Blades of Time, le nanar en mode bonnasse
par Günther le 27 juillet 2012

Blades of Time

La suite du nanar fan service

Voilà, j’estime que l’humanité dans tous les domaines connaît des heures de gloire et d’autres où elle touche bêtement le fond et creuse violemment. Pour ma part je traîne généralement dans ces abysses, surtout quand je suis à la recherche d’un jeu bien naze pour vous occuper le Vendredi ! Aujourd’hui, c’est Blades of Times qui va prendre !

Date de sortie: 8 mars 2012
Genre: Action chichement vêtue
Plateforme: XBOX360, PS3, PC

Développeur : Gaijin Entertainment
Editeur : Konami

Regardez-la toute innocente entre les pattes de ce boss

Regardez-la toute innocente entre les pattes de ce boss

Alors peut-être que vous connaissiez X-Blades, l’opus précédent, et une infâme bouse où une bonnasse à gros seins, bikini, et grosses épées marave sans vergogne aucune monstres et marsouins en tous genres. On peut dire qu’au moins graphiquement le jeu s’est amélioré ! Seulement, le problème reste un peu le même qu’à l’origine. Blades of Time est à Prince of Persia ce que Bayonetta est à Devil May Cry. A savoir un vaste pied de nez fan service avec des boobs, des fesses et des trucs du genre… sauf que Bayonetta est bien.

Et c’est là que naît la vraie différence, Blades of Time, comme son prédécesseur, est tout pourri ! Les plans bikinis sont, ma foi, réussis, et tout ballotte très agréablement, mais dès qu’il s’agit de se déplacer ou de donner un coup avec précision, il faut aller se rhabiller (ce que les développeurs auraient peut-être dû faire…). La Josiane de service qui sert de personnage principal est aussi douée pour bondir avec précision qu’un capibara hémiplégique (comprendre « peu »).

Une petite cinématique plutôt jolie, une incantation digne de tout bon nanar fantastique, et c’est reparti comme en 40 ! Direction une autre dimension pour récupérer un artefact draconique pour… pour quoi déjà ? Sauver le monde ? Protéger la veuve et l’orphelin ? Que nenni mademoiselle, le but noble de cette quête, c’est le pognon. Ah bah… les héros ne sont plus ce qu’ils étaient ! Au moins, dans Donjons et Dragons (le premier film) les héros avaient des idéaux respectables à défaut d’avoir du talent…

Par contre dès qu'on se bat on sait plus trop ce qu'il se passe...

Par contre dès qu'on se bat on sait plus trop ce qu'il se passe...

Bref, je comparais le jeu à Prince of Persia, puisqu’ici aussi, il va être possible de tribuler un peu avec le cours du temps, histoire de se sortir des situations à la con. Entre ça et le fait qu’il y ait des plateformes et des gens à tuer, c’est à peu près le seul point commun. Parce que dans Prince of Persia il y a plein de finesses de gameplay en combat pour varier les coups, les combos, et les prises diverses. Ici, on peut taper plus ou moins vite et en sautant, ou pas. Hé oui, c’est ça le prix du bikini !

Au passage, je vous ai dit qu’il était plus beau que son prédécesseur, certes. Il est tout de même un peu à la ramasse et peine à proposer des graphismes avec une âme, du charisme, de l’émotion ou même un intérêt quel qu’il soit pour sa bande son, pour son gameplay, ou les couleurs fluos qui animent ses visuels… Sans épiloguer pendant des heures, je trouve ce jeu à peine plus intéressant que X-Blades, ce qui ne l’empêche pas de trop manquer de précision pour se rendre agréable. Être bloqué par un levier qu’on a vu, qu’on a tenté d’activer, qu’on n’a pas réussi et rester à chercher un passage pendant 30 minutes pour découvrir qu’on n’était pas exactement au bon endroit, ça a quelque chose d’un peu chiant…

Passez votre chemin, si vous voulez mater de la donzelle en tenue d’Eve, de la chair ballotant, allez plutôt du côté de Dead or Alive, au moins, vous pourrez choisir le mannequin digne de vos fantasmes !

On aime :

  • La plastique de l’héroine
  • Les couettes

On râle sur : 

  • Le gameplay
  • La maniabilité
  • Les musiques
  • Les voix
  • Le scénario
  • Les fougères
  • Les couleurs
Un dernier plan décolleté, pour la route

Un dernier plan décolleté, pour la route

Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.