Nox, l'abandonware qui envoie du lourd
par Günther le 30 janvier 2012
 

Nox

L'aventure banale d'un gamer

Un des grands concepts qui ont marqué les années 90s dans les mythes fantastiques c’était de se faire aspirer par son écran. Si dans les années 80s sont marquées par le mythe tronesque du monde cybernétique à l’intérieur de la machine dans lequel on pourrait, pourquoi pas, pénétrer. Les années 90s ressortent le vieux jeu : le trip sous acide du siècle passé, être absorbé par un livre et s’intégrer à son histoire, le tout modernisé.

Date de sortie: 25 Février 2000
Genre: RPG / Hack’n’Slash en t-shirt
Plate-forme: PC

Editeur: Electronic Art
Développeur: Westwood

Dans Nox, on incarne donc un jeune homme en t-shirt qui joue sur une console Hi-tech pour l’époque et se fait soudain aspirer par sa télévision. Ce vieux jeu à la cinématique si particulière nous était revenu en tête à moi et Séb il y a quelques temps pour je ne sais plus quelle raison et je m’étais exclamé : « Par Odin, je veux y jouer ! » Car oui, j’avais raté le coche en l’an 2000 je n’avais pas pu tester ce petit chef d’œuvre de Hack’n’Slash de l’époque à l’ambiance si désuète et à la scénarisation figée.

Si c'est pas de purs effets de lumière ça !

Si c'est pas de purs effets de lumière ça !

Une simple discussion fait remonter d’ancestraux souvenirs de moi, 12 ans plus tôt, l’envie qui me tord le ventre de tester ce jeu. Chose que je n’ai jamais faite avant récemment finalement ! Je suis par contre très heureux d’avoir lancé ce chef d’oeuvre. Les graphismes sont beaux, très beaux même quand on repense à ce qui se faisait à l’époque, rappelons-nous qu’il est sorti seulement quelques mois avant Diablo II. Si ce dernier jeu est resté ancré dans les mémoires de tous et a vu son mode en ligne littéralement exploser, Nox a eu un impact moindre. Pourtant le cheminement de classes y était très scénarisé et le multijoueur présent aussi.  Ces petits détails le rendaient intéressant et long. Si aujourd’hui la plupart des jeux offrent ce genre de services, Nox se distinguait à l’époque.

Le chemin qui vous permettra de devenir chevalier

Le chemin qui vous permettra de devenir chevalier

Vous vous retrouvez donc, dès la cinématique, invoqué pour devenir le sauveur du monde et commencez le jeu en baskets et en t-shirt dans un univers médiéval. Que vous deveniez un chevalier ou un puissant magicien, une chose ne change pas : ce scénario bisounours et classique de sauveur du monde fortuit !

L’interface est très simple et d’une pensée qui n’est pas celle qui a été retenue avec le temps par la plupart des concepteurs. Le jeu se montre ainsi troublant sur certains points. Pourtant c’est un vrai plaisir. Le plus gros point noir vient, finalement de la disparition de Westwood qui ne nous alimente plus en aussi bons jeux. Le serveur multijoueur a été maintenu malgré la chute du jeu dans le domaine de l’Abandonware.

Il fait donc très bon partir facilement à l’aventure pour ce voyage vidéoludique et rétro pour pas cher.

On aime :

  • Les graphismes avec une mention aux superbes effets de lumière
  • Le scénario amusant
  • La qualité assez exceptionnelle de la bande son
  • Les possibilités de personnalisation du personnage (surtout pour l’époque)
  • La jouabilité
On râle sur :
  • La chute de Westwood
  • L’accès à certaines parts de l’interface n’est pas forcément évident
  • Le côté un peu trop bisounours parfois

On aime


On râle sur


Günther c'est le gibbon à l'origine de tout, ou, comme l'appellent les anglophones : "The All-gibbon" ! Il aime les jeux, tous les jeux, même les mauvais. C'est pratique les mauvais jeux, ça fait des choses à lancer sur les gens ! Singe-en-chef de Goreroll, si vous avez une question, une remarque, ou juste envie d'un masque nauséabond, adressez-vous à lui.