Pour la Gamescom, Cologne tremble sous la panique des aliens de XCOM
par Günther le 23 août 2012

XCOM – Enemy Unknown

Un petit regard sur le prochain XCOM

La Gamescom m’a permis d’accéder à quelques jeux avec un peu plus de temps que d’autres, et surtout, certains d’entre eux m’ont plus interpellé que d’autres. Après les deux gros résumés du début de semaine, parlons de ceux-là, à commencer par XCOM : Enemy Unknown.

Pour assurer sa survie dans XCOM il faudra se servir des couverts autant que possible !

Pour assurer sa survie dans XCOM il faudra se servir des couverts autant que possible !

Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne suis pas un aussi gros fan que Crayd, même si la licence m’intrigue pas mal, je n’y ai que peu joué. Pourtant en arrivant au stand de 2K Games (NB : 2K Games est un label de Take 2 Interactive, comme Rockstar) j’ai voulu jouer à ce jeu, désespérément. Trois possibilités : PS3, XBOX360, et PC ; vous le savez, je suis résolument un gamer PC, j’ai donc attendu un peu que l’un d’eux se libèrent.

Un esprit à l’ancienne

Le premier regard est agréable, à la fois cartoon et scénarisé. J’ai pu parcourir trois des premières missions du jeu et découvrir la situation et le tutoriel. D’étranges objets volants non identifiés s’écrasent sur Terre et font des ravages. Personne ne sait ce qu’il se passe ni comment se défendre ? Non ! Car une organisation ultra-secrète de marines ultra-compétents de la mort se tapissait dans l’ombre, prête à intervenir ! Non, ce ne sont pas les Men in Black mais bien XCOM qui lance son programme d’urgence et envoie une équipe pour enquêter. On retrouve donc rapidement quelques marines qui doivent porter secours à des militaires en Allemagne (un hasard pour la Gamescom ?). Ils découvrent rapidement que tous sont morts et que le seul encore debout est contrôlé par un petit gris pas très sympa. On est bien loin de Paul !

Ces petits gris au look sympathique devrotn prendre le contrôle de l'ennemi

Ces petits gris au look sympathique devront prendre le contrôle de l’ennemi

L’escouade se fait quasiment décimer et il est impossible de finir ce scenario avec plus d’un marine vivant. Fait marquant qui se vérifie dans les missions suivantes : les marines qui subsistent et s’illustrent s’améliorent, se spécialisent, et débloquent des compétences. Mais si votre soldat d’élite meurt par inadvertance, c’est fini, il est mort. Comme à l’ancienne, XCOM ne vous prend pas par la main, et les erreurs se soldent par une punition désagréable dans laquelle des graviers sont impliqués.

Un QG confortable, c’est toujours mieux !

Le jeu conserve donc tout son côté stratégique et hardcore, ainsi que ses potentialités un peu RPG ce qui ne sont pas pour déplaire. Entre deux missions, il est possible de développer la base du XCOM pour améliorer les infrastructures, demander aux ingénieurs de créer de meilleures armes ou aux chercheurs d’améliorer leurs connaissances de la technologie extraterrestre. Cette phase de gestion va, bien sûr, s’avérer cruciale pour s’assurer d’avoir toujours un avantage !

Comme je vous le disais, dans XCOM, les aliens peuvent aussi se foutre dessus avec le multi

Comme je vous le disais, dans XCOM, les aliens peuvent aussi se foutre dessus avec le multi

En multi, pas de Xénophobie

La petite nouveauté par contre de cet opus (et c’est un euphémisme, bien sûr) c’est son mode multijoueur. Les premiers XCOM étaient jouissifs, mais il était déplorable de ne pas pouvoir avoir accès à des affrontements entre joueurs et surtout à la possibilité de jouer des aliens. Je n’ai pu tester ce mode qu’avec une manette de XBOX, ce qui me permet de vous confirmer que, même si je préfère clavier et souris, la maniabilité au pad reste très correcte une fois qu’on a pris ses marques !

Le mode multi fait donc s’affronter deux joueurs qui constituent une escouade en mélangeant toutes les unités du jeu. Oui, il est maintenant possible de contrôler les aliens, même aux côtés d’humains!

Quand on ne peut pas utiliser sa tête, on fait comme les mutants, on se sert de ses poings

Quand on ne peut pas utiliser sa tête, on fait comme les mutants, on se sert de ses poings

Pour équilibrer le jeu, chaque joueur dispose d’un pool de 20 000 points, comme dans un jeu de figurines comme Warhammer, et va les utiliser pour acheter ses unités, leurs équipements et leurs compétences.

J’ai eu la « chance » de jouer un peu contre une des testeuses du jeu, c’est tendu et intéressant. Le jeu semble bien équilibré et il n’y a apparemment pas d’équipe ultime vraiment incontrable. La principale différence de ce mode de jeu par rapport au solo, c’est la limitation de la durée des tours. Mais soyons réalistes, ça évitera d’attendre 4 heures que la partie se débloque parce que l’adversaire est AFK, même si des fois, c’est vrai, c’est un peu court, surtout quand la testeuse vous explique un truc pour vous déconcentrer, la fourbe !

On attend donc XCOM: Enemy Unknown de pied ferme ! Il sortira le 12 Octobre, c’est juste une semaine avant mon anniversaire, alors je vais espérer que les gens de chez 2K qui m’ont reçu penseront à m’envoyer un petit cadeau :p

Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.