Armor Games nous offre encore un petit jeu Flash sympathique, bien comme il faut. Boom Town propose un principe tout simple, tout bête mais rageusement addictif, c’est d’ailleurs peut-être son plus gros défaut.
Date de sortie: 5 Mai 2012
Genre: Récolte minière, stratégie/gestion à haute concentration explosive
Plate-forme: PC
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Développeur : Podge World
Editeur : Armor Games
Le jeu : http://www.kongregate.com/games/thepodge/boom-town
Après avoir fait péter le sol, il faut aller chercher son minerai et le ramener dans bobsleigh/camion, parfois depuis l'autre bout de la carte
Concept simple, je vous le disais, placez-vous dans la conquête industrielle de l’Ouest américain et ses montagnes rocheuses bénies de minerais aurifères. Vous achetez une parcelle, tel un colon du Klondike qui part avec sa gamelle et son tamis pour écumer les rivières dans l’espoir de trouver quelques grammes du précieux métal jaune. Sauf que vous vous sentez plus l’âme d’un John Carter avant son voyage pour Mars et que donc, patauger dans la boue, c’est très peu pour vous, les mines, c’est mieux !
Du coup en avant Guingamp, on achète une bonne dose d’explosifs qu’on pose au petit bonheur la chance à proximité de son honnête raffinerie pour aller, une fois les explosions passées, ramasser les morceaux à même le sol avec son super camion-savonnette. Oui, pour qu’il glisse ainsi, il ne peut qu’être sur une couche de liquide vaisselle perpétuelle… Mais tant pis, on galère et on misère pour ramasser une petite demi-tonne d’or, et encore, si on est chanceux, parce que pour un peu on a tapé dans une veine de cailloux grossiers.
On pourra revendre ensuite l’or raffiné. Et c’est précisément ici qu’intervient une des finesses du jeu qui lui donne une saveur incomparable, j’ai nommé : la bourse ! Parce que, oui, chaque jour qui s’écoule dans le jeu, le cours de l’or change et si au début on ne peut que subir, rapidement il devient possible d’acheter un coffre pour stocker son minerai le temps que Wall Street se montre plus clémente et qu’il fasse bon vendre son stock et empocher le jackpot.
L'ensemble des améliorations, des pneus aux cartes !
Avec l’argent bien acquis, il devient soudain possible d’investir dans plusieurs choses comme dans tous les jeux de ce genre. Mais là où Burrito Bison et consorts nous permettent seulement d’améliorer notre outil de jeu principal, on apprécie le fait que Boom Town étende un peu les possibilités. On peut donc, bien sûr, améliorer son camion pour lui obtenir une vraie remorque ou tout simplement des roues qui ne soient pas fabriquées en saindoux. Mais aussi de nouvelles parcelles pour étendre le territoire de récolte, améliorer sa maitrise des explosifs ou obtenir des bonus indépendants comme une zone de dépôt plus étendue ou, tout bêtement, la détection d’une veine aurifère chaque jour.
On peut aussi construire une ville. Parce que dans tous les westerns, il y a forcément une ville avec plein de prospecteurs ambitieux pour remplir des saloons cradingues autour des grosses exploitations minières.
L'interface de construction de ville
Et cette ville, outre ses attributs décoratifs, va avoir un intérêt réel, puisqu’en tant que propriétaire terrien et investisseur, vous récupérez un petit dividende quotidien sur les bénéfices, histoire de garder les affaires à flot si la récolte a été mauvaise. Et bien sûr, plus on fait de saloons qui servent de l’alcool frelaté ou de décorations, plus il y a de colons à taxer de quelques deniers.
Graphiquement le jeu s’avère, comme souvent sur Flash, très simple, peut-être trop pour le coup, mais la bande son, grâce la forte présence de banjo, d’harmonica et de violon (strident le violon, s’il vous plaît) est plutôt sympathique même si globalement elle n’apporte rien, elle a le mérite que je ne me suis pas senti obligé de la couper tout de suite, sauf à l’écran titre… Mais on s’en fout, parce qu’on peut la couper si on veut et que finalement on ne joue pas à un jeu si chronophage pour ça, même si ça met du relief !
Bref, si vous avez un moment à tuer, ce petit jeu vaut bien son pesant d’or, ou de bananes dans notre cas ! N’empêche qu’une minimap, ça ne tuerait pas les développeurs et ce serait bien pratique pour ne pas se paumer des fois entre sa zone de départ et le tas d’or qu’on vient de dégager à grand renfort de TNT…
On aime :
- Faire péter des trucs
- La diversité des améliorations
- Le banjo
- Faire péter des arbres qui gênent le passage
- Pouvoir construire une ville
- Le gameplay tout simple
- La présence des spéculations boursières
- FAIRE PETER DES TRUUUUUUUUUUUUUCS !!!!!!!!!!
On râle sur :
- L’absence d’une satanée minimap
- Purin j’y ai joué pendant 4 heures…
