Gravity Project le runner spatial
par Günther le 11 avril 2012
 

Gravity Project

Courir à gravité zéro

Séb et moi sommes décidément sur la même longueur d’onde et, promis, nous ne nous sommes pas consultés avant de vous proposer des jeux mobiles qui tapent ! Enfin… pas tant que ça puisque, ni dans l’un, ni dans l’autre il n’y a de baston à coups de gourdin ou de truite.

Date de sortie: 14 Mars 2012
Genre: Runner spatial à gravité alternative
Plate-forme: Android, iOS
Disponible ici : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.Alper.GravityProject

Développeur: 0.99 Game Studio

Gravity project est un jeu que nous livre le très récent studio turc 0.99 Game Studio. Première bonne nouvelle : il est gratuit (pour Android) ET existe sous Android et sous iOS (pour ceux qui l’ignorent, dans ces eaux nous sommes pro-Android !). Il s’agit d’un jeu assez simple et sobre : un runner. Et comme tout le monde le sait sans doute, il y a deux types de runner, ceux où on voit le cul de son personnage et les autres qui nous le présentent de profil. Gravity Project fait partie des premiers, et si cet arrière-train ne présente aucun intérêt particulier, c’est bien l’environnement de ce runner pas si commun qui va nous intéresser.

Un écran qu'il faudra s'habituer à voir régulièrement !

Un écran qu'il faudra s'habituer à voir régulièrement ! Dans Gravity Project, souvent, on meurt avec une caisse !

Vous allez donc devoir vous attaquer à la modique somme de 35 niveaux façon Temple Run mais avec des stations spatiales à la place des ruines. Le genre ne se renouvelle pas fondamentalement, on se fout du personnage et de son histoire, il a juste assez la classe pour qu’on le mentionne et qu’on ne décide pas de le remplacer par un cube pour des raisons de simplicité. Le jeu se fait ensuite à base de slides sur l’écran tactile pour pouvoir soit sauter, soit glisser mais aussi, et c’est là que le jeu veut son innovation, changer un poil la gravité et aller courir sur les murs ! Pas possible par contre de courir au plafond et c’est là que réside ma principale (et sûrement ma seule) déception avec ce jeu. Déjà très aérien avec cette possibilité de courir sur deux murs, il aurait été grandiose de pouvoir courir au plafond dans certains niveaux, de ne plus pouvoir en arrivant à la fin d’un couloir différencier le haut du bas que par le sens de lecture du texte ornant la ligne d’arrivée…

Heureusement, le jeu fait bien vite oublier cette déception au profit de parcours toujours plus complexes et d’une réelle évolution. Les derniers niveaux ne révolutionnent pas le principe du jeu mais amènent de nouveaux challenges vraiment différents. Il faudra se battre donc pour éviter des obstacles vous arrêtant sur le coup, des lasers qui font perdre du temps, récupérer des bonus, faire des choix parfois entre le bonus permettant un score maximal ou la survie assurée, bref un runner comme on aime ça avec sa dose de prise de tête et de réflexes.

Le point sur lequel Gravity Project réussit réellement à séduire, c’est ses visuels. Le jeu est beau, vraiment beau même pour un jeu indépendant sur une plateforme mobile. Tout en modèles 3D et en lumières futuristes, le jeu est découpé en 7 secteurs de 5 niveaux et chaque secteur propose une ambiance différente, des passerelles spatiales aux tuyauteries d’une potentielle salle des machines. La direction artistique du jeu est impeccable et j’adorerais visiter de tels couloirs de mon vivant, mais en marchant…

La durée de vie n’est par contre pas très longue, on a vite fait le tour des 35 niveaux mais il est parfait pour n’y jouer que dans les transports et ainsi l’étaler sur une ou deux semaines. Chaque niveau propose d’obtenir des médailles et l’acharnement pour accomplir cet objectif peut rallonger artificiellement cette durée, mais pas tant que ça non plus. Il n’empêche que le jeu vaut le coup d’être découvert !

On aime :

  • Les visuels somptueux
  • Le fait de pouvoir courir sur les murs
  • La complexité de certains niveaux

On râle sur :

  • Le fait ne pas pouvoir courir au plafond
  • La durée de vie un peu courte

On aime


On râle sur


Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.