Jable's Advendture, le surréalisme fait jeu
par Günther le 2 avril 2012
 

Jable’s Adventure

La plateforme du non-sens

Au pays des jeux de plateforme, il y a de vieux rois qui règnent sur le genre, et puis il y a aussi des jeux spécialistes du « what the fuck » le plus grandiloquent. Vous les savez, j’approuve énormément ces derniers et c’est pourquoi je viens vous parler allégrement de Jabble’s Adventure !

Date de sortie: 2012
Genre: Aventure, Plateforme sous champignons publicitaires
Plate-forme: PC

Développeur: Jason Boyer
Site officiel: http://jajitsu.com/games-html/jables-adventure

Cette petite perle  vaut son pesant de bananes, indéniablement, ce petit jeu indépendant (et gratuit) possède une durée de vie extrêmement courte (45 minutes en moyenne) et un humour bien accroché, par contre ne cherchez pas trop à démêler les fils du plot, je ne suis même pas sûr qu’il y en ait, c’est dire !

Un champignon qui veut faire la course...

Un champignon qui veut faire la course...

Dès la page d’accueil les marques du joueur sont déréglées, deux items dans le menu, la possibilité de commencer un nouveau jeu et celle de charger une partie, les touches habituelles du joueur PC que sont [Entrée] et [Espace] ne fonctionnent pas, l’indice présent en haut de la fenêtre indique : « Appuyez sur [X] pour devenir un héros », et ça marche !

Petit garçon dormant paisiblement dans son lit depuis le menu principal, le personnage principal est réveillé en sursaut par Squidric alias Squiddy, le poulpe, qui cherche le héros du jeu ; comme vous voulez bien l’être, vous le devenez (ne cherchez pas la logique, je ne suis pas sûr qu’elle existe). Un objectif ? Bien sûr, sortir de votre maison, taper dans les mains du mec qui est dehors (ça permet de sauvegarder en fait) et puis après débrouillez-vous, on va pas vous mâcher tout le travail en écrivant une histoire, nanméowh !

Cet ours a quelque chose de familier...

Cet ours a quelque chose de familier...

Bref, vous l’aurez compris, Jabble’s Adventure est une aventure pour le plaisir du voyage et rien d’autre. Avec un gameplay simple en 6 boutons (comprenant ceux pour se déplacer), on prend son pied le temps d’une pause déjeuner à lire les textes les plus absurdes du monde, à voir des références à d’autres jeux ou même à croiser les personnages principaux d’autres jeux du développeur. J’ai ri, j’ai beaucoup ri, ou plutôt je me suis beaucoup demandé « pourquoi ? ». Pourquoi diable un mec a-t-il pris le temps (et beaucoup à n’en pas douter puisque le développement s’est étalé sur 3 ans) pour nous proposer ce jeu sans queue ni tête où la fin est aussi absurde que le reste du jeu et reste assez peu évidente, puisque vous ne la verrez pas, je ne vous en dis pas plus.

En tous cas, il va sans dire que je me suis éclaté et ça, c’est bien, c’est tout ce qu’on demande à un jeu, un peu de bonheur, des visuels attachants, une bande son rigolote, un flingue, un jetpack et deux boss particulièrement surprenants. Je ne saurais que trop vous conseiller d’aller vous éclater sur ce jeu superbement improbable où les ours ont quelque chose de familier et où les champignons sont tous hallucinogènes. Ce… cette… Jabble’s Adventure est dur à noter, objectivement il ne pourrait pas avoir une bonne note, ni une mauvaise d’ailleurs, je ne sais pas trop quoi faire… bon j’adore aussi il aura la note de :

Poulpe / 5

Voilà, la messe est dite !

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Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.