous les tableaux présents sont des concepts datant de la première semaine du projet, et qu’aucun d’eux ne figure ainsi dans Dishonored. Pourtant, ils ont inspiré son univers et sa ville : Dunwall. Il cite à plusieurs reprises et avec grande fierté une certaine carriole sans chevaux avec des suspensions mécaniques et un air très froid et métallique. Selon lui, cet objet est l’élément fondateur d’une très grande partie de l’ambiance visuelle du jeu. Tous ces concept arts, nous dit-il, ont été imprimés avec une grande qualité même si, par endroits, on découvre quelques pixels, puisqu’ils avaient à l’origine la taille moyenne d’une main.
Un jeu qui, il le dit lui-même, a pris beaucoup d’ampleur depuis le lancement du projet puisqu’il s’est vu renforcer par l’afflux de budget qu’amène le rachat d’Arkane Studio par Zenimax (la maison mère de Bethesda Softworks) en 2010. Depuis, tous les échos et les informations sur ce jeu donnent envie avec cette cité steampunk et ouverte de Dunwall dans laquelle on nous annonce des PNJs au caractère bien trempé et qui font réellement vivre leur ville !
Les personnages occupent donc une partie importante de cette fresque urbaine. Et les portraits affichés sont signés par un illustrateur freelance de la région lyonnaise : Cedric Peyravernay. Six personnages en tout, 5 portraits et un personnage avec une vue sur pied et son portrait. Il confesse avoir eu parfois du mal, et remercie Zenimax pour l’environnement de travail dont il a pu bénéficier, en totale liberté et sans contraintes de délais trop fortes. Ainsi il a pu imaginer une histoire à ses personnages, leur donner une expression forte rien que dans leurs postures et leurs visages. Trois aristocrates aux allures détestables, hautaines et inhumaines, bref, de parfait membres d’une noblesse corrompue, deux prostituées au regard usé et un brigand, un de ces molesteurs errant dans les rues de Dunwall qui aura le rôle d’ennemi « de base ».
Ces œuvres d’art sont en tous cas fantastiques et valent le coup d’œil. On attend le jeu avec impatience, et, si vous vous trouvez en région parisienne, n’hésitez pas à faire un crochet par le 3e étage de la Fnac Saint Lazare où elle siègeront jusqu’au 14 Juillet, parce que sincèrement, ça fait baver !