par Crayd le 20 janvier 2013
  • Date de Sortie
  • Genre
  • Plate-formes
  • Développeur
  • 8 janvier 2013
  • Action - Plates-formes pixel story
  • PC - Browser
  • 8BitSkull
 

Wilt : The last blossom

toooo old, mais cool

Une fois de plus l’humanité a raté sa cohabitation avec la nature et c’est l’apocalypse, la planète est devenue tellement polluée que la majorité des êtres vivants sont morts exception faite des créatures hostiles et des mutants. Jon vit avec sa fille qui ne semble pas être touchée par la maladie et la contamination, ce qui intéresse les blouses blanches qui n’hésitent pas à kidnapper la petite pendant l’absence du père. Jon pas content va partir à sa recherche…

La grotte de Jon où le jeu commence

Dès l’écran d’accueil une vieille sensation revient à moi, c’est plein de pixels et de sons 8 bits. Il ne m’en faut pas davantage pour vouloir le tester et laisser une chance à ce petit jeu sans prétention. On incarne un « Jon » (Rambo ?) qui se réveille dans sa grotte, sa fille avec qui il essaie de survivre à ce nouveau monde a faim et il n’y a plus de vivres, Jon n’a pas le choix, il doit sortir de son trou pour la survie de celle qui représente sa seule lueur d’espoir. La prise en main rappel Megaman, même si au départ, le personnage n’a pas du tout de compétences particulières si ce n’est marcher et sauter. Du coup, après avoir tourné en rond pendant un bon moment sans rien trouver sauf un point de vie supplémentaire dans un coin de la map, on retourne à la caverne. Un vaisseau s’est posé à proximité de l’entrée, un homme en combinaison veut embarquer la petite et n’hésite pas à utiliser son arme pour parvenir à ces fins. Au décollage de l’engin, un item reste au sol, en le récupérant on obtient la capacité d’utiliser ces poings pour dérouiller les ennemis. Les premiers à y goûter sont les mutants, mais bien d’autres vont suivre, surtout le gars qui a osé kidnapper la petite.

 

Des compétences très distillées

Les grenades sont utiles, mais dangereuses également !

Le trio de  jeunes développeurs a bien compris les mécaniques de progression. Le joueur progresse très lentement dans ce décor 2D pixélisé old school et rencontre quelque ennemi dont il n’est pas difficile de se défaire. A l’instar d’un Castelvania, il nous faut acquérir de nouvelles compétences afin de passer à un nouveau tableau en passant un obstacle qui nous bloque le chemin. On trouve très vite les bonus nécessaires, comme le fait de pouvoir tirer des projectiles, lancer des grenades, double saut etc. Evidemment, ces nouveautés permettent d’affronter de nouveaux ennemis et de parvenir plus facilement aux objectifs, mais il est vraiment dommage de ne pas avoir sollicité et diversifié les moments où l’on doit utiliser notre skill. Cela doit très certainement s’expliquer par le fait que les maps sont petites et que le jeu ne possède pas une grande durée de vie. On peut également remplir une jauge de pouvoir qui élimine tous les ennemis à l’écran d’un coup (ou presque) en récoltant de petites boules violettes que les adversaires laissent tomber à leur mort (comme dans Fable). Au départ, je pensais que les récentes aptitudes du joueur seraient également la clé pour affronter les boss de fin de niveaux alors qu’en réalité, même si cela aide, on ne doit pas forcement compter dessus.

 

La formule sons 8 bits et pixels s’il vous plaît !

Ces cabines sont les seuls moyens pour regagner de la vie et ressusciter

Depuis que le jeu vidéo a pris son envol, on ne peut que constater que la combinaison de visuels à base de pixels et les musiques 8 bits fonctionnent très bien et ce n’est pas près de changer. Les décors sont assez vides, mais ils ne manquent pas de personnalité. Les animations des personnages sont étrangement réussi, en quelques pixels, on ressent le mouvement, je ne suis plus habitué à voir ce type de visuels avec toute cette 3D full HD, mais ce petit élan rétro est toujours agréable. Les adversaires ne sont pas d’une très grande originalité, à contrario des boss qui sont plutôt sympathiques pour la plupart. Je sais bien que c’est l’apocalypse, mais je pense quand même que ça manque de vie et de mouvement pour exciter les mirettes et garder le joueur alerte. Concernant les avatars des personnages, je ne les  trouve pas extra, les tâches verdâtres qu’ils ont sur le visage ne donne pas la sensation que ce sont des mutants, mais plutôt qu’ils se sont éternués dessus. Heureusement que l’univers sonore est de bonne qualité, cela donne vraiment envie de rester davantage sur le jeu. Elles sont plutôt répétitives, cependant, on change suffisamment de niveaux pour ne pas s’en lasser.

De temps à autre, je trouve de petits jeux sans prétention qui rappelle de bons souvenirs (surtout pour les plus vieux d’entre nous) et  procurent de bons moments alors que le jeu ne paye pas de mine. Wilt est l’un de ceux-là, très simple, graphiquement standard, mais ça marche, ça m’a donné la sensation de refaire mes tous premiers jeux et puis il ne faut pas oublier que ce sont de jeunes passionnés qui se lancent et qu’il faut un début à tout. Si vous souhaitez l’essayer, c’est ici que ça se passe

 

On aime:

  • Le déroulement de l’action
  • Les vielles mécanique de jeu qui marchent toujours autant
  • Les musiques fort sympathiques

 

On râle sur:

  • La durée de vie
  • Le manque de diversité des ennemis et des obstacles
  • L’univers graphique mériterait d’être plus riche

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !