par Crayd le 29 février 2012

Armagetron Advanced

fffffuuuuuuuuuuuu !

Cela fait un bon moment que je connais ce jeu, j’y jouais il y peut être trois ou quatre ans, je l’avais perdu, puis un jour je suis retombé dessus. Il ne paye pas de mine, mais quand on joue à plusieurs, il y a moyen de passer un bon moment en toute simplicité.

Date de création: 2 juin 2004
Genre: Course, Arcade Online (multi-joueur !!!!!)
Plate-forme: PC / Mac / Linux [OPENSOURCE]
Développeur: http://armagetronad.net/about.php

 

Avant toute chose, je tiens à préciser que ce jeu est fait par des fans, avec leurs petites mains et leur amour. Je ne serai donc pas acerbe et je me contenterai de faire ma review en n’oubliant pas que ce n’est pas Ubisoft ou EA les développeurs.

Armagetron Advanced nous fait revenir à la source du jeu, quand ceux que l’on appelle à présent des geeks aimaient faire un jeu juste pour le fun et le partage. Reprenant l’univers de Tron, nous allons pouvoir piloter des motos qui laissent leur trame sur la map :).

Les visuels sont très simples et restent dans le même ton que le premier film (autrement dit pas exceptionnels), il existe cependant différents packs graphiques. Il n’y a pas de scénario car c’est un tout petit jeu que l’on peut lancer pour y jouer en moins de 30 secondes après avoir paramétré la partie.

Amélioration graphique dans le mode « Sumo »

Les paramètres sont très détaillés puisqu’il est possible de régler avec précision les plus infimes détails tels que les graphismes, les sons (qui se résument aux bruits du moteur, de l’effet de vitesse, de rotation de la moto et de l’explosion), le nombre d’adversaires, les modes de jeux… Par contre, le jeu en lui-même est dépourvu d’une interface graphique et donc d’un quelconque effort ergonomique, tout est contrôlé avec les flèches et pis c’est tout !

Après un petit décompte, la partie commence, on choisit vite fait le point de vue caméra du jeu et on est prêt à encercler l’adversaire. Je conseille vivement d’adopter un point de vue subjectif au début, sans quoi on se crashe vite, même si la sensation de vitesse en vue objective donne pas mal d’adrénaline. Clairement, il n’est pas marrant de jouer avec peu d’ennemis, car on se fait chier, mais ajoutez deux motos sur une petite map et là je vous garantis que la difficulté sera tout autre.

 

Prêt pour le départ en mode par équipe

Après s’être éclaté une bonne dizaine de fois dans le mur de cette ffffuuuuuu de moto rouge, l’instinct de vengeance remonte à la surface et on n’a plus qu’une envie, c’est de bloquer cette petite pourriture pour la voir tourner en rond dans son propre piège et qu’elle s’explose après. Quand on joue contre la I.A, c’est juste l’apocalypse, on les voit emprunter des passages où le véhicule rentre à  peine, ils frôlent les murs sans hésitation alors que de ton côté, tu transpires à grosses gouttes dès que tu fais des étincelles avec ta bécane et que ta vitesse augmente quand tu es trop près d’un mur .

Prise de vitesse entre la trame d’un adversaire et le mur, la tension monte !

La pression monte quand on voit qu’il y a de moins en moins de place pour se faufiler et là, on prie pour qu’il y en ait un qui se crashe pour que sa traînée disparaisse et que son explosion fasse un peu de place. Les plus hardcores se mettront en première personne au risque de faire un AVC sous la pression du jeu.

Autant contre des I.A (Intelligence Abused) c’est la misère, mais en multi-joueur sur le net, en local ou en splitté, c’est encore pire. Quand j’affrontais mes frères, le stress était encore plus grand, on finit par avoir les yeux exorbités devant l’écran pour que la lumière entre plus vite dans les nerfs optiques afin de réagir plus vite (c’est pas beau à voir).

En pleine partie, les espaces se réduisent et les premiers crashs commencent.

Finalement ce jeu est parfait pour les psychopathes aux réflexes supra développés et qui voient tout en bullet time. Sinon, c’est bien quand on ne sait pas trop quoi faire ou que l’on veut faire une « pause » des AAA, juste histoire de passer un bon petit moment en toute simplicité avec des potes. Surtout qu’il y a des mises à jour de temps à autre, donc on ne sait jamais, peut être qu’un jour, il y aura une version au top !

En bas à droite, on peut voir qu’un adversaire vient de redevenir poussière.

On aime :

  • Le fait de jouer super vite
  • Le principe du jeu easy et addictif
  • Le multi-joueur
  • C’est totalement open source

On râle sur :

  • Le graphisme qui pourrait être vraiment mieux
  • Le son super répétitif
  • Les I.A trop abused parfois

 

Crayd. Soulevez un coin de ce pseudonyme aux allures kikoolol et vous découvrirez une crème de singe gentil tout plein. Bien qu'il n'écrive plus beaucoup (du tout en fait...) sur Goreroll, Crayd c'est de l'amour tout plein. Un grand bisounours au coeur guimauve, un mec qu'on a connu quand il faisait du flash et qu'on a vu évoluer vers le game design puis vers l'éducation. Si un jour vous avez besoin d'un discours de héros de shônen, appelez Crayd, il les fait au naturel !