par Crayd le 9 juillet 2012
 

The House Of The Dead 3

– parce que shooter du zombie c’est toujours bon

Vous avez aimé le 1 ! Vous avez adoré le 2 ! Alors vous n’allez vraiment pas aimer le 3 >.<. Quand les concepteurs deviennent paresseux, généralement, ça se ressent !

Editeur – Développeur : Sega

Support : PC – Xbox

Sortie : la première fois en France le 11 février 2005

Genre : Shoot – en mode frénésie

 

C’est avec un grand enthousiasme que je lance le jeu, on retrouve les cinématiques habituelles de ce type de jeux initialement prévus pour l’arcade, donc pas de soucis, c’est kitch, mais c’est marrant. En arrivant sur le menu principal, je m’inquiète en ne voyant que deux modes de jeu, Original mode et Time mode. Bon ce n’est pas grave, on débloque probablement de nouveaux modes en finissant le jeu…Eh bien non, pas du tout, c’est vraiment naze d’autant plus que dans le précédent titre, le jeu proposait pas mal de contenu.

Début du jeu dans le niveau de fin !

Après avoir testé les deux modes, la différence réside essentiellement dans la capacité du joueur à tirer dans la tête. En effet, c’est en tout point la même chose si ce n’est qu’il faut faire attention au chrono et pour gagner du temps, il faut viser la tête. On se retrouve avec un mode de jeu qui n’a qu’un faible intérêt. Le mode « Original » n’est ni plus ni moins que le mode arcade où l’on doit parcourir les 5 chapitres en suivant « l’histoire » du jeu. En gros, un méchant veut ramener les morts à la vie…ou un truc du genre. Honnêtement, la narration est tellement moisie que je n’ai pas vraiment cherché à comprendre. Chaque niveau c’est la même chose, petite cinématique flash back sur l’histoire du méchant et de son fils malade Daniel, puis on voit les deux agents de l’AMS (que l’on incarne) qui débarquent sur les lieux, on doit  faire un choix d’itinéraire pour se rendre dans le labo des horreurs dissimulé dans un complexe industriel au milieu du dessert, dans le but de récupérer le papa emprisonné de la charmante petite blonde et sauver l’humanité. Bref on va dégommer du zombie…

Petit taunt de fin après chaque boss

Pour une fois, on commence directement avec un shotgun, ce qui est plutôt bien car la zone de tir est plus large, ainsi, même si le pointeur n’est pas tout à fait sur la zone ciblée, le tir sera tout de même pris en compte. En plus, dès que toutes les munitions sont épuisées, le rechargement se fait automatiquement. On pourrait penser que c’est très bien, alors effectivement c’est pratique, sauf que (eh oui il y a toujours une contrepartie), le chargement est plutôt long à se faire et l’on peut perdre quelques précieuses secondes. Alors qu’avec les pistolets dans les précédents titres, le chargement était instantané mais pas automatique, la perte de temps était uniquement causée par le joueur, tandis que là, le jeu nous impose cette perte et il n’est pas toujours évident de prendre en compte ce détail, surtout contre un boss.

Dommage que les points faibles soient si explicitement montrés, je suis certain que quelque chose de subtil aurait aussi fonctionné tout en donnant plus de challenge.

Les adversaires sont issus des précédents opus pour la plupart, seul les Boss changent vraiment même si la façon de les éliminer reprend des mécaniques déjà vues. Il y a un peu plus d’originalité, comme pour ce paresseux zombie de 10 mètres de long avec des griffes à en faire pleurer Wolverine, qui fait pleuvoir les cadavres de son garde-manger sur le joueur. On se demande vraiment ce qui se trame dans ce labo ? En gros on retrouve peut être une vingtaine d’ennemis différents, qui ont tous tendance à tomber très vite au sol dès qu’ils sont touchés, un peu comme les Italiens au foot (Troll mode) et qui s’agitent à terre pendant quelques secondes avant de disparaître ou de se relever pour notre plus grand malheur (toujours respecter la règle n° 2 « Double Tape »). Il ne faut compter que sur soi pour réussir vu qu’il y en a toujours un à sauver parce qu’il se fait attraper par les zombies et qu’il n’y a pas d’autres armes pour nous aider. Pourtant, dans THOTD 2, on trouvait plein de bonus différents pour apporter une dimension plus fun au jeu.

Certains zombies veulent juste nous péter les dents au lieu de nous manger.

Au final, malgré des graphismes vraiment beaux pour l’époque (et encore corrects de nos jours), son dynamisme et son accessibilité à tout type de joueur, je trouve vraiment que le jeu est décevant. En une après midi, on peut le finir sans mal et je dirais même que selon les joueurs en 3 jours on peut tout faire en mode hard avec des scores de fou. Conclusion, c’est un jeu qui n’a pas un grand intérêt, ça fait passer le temps à se défouler une heure ou deux, mais ça s’arrête là. Si j’avais à choisir, je garderais uniquement the House of the Dead 2 pour m’amuser. Mais qui sait, peut être que le quatrième jeu de la série est mieux ?

Le boss de fin a le même design que celui du titre précédent

 

On aime :

  • L’ambiance toujours aussi caractéristique des THOTD
  • Les graphismes franchement plus travaillés

 

On n’aime pas :

  • La durée de vie moisie
  • Pas de bonus attrayant
  • Le nombre de modes ridicule

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !