Kid Kameleon, la classe quoi !
par Crayd le 15 février 2012
 

Kid Chameleon

Un jeu pour les hardcore gamers

Dans un temps indéfini, mais surement futuriste, le monde du jeu vidéo prend un nouveau tournant avec la création d’un système de réalité virtuelle nommé Wild side. Sauf qu’un jour, le boss du jeu devient réel et commence à traquer les joueurs.

Date de sortie: 30 octobre 1992 
Genre: Arcade – Plateforme
Plate-forme: Megadrive
Éditeur : Sega

Kid Chameleon, c’est l’histoire d’un gamin qui se fait appeler Kid Chameleon et qui joue pas à Kid Chameleon  mais à Wild Side, par contre nous incarnons l’un des nombreux joueurs de Wild Side qui est Kid Chameleon …vous ne suivez pas ? C’est voulu ^^
Bref, à l’époque le scénario des jeux n’étaient pas super poussé comme maintenant, la plupart étaient des jeux d’arcade. L’histoire n’était qu’une petite couche qui légitimait l’aventure qui allait se dérouler. Du coup je n’ai pas besoin de m’attarder sur ce point ^^

 

Florian et Doude adorent les couleurs de la cinématique d'intro

Par contre, à l’époque, il y avait une véritable recherche de gameplay intéressant, parfois ça donnait des résultats immondes et d’autres fois on tombait sur des pépites. Le concept de Kid Chameleon est selon moi bien pensé. Un peu à la façon de Mario, on doit arriver à la fin du niveau dans un certain temps. On retrouve pas mal de points communs avec notre petit italien de chez Nintendo au final, comme le fait de pouvoir récupérer des pierres précieuses en cassant des briques au lieu des pièces : elles servent à activer d’autres pouvoirs qui aident à avancer dans le jeu comme en fabriquant des barrières qui tournent tout autour de nous. Les ennemis s’éliminent en leur sautant dessus et l’on peut changer de tenue afin d’acquérir des pouvoirs particuliers. En fait, ça reprend les mêmes mécaniques de jeu que Mario mais en différent.

Je dirais même que je préfère très largement l’univers fantaisie / fantastique  de ce jeu plutôt que celui du plombier plus coloré et kikoulol. En fait, tout ce que l’on retrouve dans un Mario est plus poussé dans Kid Chameleon , le nombre d’ennemis est plus important et ils sont bien plus recherchés. Les niveaux sont également très variés au niveau décor et musique, d’ailleurs les sons et la musique de fond sont vraiment punchy et entraînants. Il y a plein de points bonus ou des cases cachées partout dans les niveaux.

 

Notre héros au look de bad boy s’apprête à casser de la brique !

Mais là où réside la force de ce jeu, c’est vraiment dans la diversité des costumes que l’on peut porter. Les pouvoirs associés sont tous d’une grande utilité pour le niveau en question et il faut utiliser le bon costume pour réussir le niveau, certains costumes facilitent grandement une mission par rapport à d’autres. Lorsque l’on perd ses points de vie, on meurt dans un affreux son disant « DIE » et il faut recommencer la mission, cependant si l’on perd tous ses points alors que l’on portait un costume, on devient le kid de base. Je n’aime pas lister ce que l’on peut retrouver dans un jeu, je n’expliquerai donc pas tout, mais je vous décrirai au moins quatre principes de costumes. On retrouve :

–          Le Kid Chameleon de base, avec un t-shirt blanc, un jean bleu, des lunettes de soleil et une sacrée touffasse de cheveux sur la tête, il n’a que deux points de vie, mais il court plutôt vite et saute assez haut. Il n’a pas de pouvoir à proprement dire, mais lorsque l’on est près d’un rebord, il est possible de faire un genre de cabriole pour pouvoir monter sur celui-ci. Croyez-moi, ça m’a sauvé la vie à plusieurs reprises.

–          L’homme tornade, il n’a que trois points de vie, il ne court pas très vite et son saut est moyen, par contre son pouvoir est super cool, il peut voler ! Autant vous dire qu’il est possible de finir une mission en quelques secondes en survolant tous les obstacles. En plus il porte une combinaison que Florian adorerait porter dans un événement manga/jeu vidéo.

 

Il y a plein de pierres précieuses à récolter de partout et même certaines qui sont cachées.

–          La mouche, c’est le plus petit des costumes. La course est vraiment ridicule, mais le saut est pas mal du tout, il n’a que trois points de vie et son pouvoir est marrant, en fait il colle aux parois verticales pendant quelques secondes, du coup on peut sauter d’un mur à l’autre et grimper presque partout.

–          Le jason lanceur de hache, avec son masque de hockey sur le visage, ce costume est juste fun, en plus il est l’un des seuls à pouvoir éliminer des ennemis à distance. Le saut et la vitesse sont correctes et il n’a que trois points de vie, mais avec 50 pierres précieuses, on gagne un crédit supplémentaire et je vous assure que c’est essentiel.

La durée de vie du jeu est super importante et la difficulté également, en fait, je n’ai jamais réussi à passer un niveau où il y a une énorme machine pleine de foreuses qui nous poursuit. Ça m’a toujours fait penser au film Labyrinthe avec David Bowie en prince des coboltes, il y a un passage ou l’héroïne est dans un tunnel et où une machine du genre la poursuit. La comparaison avec ce film et plutôt appropriée car certains niveaux sont vraiment tordus, du genre tu es presque arrivé à la fin de la map en étant tout à droite, sauf que le point d’arrivée ne se trouve pas là du tout et il ne reste plus de temps à l’horloge pour refaire le chemin. Je me suis souvent arraché les cheveux sur un bon nombre de niveaux. Il est possible de jouer à deux… mais chacun son tour, c’est-à-dire que le premier joueur fait son niveau, arrive à la fin, et ensuite il doit passer sa manette au second joueur pour qu’il joue…honnêtement, il n’y a pas un seul intérêt à jouer à deux.

En samouraï, on peut frapper les ennemis avec son sabre et casser les briques du dessus.

Mais le pire du pire, qui me reste au travers de la gorge, c’est tout de même le fait qu’il n’y a pas du tout la possibilité d’enregistrer la progression ou de revenir au dernier niveau par un code secret. Rien n’est prévu, en gros tu éteins ta console, ben t’as plus qu’à te retaper touuuuuutes les missions, ce qui explique pourquoi il ne fallait surtout pas mourir et perdre ses crédits et donc la raison qui fait que le costume de jason est juste trop important. Et ça explique aussi pourquoi j’ai trop les boules de n’avoir jamais réussi à finir le jeu car pour arriver au niveau de la mort que je hais par-dessus tout, il y a entre 6 et 8 heures de jeu T-T. Pour parvenir à mes fins, j’avais acheté un truc de « triche » que l’on appelait un « action-replay » histoire d’avoir des crédits illimités, mais rien n’y a fait, je n’ai toujours pas passé ce niveau. Avant de mourir il va vraiment falloir que je trouve un moyen de finir ce jeu quand même !!!

On aime :

  • L’univers original
  • Toute la diversité du jeu entre les costumes, les décors et les musiques
  • La durée de vie (mais vu qu’il y a X missions, c’est pas cool)
  • Le graphisme est vraiment recherché pour l’époque

On râle sur :

  • Le scénario quasi inexistant
  • Pas de sauvegarde possible et pas de code
  • Multi-joueur complètement inutile
  • La difficulté du jeu qui aurait pu être un peu moins élevée

On aime


On râle sur


Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !