par Günther le 7 février 2012
 

Trine 2

Le retour du jeu qui ne payait pas de mine

Oui, Trine premier du nom est un jeu qui ne payait pas de mine, un pari surréaliste de faire du neuf avec du vieux, de faire un jeu de plateforme en vue de profil pour PC à une époque où plus personne ne s’attarde sur ce genre de détente. Pour le moins sceptique sur le concept des vikings perdus devenus des bombasses visuelles rasées, j’avais pu testouiller rapidement ce premier opus qui n’était finalement pas mauvais.

Date de sortie: 6 Décembre 2011
Genre: Plateforme RPGesque à personnages multiples
Plate-forme: PC, PS3, Xbox360, Mac

Editeur: Focus Home Interactive
Développeur: Frozenbyte

Du coup, quand Trine 2 est sorti, je me suis extrait de mon mutisme, j’ai arrêté de penser que ce jeu allait me décevoir et finalement, j’ai plutôt bien fait. Un truc rigolo qui se meut au fond de ce jeu où on incarne à nouveau les mêmes personnages. Le magicien le plus looseux de tous « Les boules de feu ça fait tafiole, moi je fais des boites », la voleuse ancêtre spirituelle de Spiderman et le preux chevalier cultivateur de citrouilles et autres pommes de terre. Une bien fine équipe donc.

Il était moins sexy mais beaucoup plus barbus, les vikings perdus !

Ils étaient moins sexy mais beaucoup plus barbus, les vikings perdus !

Pour ceux qui ne se souviennent plus de The Lost Viking de Silicon & Synapse sorti sur Amiga en 1992, un jeu de plateforme aussi, mais quelques poils de barbe plus vieux au concept similaire. Trois personnages avec des capacités différentes qu’il faut utiliser en association pour surmonter certaines énigmes. Même concept sans les poils et avec de superbes graphismes ainsi qu’un soupçon de côté RPG avec des arbres de talents et de l’expérience pour obtenir de nouveaux pouvoirs, tous très utiles. Dans Trine 1 et 2, les personnages sont donc assez variés. Un magicien dont les compétences de charpentier sont des plus remarquables, ses caisses et ses planches s’avèrent très utiles et son gameplay très intéressant pour une exploitation sur support tactile. Une voleuse, as de la corde pour se balancer de plafonds en plafonds. Et un chevalier intelligent dont l’utilité est de casser des monstres, des murs, des caisses, des bouts de bois et des citrouilles. Bref, tout ce qu’il faut pour passer là où il faut. Parfois plus en force et au culot qu’autre chose mais ça, c’est mon côté bourrin !

La sexy voleuse de la licence

La sexy voleuse de la licence

Le jeu vous emmène donc à travers 13 niveaux à tenter de sauver le royaume et la forêt d’une invasion de gobelinoïdes et d’une malédiction afin de venir en aide à la bonne princesse Rosabel. La trame se tisse très finement en ayant l’air uniquement d’un fil rouge histoire de justifier les niveaux enchanteurs et prise de tête, jusqu’à finalement laisser place à un twist tout en douceur.

Un jeu donc plutôt sympathique, vite joué et très beau. Si vous voulez faire un petit tour au pays des contes de fées burlesque, faites-vous plaisir.

On aime :

  • Les graphismes
  • Les personnages et leurs ambitions ridicules
  • Le scenario
  • La multiplicité des possibilités pour résoudre certaines énigmes
  • Les achievements sont des poèmes et des artworks, oui, des poèmes !!!
  • La qualité et l’intérêt du voice-acting

On râle sur :

  • Le côté répétitif de nombre d’énigmes
  • La durée de jeu plutôt courte
  • Le manque de rejouabilité (trouver toutes les perles d’XP, youpiii…)
  • Le manque apparent de nouveautés majeures

On aime


On râle sur


Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.