C’est bien connu, à Noël, il y a deux types de cadeaux. Ceux qu’on a envie d’avoir, et ceux qu’on a. Le lendemain du jour de Noël voit toujours les magasins affolés face au massif retour de cadeaux foireux. Vous vous souvenez quand tata Jeanette vous a offert cette figurine de porte-clef en céramique, ou bien ce robot dynamo-métrique multifonction pour arracher les poils dans les oreilles qu’avait emballé oncle Gontrand ? Vous avez fait comment ? Bah vous y êtes retournés le lendemain, petits sagouins que vous êtes, sans respect pour un cadeau qui vient du coeur de tata Jeanette et d’oncle Gontrand. Et vous avez raison, nanméoh, on ne va pas se laisser offrir des cadeaux qui ne nous plaisent pas rien qu’en regardant la boîte !
Cette image résume bien le concept des Sims je trouve, pas vous ?
Crayd : Je serai toujours heureux de voir que l’on pense à moi, mais j’avoue que je serais un peu mal à l’aise d’avoir un jeu qui ne me plait pas. « Parlez moi des Sims 3 et j’vous fout mon point sur la gueule, sauf le respect que je vous dois ». Parce qu’honnêtement, le principe du jeu et les possibilités qu’il offre sont immenses, mais sérieusement, je n’ai pas vu de jeu plus chronophage. Et pourtant, il y a de très bonnes idées et il y a de très nombreux fans, c’est juste que, pour un petit gamer comme moi, je ne peux pas rester trop de temps sur un seul jeu. Après avoir passé 1h à faire ton perso, 2h à construire ta maison, et rester bloqué sur la couleur du parquet parce qu’il ne va pas bien avec les murs, ben je ne peux pas. Je ne parviens pas à être dans l’ambiance, j’ai pourtant joué aux Sims 2 un moment, mais jamais très longtemps, j’ai toujours eu cette sensation d’avoir plein de jouets que l’on me donne et que l’on me laisse m’amuser tout seul dans mon coin sans cadre, sans but et finalement sans fond.
Doude : Le pire, c’est que je n’aurais aucun mal à m’en débarrasser. Et pour cause, le jeu que le Doude recrache en bloc, bêtement et sur de purs a prioris, c’est Call of Duty MW3. Woué. On mettra entre parenthèses le postulat selon lequel je trouve horriblement malsain le fait de baser des jeux entiers sur « la guerre comme en vrai » et de pousser le vice jusqu’à en faire une superproduction de calibre hollywoodien pour enjoliver le tout, pour se concentrer sur l’essentiel: c’est le même jeu que l’épisode d’avant, non? Même pas retravaillé graphiquement en plus, ch’sais pas moi, quitte à en faire un tous les ans celui-là aurait pu être en HD ou quelque chose… là on dirait un peu le « remake d’un remake » comme un film sur Spider Man (pique intended).
Nuff said.
Sérieusement, faites jouer un n00b de ma trempe successivement à MW1, 2 puis 3 vous pensez qu’il verra la différence? Vous fatiguez pas, c’est déjà fait. Expérience concluante!
Ah, qu’il est bon de dire du mal. Au moins, la revente de cette bouse remplira le rôle premier de la série: faire du fric!
Driver San Francisco et son shift dégueulasse
Séb : Il parait qu’on peut choisir les cadeaux qu’on ne veut surtout pas voir sous notre sapin cette année ? Ah ouais ? Mais alors dans ce cas là, je risque d’être sévère … Non sérieusement, si vous voulez que je sois votre machiavelique et terrifiant stalker / rival / pire cauchemard pour l’année à venir, offrez moi Driver : San Francisco. Et je suis loin d’éxagérer. Parce que, OK, j’y ai joué que 20 minutes sur une démo XBLA, mais quand même.
On parle quand même d’une licence qui, à l’époque de son lancement sur PS One, était plutôt sympa. Un jeu de voiture, avec une histoire plutôt pas mal, un environnement ouvert ( même si on pouvait pas sortir de sa voiture ). Driver était quand même une putain de bombe en 1999. Puis est sorti le 2, le 3, Parallel Lines, etc… Plus ouvert, on pouvait sortir de sa voiture, il y avait de nouvelles villes. Woohoo !
Mais là … Là je dis non. WTF ! Maintenant Tanner, notre ex-flic qui a toujours été un mec normal sous tout rapport, peut déplacer son âme dans un nouveau corps et prendre le contrôle d’un mec pour conduire à sa place. POURQUOI ? Srsly Ubisoft ? POURQUOI ? Tu viens de ruiner ta licence, tout ça pour rajouter un élément de gameplay ( certes cool ), mais qui brise tout le côté « réaliste » du reste. MERCI
Donc toi, si jamais tu m’offres Driver : SF, je te le fais bouffer avec du tabasco et du verre pilé.
Voldemort, il était déjà moche dans les films
Florian : Bon alors j’avais eu une super idée, un truc original et tout, et *pouf* plus personne. Du coup je me rabats sur ma « roue de secours » le style de jeu qui est toujours là pour dire qu’on n’en veut pas. En fait, le jeu dont personne ne veut : Harry Potter et les reliques de la mort… 2e Partie. Dans les fait, n’importe quel jeu Harry Potter conviendrait dans cette situation. Allez, laissons nous aller, 90% des jeux adaptés d’une licence cinématographique à succès pourrait lui-même porter plainte contre son éditeur à part peut-être chez Star Wars.
Mais il faut dire que HPRM7.2 (gagnons du temps, le nom de ce jeu demande presque une ligne…) ce n’est pas rien. Une licence qui n’était bien que sur le papier à l’origine, dont certains films ne sont pas si mauvais, le dernier et donc celui sur lequel se base le jeu était plutôt bon en fait. Mais alors, il faut savoir que je rejette en bloc la majorité des adaptations, donc de ce point de vue là, c’était mal barré (j’aurais pu vous parler de Green Lantern aussi, parce que là, même le film était mauvais). Mais en plus de proposer de parcourir allègrement l’univers, les critiques sont unanimes, le jeu a une durée de vie de 2 heures, 3 si vous êtes mauvais. À 60€ le jeu, ça fait cheros de l’heure, non ? Alors s’il te plaît famille, si tu dois dépenser tant de sioux pour mon Nawel, ne fais pas cette erreur !
