par Sébastien le 24 avril 2012
 

Angry Birds Space

La guerre des étoiles des oiseaux!

A moins d’avoir vécu dans une cave les deux dernières années et de n’avoir jamais posé la main sur un téléphone de la pomme ou du petit robot, vous avez sûrement entendu parler d’Angry Birds. Eh bien ils reviennent ! Ils sont toujours pas content ! Et ils vont fracasser du porc en zero-G !

Date de sortie: 22 mars 2012
Genre: Puzzle game à effet gravitationnel aviaire.
Plate-forme: PC, Mac OS, Android, iOS

Développeur & Editeur : Rovio

En général quand on pense à Angry Birds, on pense aux tirs en cloche dans des paysages bigarrés, ponctués de ci, de là de petits châteaux faits de planches, de pierres et de verre et peuplés par de petits porcs verts. Bim ! Changement d’ambiance. Finis les champs aux couleurs pastel, bonjour le vide de l’espace.
Ça change beaucoup le feeling général du jeu, beaucoup plus sombre. Et visiblement le reste de la DA a suivi puisque mêmeles oiseaux ont l’air plus méchants. Ils avaient déjà l’air pas commodes avant, alors là !

On est bien !

Regarde tout ce qu'on peut faire !

Dans cette mouture, on retrouve le même principe que dans les autres jeux de la série, à savoir pour les ermites : lancer des oiseaux avec un lance-pierre géant ( du coup ça s’appelle toujours un lance-pierre ou … ? JE POSE LA QUESTION ! ) pour fracasser les constructions bancales des porcs et les tuer par la même occasion.
Le gros changement, vous vous en doutez, vient de l’espace ! Eh oui, puisque «dans l’espace, personne ne vous entendra crier», les oiseaux cessent enfin leurs piaillements incroyablement horripilants et… Nan j’déconne, il font toujours du bruit et c’est énervant !
Non, le vrai changement c’est que dans l’espace, la gravité en général c’est pas trop ça. Enfin, tout dépend. Dans le vrai vide, on lance un oiseau, il va tout droit et pis c’est tout. Mais il suffit qu’un caillou un peu gros traine dans le coin, et bim! La gravité entre en action pour modifier la trajectoire de notre oiseau !
Je vous rassure, ce n’est pas aléatoire, les «puits de gravité» sont signalés à l’écran par un halo de couleur autour des objets les générant. Dans les zones denses, cela peut donner de jolies trajectoires alambiquées. On est donc ici amené à jouer avec les différents puits de gravité pour parvenir à nos fins, pas toujours évident il faut l’avouer.
Ces nouveaux éléments complexifient donc par moment la résolution «naturelle» des puzzles. Pas toujours évident de se dire que le point faible d’une structure se trouve du côté opposé au lance-pierre mais auquel on pourra accéder en faisant un détour par une planète un peu excentrée.

Ils ne se doutent de rien, mais pourtant…

C'est dense, mais y'a moyen de faire un beau carton ici !

Il faudra donc un certain temps d’adaptation et surtout un certain sens de l’orientation pour s’y retrouver dans ce nouvel opus. On regrette d’ailleurs de ne pas pouvoir dézoomer un peu plus sur certains niveaux particulièrement grands afin d’avoir une vraie vue d’ensemble de la situation et on rage un peu de ne pas tout voir. Et encore, là je vous parle de mon expérience sur l’écran 4,65 pouces du Galaxy Nexus, j’imagine que ça doit être pire sur le 3,5 de l’iPhone.
Comme à l’habitude de la série, on a plusieurs oiseaux. Si la plupart sont des classiques de la série, trois nouveaux font leur apparition : le violet téléguidé, qui part en ligne droite sur un point donné quand vous tapez à l’écran, le vert «hulk» qui en plus de faire un cri assez effroyable, a un poids monstrueux qui le fait tout fracasser sur son passage, et enfin le bleu «bombe de glace». Ces nouveaux venus ouvrent quelques nouvelles perspectives de jeu bien sympathiques, notamment en glaçant des murs de pierre pour pouvoir les exploser allègrement avec le trio d’oiseaux bleus, par exemple.

La tête qu'ils font est géniale !

Leur chute est inévitable !

La réalisation du jeu reste de très bonne facture, la musique simple mais appropriée et qui reste en tête ( grrr ! ), on regrettera juste les petites bannières de pubs qui viennent s’incruster de temps en temps sur la version ( gratuite ) Android.
Avec tout ça et pour finir, je tiens quand même à faire remarquer la campagne de communication somme toute assez réussie de Rovio, avec entre autres le lancement du jeu depuis ISS, la Station Spatiale Internationale et la NASA. ( Ils ont de l’argent à perdre les finlandais je vous l’accorde ). Un joli coup de marketing, et une belle opération ( inutile ) avec la NASA qui en profite pour se donner un petit air «fun».




On aime :
– l’action de la gravité sur le jeu
– les nouveaux oiseaux
– la DA toujours aussi sympatique

On râle sur :
– le zoom arrière un peu trop limité
– l’assistanat un peu trop poussé ( avec les trajectoires prévisionnelles avant de tirer )

On aime


On râle sur


Sébastien, à la base, c'était le mec qui devait développer Goreroll. D'ailleurs, c'est le mec qui a développé la première version de Goreroll. Même qu'il a fait quelques articles. Puis il a sombré dans les méandres du scoutisme et de la politique. Depuis personne ne l'a vu... En tous cas, nous on ne l'a plus vu !

http://sebastienbartoli.com